L’ONU Rapporte des milliers d’arrestations à Gaza

Guerre Israël-Hamas : L’ONU Rapporte des Milliers d’Arrestations à Gaza et Condamne-les soi-disant Mauvais Traitements des Détenus

L’Office des Nations unies a révélé que des milliers d’hommes ont été arrêtés par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le début du conflit avec le Hamas. Ces détentions s’accompagnent de conditions déplorables et de mauvais traitements, dénoncés comme pouvant constituer des actes de torture, selon le représentant du Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés, Ajit Sunghay.

Certains détenus ont rapporté avoir été victimes de violences, d’humiliations, et de traitements inhumains, le tout dans des endroits non identifiés et sur des périodes allant jusqu’à 55 jours. Ajit Sunghay souligne que certains d’entre eux ont été maintenus les yeux bandés pendant des périodes prolongées, allant jusqu’à plusieurs jours consécutifs. Un détenu aurait déclaré n’avoir eu accès à une douche qu’une seule fois au cours de ses 55 jours de détention, tandis que d’autres auraient été libérés avec seulement des couches, selon les informations recueillies.

En réaction à ces allégations, l’armée israélienne a assuré que les personnes détenues étaient traitées conformément au droit international. Elle a expliqué que les individus arrêtés étaient suspectés d’être impliqués dans des activités terroristes et étaient interrogés en conséquence. L’armée a ajouté que les individus non liés à des activités terroristes étaient libérés, mais a souligné la nécessité fréquente de fouiller les vêtements des suspects pour des raisons de sécurité. Les vêtements seraient restitués lorsque cela est possible.

Il est impératif de traiter les prisonniers conformément au droit international, une pratique essentielle qui garantit le respect des droits fondamentaux des individus. Cependant, il aurait été souhaitable que l’ONU manifeste une mobilisation similaire envers les otages actuellement retenus à Gaza. Ces otages, en tant que civils, sont victimes d’enlèvements constituant un crime flagrant. Il est regrettable que l’ONU n’ait pas condamné de manière explicite ces actes, qui représentent une violation flagrante des droits humains.

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