Mort du puissant parrain du terrorisme d’Etat et de l’hégémonie islamiste

 

 

Le raid audacieux et spectaculaire des Américains contre le général Qasem Soleimani et ses complices chiites est une nouveauté et une grande première dans la confrontation contre l’Iran car le président Trump a frappé au sacro-saint du régime islamique. Il a osé tué un membre politico-militaire d’un Etat souverain, membre de l’ONU.

Le deuil national de 3 jours décrété en Iran prouve l’importance du rôle de Soleimani dans la gestion et sa responsabilité majeure dans les affaires stratégiques et militaires au Moyen-Orient. Le bras droit de Khamenei était désigné comme le prochain président du régime islamiste.

Ce raid était prévisible et légitime devant l’assaut des manifestants contre l’ambassade américaine à Bagdad, et il intervient après l’élimination, le 26 octobre 2019, d’Abou Bakr al-Baghdadi.

Aucun pays en Europe, et notamment la France, n’a pas eu l’audace politique ni le courage militaire d’éliminer ces chefs terroristes qui depuis des décennies sèment la terreur au Moyen-Orient et ailleurs.

Il est d’ailleurs étonnant que l’Europe garde le mutisme et préfère évoquer les risques d’un nouvel embrasement au lieu d’être solidaire du combat des Américains contre l’Axe du Mal.

Cette attitude prouve que le président Trump n’a pas consulté ses alliés européens. Depuis le Sommet de Biarritz, il semble que son homologue français tient rancune…

Ce dernier raid comme les précédents nécessite une préparation logistique minutieuse sur le terrain, suivant à la loupe et par des moyens électroniques sophistiquées tous les déplacements et les itinéraires du général iranien.

Avec un renseignement précis et de qualité tout passe au crible et au moment opportun on attaque la cible sans hésitation, sans regrets, ni remords.

Dans ce contexte, il est regrettable que des médias et une partie de l’opinion américaine, pour des raisons surtout électorales, reprochent au Président Trump de ne pas consulter préalablement le Congrès et de provoquer une guerre inutile et dévastatrice avec l’Iran.

Quelle différence y-a-t-il avec un Ben Laden ou un Baghdadi ? Ne sont-ils pas, comme Soleimani de cruels et mégalomanes terroristes notoires dont le devoir du monde libre est de les éliminer ?

Le combat contre un chef terroriste sanguinaire ne peut être mené par un débat parlementaire ou par une consultation juridique préliminaire. Le terroriste devrait être neutralisé bien avant son acte meurtrier.

C’est une règle morale dans le judaïsme signifiant que toute personne est autorisée à se défendre et à sauver sa peau au prix de la vie de ceux qui la mettent en danger. C’est la raison d’être de la légitime défense.

Ainsi, depuis la première Intifada de 1988, Israel adopte la stratégie de « liquidation » des chefs terroristes tels que Yehi Ayache, Ahmed Yassin, Rantisi et Imad Moughniyeh.

La mort du cerveau macabre des opérations des Gardiens de la Révolution a sans doute soulagé des milliers de familles en Israel, aux Etats-Unis, en Argentine et ailleurs. La liste de ses victimes est longue et douloureuse et elle comprend également des musulmans sunnites, des kurdes et des chrétiens et plusieurs millions de réfugiés rescapés des massacres.

Depuis 1982, cet homme a les mains souillées de sang de nombreux innocents, femmes, enfants et vieillards. Depuis deux décennies, il est recherché par tous les services de renseignements occidentaux et sa tête a été mise à prix.

Son élimination a stupéfait l’Europe et de nombreux observateurs qui pensaient que l’Etats-Unis avaient quitté honteusement notre région.

La veille, les Ayatollahs avaient ridiculisé le président Trump en se moquant cyniquement des capacités militaires des Etats-Unis. Sa mort est donc un coup très dur pour l’Iran, pour le Hezbollah et toutes les milices chiites dont Soleimani était leur chef.

Ce raid est un avertissement sévère aux Ayatollahs, à Nasrallah, et à tous les chefs du terrorisme islamique. Il a changé la donne géopolitique au Moyen-Orient et bouleversé toutes les cartes.

Le général Qasem Soleimani fut le stratège de la terreur contre les régimes arabes sunnites et l’architecte de l’expansion de l’hégémonie iranienne. Selon sa doctrine, les premières lignes de défense de son pays passent par le Liban et la Palestine.

En obligeant Israël à faire face aux menaces quotidiennes sur ses frontières Nord et Sud, une éventuelle attaque israélienne contre l’Iran s’écarte de plus en plus.

