Si l’information publiée par le très sérieux site israélien d’informations « nrg » se confirmait, ce serait un véritable retournement de situation dans l’histoire des rapports de forces aux Nations-Unies.  La Russie pourrait bien utiliser son veto au Conseil de sécurité des Nations Unies pour contrecarrer les résolutions anti-Israël, selon un diplomate israélien qui a requis l’anonymat. Ce dernier a accompagné le Premier ministre Binyamin Netanyahou à Moscou la semaine dernière.

« Ne serait-ce qu’imaginer une résolution contraignante pour Israël, adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU sur un accord futur israélo-palestinien, sans que les Etats-Unis ne s’y opposent, c’est déjà improbable », estime ce diplomate, « alors envisager que dans ce contexte, la Russie vole au secours d’Israël, rendez-vous compte ! ».

Nul ne sait si l’option d’un véto russe a été abordée au cours de la dernière visite de Netanyahou à Moscou la semaine dernière. Mais l’empressement de Vladimir Poutine à l’égard du couple Netanyahou a été remarqué par tous. Poutine, pas vraiment réputé pour ses débordements affectifs,  n’a pas hésité à embrasser son invité, les réunions entre les deux hommes ont duré bien plus longtemps que prévu (4 heures) par le protocole. Surprise également lorsque Poutine a entrainé son hôte pour une visite impromptue des salles du Kremlin. Et que dire de la délicate attention du maitre de la Russie, lorsqu’il offrit un bouquet de fleurs à Sara Netanyahou avant d’aller assister à 3, à un spectacle du Bolchoï.

A Jérusalem, on interprète tous ces signaux comme un signe de reconnaissance de la part de Poutine à l’égard du seul état occidental qui n’a pas restreint ses contacts avec la Russie depuis son conflit ouvert avec l’Ukraine. Israël a réussi la prouesse de conserver dans le même temps, des liens très étroits avec Kiev. Par ailleurs, la coordination  de Tsahal avec l’armée russe en Syrie se passe aussi bien que possible. Autant de facteurs qui laissent la porte ouverte à une surprise diplomatique russe à l’ONU, en cas de coup dur contre Israël.

Toutefois, le fonctionnaire cité par « nrg » a relativisé sa déclaration, estimant que les chances d’un véto russe étaient « très faibles ». L’autre décryptage envisagé est plus terre à terre : Le niveau de respect témoigné par le président russe envers Netanyahou au cours de sa visite à Moscou était certes sans précédent, mais reflétait simplement le profond désir de la Russie de renforcer sa relation avec Israël.

coolamnews

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