Même si les solutions divergent, tout le monde dans la classe politique israélienne et notamment au gouvernement admet que la situation qui prévaut le long de la clôture de sécurité n’est plus supportable.
Le Hamas a choisi de poursuivre sa politique de provocations et de harcèlements, et les tentatives d’incursions terroristes se multiplient parallèlement aux lancers de ballons piégés qui atteignent maintenant des zones éloignées de la bordure.
Pour la première fois, le ministre de la Défense Avigdor Lieberman reconnaît que la situation a atteint un point de non-retour et qu’il faut asséner un coup magistral au Hamas.
Voici ce qu’il a répondu à ce sujet lors d’une interview qui paraît dimanche dans Yediot Aharonot:
“Avant d’entrer en guerre à Gaza il faut d’abord tenter toutes les autres options, car lorsque l’on envoie des soldats au combat, on sait que certains ne reviendront pas. Nous avons donc le devoir de chercher d’abord toutes les autres options. Lorsque je suis entré au ministère j’avais fait savoir qu’Israël ne peut pas se payer le luxe de guerres choisies. Nous ne devons faire la guerre que lorsqu’il n’y a plus d’autres possibilités. Ces dernier mois, nous avons fait tous les efforts et remué chaque pierre, mais le cap de l’obligation est désormais atteint. Le Hamas a fait de la violence le long de la clôture une arme stratégique en espérant éroder notre dissuasion. Par ces incessantes provocations, il tente de faire pression sur la population israélienne ainsi que sur le gouvernement. La fourniture de carburants ne changera rien à la situation. Le Hamas est déterminé à poursuivre cette politique de violences afin d’obtenir la levée du blocus mais sans arriver à un accord sur la restitution des dépouilles de nos soldats et la libération des deux détenus israéliens, sans procéder à son désarmement, et bien-sûr sans renoncer à son objectif final qui est la disparition de l’Etat d’Israël. Cette situation est devenue impossible. Nous sommes arrivés à l’instant où il faut frapper le Hamas de la manière la plus dure possible. Il faudra proposer cette solution au cabinet de sécurité, qui prendra la décision”.
Dimanche matin, lors de le séance des ministres du Likoud, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a fait une déclaration qui va dans ce sens. “Nous sommes proches d’une politique d’un autre genre face à la bande de Gaza , faite de coups très durs assénés au Hamas”.
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