« Si nous avons quelque chose à dénoncer c’est ceux de nos compatriotes qui ont crû, bien inspirés, d’aller manifester devant l’ambassade d’un pays étranger ou d’aller servir sous ses couleurs les armes à la main. »

« Nous n’avons peur de personne. N’essayez pas de nous faire baisser les yeux. Peine perdue. Je voudrais dire au CRIF que cela commence à bien faire. Les balayages avec le rayon paralysant qui consiste à traiter tout le monde d’antisémite dès qu’on a l’audace de critiquer l’action d’un gouvernement. C’est insupportable. Nous en avons assez. La République, c’est le contraire des communautés agressives qui font la leçon au reste du pays. »

« Ces valeurs sont que nous sommes toujours du côté du faible et de l’humilié parce que nos valeurs, c’est liberté, égalité et fraternité. Pas la paix aux uns, la guerre aux autres. Nous ne croyons pas à un peuple supérieur aux autres. »

Droit de manifester interdit pour les Juifs en faveur d’Israël ? Peuple supérieur ? Seul cause défendable : le Hamas génocidaire? 

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Le PS n’est plus qu’ ”une officine de propagande” expliquait Jean-Luc Mélenchon en 1991 au Quotidien de Paris, puis ajoutait que « le seul parti qui réhabilite la politique, c’est le Front national ».

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Copé, Kosciusko-Morizet et Juppé condamnés pour avoir accusé Mélenchon d’accointances antisémites

 
 
Jean-Luc Mélenchon, lundi 25 juin 2012, à Paris.
Jean-Luc Mélenchon, lundi 25 juin 2012, à Paris. AFP/THOMAS SAMSON

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi 12 mars Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Alain Juppé à 1 000 euros d’amende chacun, avec sursis, pour avoir taxé publiquement Jean-Luc Mélenchon d’« accointances antisémites », en juin 2012. Ils sont également condamnés à 1 000 euros de dommages et intérêts chacun au titre du préjudice moral.

A l’époque, Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Juppé et Jean-François Copé avaient successivement mis en cause l’ancien coprésident du Parti de gauche pour ses liens avec le compositeur grec Mikis Theodorakis, auteur de déclarations antisémites en 2003, en accusant les juifs d’être « à la racine du mal ».

Le 15 juin 2011, M. Mélenchon avait décidé de relayer sur son blog un appel lancé par le compositeur contre le régime d’austérité imposé à la Grèce.

 

Le compositeur Mikis Theodorakis (à droite), accueille le premier ministre grec, Alexis Tsipras, chez lui, en février 2015.

Le 11 juin 2012, Mme Kosciusko-Morizet avait ainsi taxé, sur France 2, M. Mélenchon d’accueillir « sur son site, des gens qui font profession d’antisémitisme ». Le lendemain, au micro de France Inter, Alain Juppé l’avait accusé d’« entretenir des relations sulfureuses avec certaines personnalités (…) qui prônent l’antisémitisme ». M. Copé fermait le ban le surlendemain en reprochant au coprésident du Front de gauche de « [cautionner] des propos qui ne sont pas les nôtres », citant « l’antisémitisme ».

M. Mélenchon a depuis nié avoir eu connaissance, à l’époque, des déclarations faites par M. Theodorakis en 2003. « Nous ne savions rien des propos qu’il a tenus au soir de sa vie concernant les Juifs », était-il alors inscrit sur la page d’accueil du site du Front de gauche.

A la suite de cette affaire, Jean-Luc Mélenchon avait réclamé 1 000 euros de dommages et intérêts à Mme Kosciusko-Morizet et à M. Juppé, et 5 000 euros à M. Copé. Le parquet avait suggéré la relaxe, estimant que les propos visés ne dépassaient pas le cadre de la liberté d’expression.

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Source : lemonde.fr

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Armand

@  » A la suite de cette affaire, Jean-Luc Mélenchon avait réclamé 1 000 euros de dommages et intérêts à Mme Kosciusko-Morizet et à M. Juppé, et 5 000 euros à M. Copé. –  »

5000 euros pour monsieur Copé , aprés il ose dire qu’il n’est pas antisémite ? ah ah ah