La lutte contre Israël constitue également un important recrutement dans la longue bataille contre « l’arrogance occidentale qui a implanté l’entité sioniste au cœur du monde musulman et de l’islam. Ainsi, la libération de Jérusalem est assurée car elle est devenue une priorité absolue dans l’ordre du jour de la Révolution islamique ».

De ce fait, l’Iran offre un nouvel ordre mondial et une alternative aux peuples arabes et musulmans en détresse.

Depuis le début de la Révolution islamique en 1979, le régime a utilisé plusieurs moyens en sa disposition pour terroriser le monde. Les gouvernements en occident ont essayé plusieurs approches pour négocier avec le régime iranien y compris l’apaisement, les négociations et les sanctions.

Pourtant le gouvernement iranien n’a pas été dissuadé par la mise en œuvre des tactiques de terreur, et n’a pas été convaincu de mettre fin à son programme nucléaire à des fins militaires.

Au contraire, durant ces 40 dernières années le gouvernement iranien a été en outre encouragé par l’incapacité de l’occident de dissuader l’ordre du jour de la Révolution islamique.

Au fil des ans, Soleimani a développé à Bagdad, à Damas, à Beyrouth et au Yémen, un réseau de miliciens, inspiré du modèle du Hezbollah, formé durant les années 1980. Pour eux, il est en effet un héros national légendaire, une idole ; ils l’admirent, le vénèrent et ont terriblement peur de lui.

Soleimani occupe un rang égal aux chefs des armées et il possède carte blanche du chef suprême Khamenei sur l’ensemble de ses actions au sein de la force Al-Qods pour la conquête de Jérusalem.

Le roi démoniaque de la terreur religieuse est certes mort mais dans la jungle du terrorisme nul n’est irremplaçable, même le chef suprême des “fous de Dieu” Hassan Nasrallah. Ces jours-ci, dans son bunker, il devrait craindre, plus que jamais, d’être la prochaine cible.

Toutefois nous devrions prendre les menaces iraniennes au sérieux et adopter un profil bas. Toute la cacophonie des anciens généraux, politiciens et journalistes sur les plateaux de télévision concernant les capacités de Tsahal et du Mossad, comme d’ailleurs la crainte de représailles est inutile. Il s’agit d’une opération exclusivement américaine dont Israel a été prévenu préalablement.

Bien que la président Trump tente d’apaiser les esprits, la vengeance et des représailles sont à prévoir non seulement contre le « Grand Satan », l’Amérique, mais aussi contre des ambassades israéliennes et des institutions juives à l’étranger. D’ores et déjà, Jérusalem a pris toutes les mesures nécessaires contre tout scénario possible.

Certes, le cercle infernal du terrorisme ne sera pas éradiqué du jour au lendemain et les prochains attentats spectaculaires seront pénibles et très douloureux. Toutefois, la panique et la crainte sont des mauvais adages.

Les Gardiens de la Révolution, le Hezbollah comme le Hamas et ses commanditaires iraniens doivent parfaitement savoir que chaque crime est suivi, tôt ou tard, par un châtiment exemplaire.

Nul chef terroriste ne pourra être épargné. !

jcpa-lecape.org

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Bonaparte

Un criminel exécuté .

Ce n’est que justice .

Nous vivons dans un monde de lâches et de soumis .

L’ Amérique de Trump et Israël avec Bibi sauvent l’honneur des pays dit ‘ libres  » .

Max Benchetrit

Heureusement que les États Unis n’ont pas averti leurs alliés européens, avec les fuites très probables, on aurait raté la cible.

Élie de Paris

Voilà.
Nous devrons nous attendre à des attentats sur les civiles, bien entendu. Proies faciles.
Uberisation du terrorisme.
Même une chute sur peau de banane sera revendiquée.
À cela, il faudra reprendre ces frappes isolées, jusqu’à ce qu’excedé, du peuple iranien sorte un mouvement qui sape et pulvérise cette secte de monstres privilégiés des gardiens de la révolutions, qui rappelle étrangement les cadres du parti nazi qui avaient été l’ossature du Reich guerrier et ethnicide du diable moustachu…
L’empathie pour le « heros » massacreur va rapidement s’estomper.
Détruire l’infrastructure nucléaire est dans les tuyaux. Viendra la reconstruction, où tout le monde trouvera son compte.
Et comment ne pas percevoir dans le présent et futur immédiat une réelle mise en garde envers le Kim jung nord-coréen, persuadé qu’il n’y a plus rien dans l’entrejambe US ? Détrompé par Trump.
L’exemple visuel vaut bien plus que les promesses virtuelles.
Tout se déroule exactement selon le Scénario.