Le Premier Ministre Netanyahu rejette les négociations au Caire : Le Hamas doit assouplir ses positions
Dans un développement sur les négociations tendues entre Israël et le Hamas, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu a fermement rejeté la perspective d’un retour des délégués israéliens au Caire pour poursuivre les pourparlers. Netanyahu a clairement indiqué que le gouvernement israélien ne se plierait pas aux demandes qu’il qualifie d’« illusoires » du Hamas.
« Le Hamas doit assouplir ses exigences », a déclaré le bureau du Premier Ministre Netanyahu dans une déclaration officielle, suggérant que seul un changement significatif de la part du Hamas permettrait de faire progresser les pourparlers. Cette affirmation intervient alors que les informations font état d’un désaccord quant à l’envoi d’une délégation israélienne au Caire pour continuer les négociations concernant la libération de 134 otages toujours détenus.
La déclaration de Netanyahu survient juste après le retour d’une délégation israélienne de haut niveau du Caire, comprenant le directeur du Mossad David Barnea, le directeur du Shin Bet Ronen Bar et le conseiller en politique étrangère Ophir Falk, après des pourparlers avec le directeur de la CIA William Burns. Malgré cela, Netanyahu affirme qu’Israël n’a reçu aucune nouvelle proposition du Hamas concernant la libération des otages.
Les familles des otages réagissent
La décision de rejeter les négociations au Caire a suscité la consternation parmi les familles des otages. Haim Rubenstein, porte-parole du Forum des otages et des familles disparues, a exprimé leur stupeur face à cette décision, accusant certains membres du cabinet israélien de sacrifier la vie des otages sans l’admettre.
Les détails de l’accord proposé restent flous pour le public. On suppose qu’il s’agirait d’un accord en trois phases, incluant une pause prolongée dans les hostilités alors que l’armée israélienne se prépare à une opération militaire à Rafah, considéré comme le dernier bastion du Hamas à Gaza. Malgré les pressions internationales, les délibérations entre les parties semblent encore dans l’impasse, alimentant les craintes d’un prolongement du conflit.
Le positionnement du chef d’état-major de Tsahal, Herzl Halevi, est également significatif. Il aurait exprimé son opposition à une pause dans les combats, craignant que cela n’entraîne une prolongation des hostilités sur plusieurs années. Cette divergence de points de vue souligne l’incertitude qui règne quant à l’avenir des négociations et à la résolution du conflit entre Israël et le Hamas.
Jforum.fr
 |
 |
