L’Iran aurait transféré des S-300 dans le golfe Persique au milieu de tensions avec les Etats-Unis (VIDEO)

 

© AP Photo / Ebrahim Noroozi
MOYEN-ORIENT

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Ces informations surviennent quelques semaines à peine après le déploiement par les États-Unis d’un groupe de frappe de porte-avions et d’une force opérationnelle de bombardiers dans le golfe Persique, dans ce que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche John Bolton a décrit comme « un message clair et sans équivoque » à l’Iran.

Une vidéo est apparue sur les médias sociaux montrant des véhicules iraniens transportant ses systèmes de défense antiaérienne S-300 et d’autres équipements militaires vers la ville côtière d’Asaluyeh, dans la province de Bushehr, dans le sud du pays, débouchant sur le golfe Persique.

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L’armée du pays n’a pas encore confirmé ou démenti le redéploiement des systèmes anti-missiles.

Ce développement présumé intervient alors que les tensions avec les États-Unis se dissipent, bien qu’ils aientrécemment envoyé le groupe de frappe aéronaval du USS Abraham Lincoln et une force opérationnelle de bombardiers dans le Golfe pour envoyer un message à Téhéran.

Les hauts responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que la République islamique ne cherchait pas la guerre avec les États-Unis, mais continuerait à résister aux pressions.

Le ministre des Affaires étrangères du pays, Javad Zarif, a déclaré à CNN que Washington jouait « à un jeu très, très dangereux » en renforçant sa présence militaire dans la région.

«Le fait de disposer de tous ces moyens militaires dans une petite voie navigable est en soi sujet aux accidents, en particulier lorsque des personnes s’intéressent (à provoquer des) accidents. Il faut donc faire preuve d’une extrême prudence et les États-Unis jouent un jeu très, très dangereux », at-il déclaré.

Les relations entre l’Iran et les États-Unis ont été exacerbées par le retrait unilatéral de Washington de l’accord nucléaire de 2015 et la réintroduction de toutes les sanctions contre Téhéran.

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Le 8 mai 2019, soit exactement un an après le retrait des Etats-Unis, le président iranien Hassan Rouhani a annoncé que l’Iran suspendrait partiellement ses obligations en vertu de l’accord. Les cinq signataires restants – la France, la Russie, l’Allemagne et la Chine – ont été 60 délai de jour pour prendre des mesures pour assurer les intérêts de Téhéran face aux sanctions américaines.

sputniknews.com

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