La Mimouna est une fête que j’apprécie énormément. C’est une fête lumineuse et optimiste.

La Mimouna est une coutume suivie par les Juifs du Maroc et ceux de l’ouest de l’Algérie.

 

Ses origines ne sont pas très claires :

  • La Mimouna viendrait du mot Emouna, croyance en hébreu, croyance en la venue du Messie.
  • La Mimouna viendrait du mot Mimoun, chance en arabe.
  • La Mimouna viendrait du rav Mimoun, le père de Maimonide, le rav Mimoun qui serait décédé ce jour-là et comme ce n’était pas la coutume de se rendre sur la tombe des Saints le mois de Nissan, ce jour serait dédié à son souvenir.

Le soir de la fête, chez nous, on met sur la table de la farine dans laquelle on a planté sept gousses de fèves, du beurre, du « petit lait », du levain, des confitures, une assiette avec des pièces anciennes. Des épis de blé.

On mange du couscous au beurre, roulé à la main par ma maman, et avant par ma grand-mère, et sans doute par mon arrière-grand-mère. Chez les Marocains, pas de couscous mais des moufletas, de délicieuses crêpes.

En Israël, cette coutume est presque devenue une fête nationale.

« תרבחו ותסעדו », Que la Réussite soit avec vous!

En souvenir de mes parents Jeannine et Alfred Samoul. Que leur mémoire soit source de bénédiction.

RacRachel Samoul pour kefisrael.com

 

 

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Bonaparte

@  » La Mimouna est une coutume suivie par les Juifs du Maroc et ceux de l’ouest de l’Algérie  » .

Eh bien nous les Juifs tunisiens célébrons Rabbi Meïr aussi  » lumineuse et optimiste  » que la Mimouna .

 » Meïr baal Haness et Rabbi Meïr

La croyance populaire associe ces pratiques à Rabbi Meïr le Tanna. En effet, le Talmud rapporte que, venu libérer sa belle-sœur des geôles romaines, Rabbi Meïr offre au gardien une somme d’argent conséquente dont une partie servira à apaiser le pouvoir romain. Comme le geôlier s’inquiète de son devenir quand l’argent aura été épuisé, le Sage lui prescrit de dire Elaha deMeïr aneni (« Dieu de Meïr, réponds-moi ») en cas de besoin et lui en prouve l’efficacité en se faisant attaquer par des chiens de garde qui le laissent tranquille sitôt la formule prononcée .

La tradition rabbinique retient fortement cette image du rabbin intercesseur, donnant lieu à la coutume du Baal Shem Tov (dont une forme plus ancienne avait déjà été décrite dans le Midrash Talpiot du rabbin ottoman Eliyahou Hacohen)1, ainsi qu’à celle des Juifs de Tunisie, qui lisent une compilation des enseignements de Rabbi Meïr lors de sa hiloula afin que leur récitation augmente le mérite du Sage . La célébration de cette hiloula à la date du 14 iyar est instituée en 1867, lors de la fondation par la communauté de Tibériade d’un centre d’études sur le lieu supposé de la sépulture de Rabbi Meïr, également identifié au Tanna  » .

Asher Cohen

Comme toute la célébration de Pessah, la Mimouna est chargée de symboles. Pessah zman hérouténou, le temps de notre Liberté. D’abord la douceur de vivre avec le couscous au beurre et sucré, ou au miel, une caractéristique des Juifs et qu’on ne trouve pas chez les arabes. Ensuite l’optimisme, autre caractéristique spécifique des Juifs, avec l’épi de blé pour la récolte à venir, les fruits et légumes en abondance sur la table, le poisson roulé dans la farine pour la pêche abondante, l’argent sur la table pour la richesse, le miel pour la douceur de l’année à venir, la boule de pâte levée pour la fin de l’interdiction du hametz, la mouna, brioche aux fruits confits et raisins secs de Turquie, et la bénédiction du pain Juif levé, etc… A une certaine période, l’année Juive ne commençait pas en automne mais au printemps avec Nissan. Toute cette symbolique permet de relier mimouna avec emouna, croyance et foi dans l’année à venir. et les symboles agricoles évoquent l’Israël Antique et Biblique. On ne voit pas en AFN islamique de dhimmis Juifs cultivant la « terre d’islam ».