Mireille Mathieu éreinte Emmanuel Macron sur l’Ukraine

« Pas la carrure » : proche de Vladimir Poutine, Mireille Mathieu éreinte Emmanuel Macron sur l’Ukraine

Très proche de Vladimir Poutine, la chanteuse Mireille Mathieu a répondu aux questions de Var Matin sur la guerre en Ukraine, dans une interview publiée ce jeudi.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Mireille Mathieu se fait discrète, évitant de prendre la parole sur un sujet qu’elle juge « politique ». Il faut dire qu’elle entretient une relation particulière avec Vladimir Poutine, l’un de ses plus grands fans, et apprécie beaucoup la Russie. Interviewée par Var Matin ce jeudi, la chanteuse a rappelé qu’elle n’attendait que la paix.

« En ce moment, j’entends « missiles, drones » »… Pas « paix » »… Mais où va-t-on ? », interroge-t-elle. « J’attends un médiateur de la carrure d’un Mandela pour provoquer une éclaircie. Hélas, je doute que ce soit Emmanuel Macron… »

« Ce serait politique et je ne veux pas de cela »

Et aimerait-elle chanter pour soutenir le peuple ukrainien ? « Ce serait politique et je ne veux pas de cela. Pas plus qu’en Russie, même si j’aime ce grand peuple, comme je vous l’ai déjà dit l’an dernier », a répondu la chanteuse.

La chanteuse avait donné sa première interview depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine à Var-Matin, l’été dernier. Habituée des concerts sur la place Rouge, à Moscou, la chanteuse – très appréciée en Russie – s’était confiée sur sa relation avec le président russe : « Ma relation avec lui est différente de celle du simple chef d’État, puisqu’il m’a accueillie personnellement plusieurs fois lorsque je chantais là-bas. »

En 2008, Mireille Mathieu avait donné un concert au Kremlin, devant Vladimir Poutine et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, décédé en 2011. La chanteuse de variété française avait qualifié la rencontre de bonne surprise inattendue, heureuse d’avoir pu s’entretenir avec eux, comme le rappelle La Dépêche.

Quelques années plus tard, Mireille Mathieu s’est fait remarquer dans les médias. La chanteuse avait qualifié de « sacrilège », l’action anti-Poutine des jeunes femmes du groupe de punk rock russe Pussy Riot organisé dans une cathédrale.

JForum avec Rédaction JDD