Le président français Emmanuel Macron a rendu dimanche un ultime hommage à Simone Veil, qui entre au Panthéon aux côtés de son mari.
“Avec Simone Veil entrent ici ces générations de femmes qui ont fait la France sans que la nation leur offre la reconnaissance et la liberté qui leur étaient dues. Qu’aujourd’hui par elle justice leur soit à toutes rendue”, a-t-il affirmé lors de son allocution.
Avec Simone Veil entrent ici ces générations de femmes qui ont fait la France sans que la nation leur offre la reconnaissance et la liberté qui leur étaient dues.
Qu’aujourd’hui par elle justice leur soit à toutes rendue. #SimoneVeil https://t.co/2dTVIDTuqQ— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 1, 2018
“Il existe une vérité de l’Histoire, et la vérité du martyre juif fait aujourd’hui partie intégrante de l’Histoire de France comme en fait partie l’épopée de la Résistance”, a souligné le chef de l’Etat.
Grande figure de la vie politique française, académicienne, Simone Veil était rescapée des camps de la mort, où elle avait été déportée à 16 ans, et incarnait également pour les Français la mémoire de la Shoah.
En 2007, devant l’Assemblée générale des Nations unies, l’ancienne ministre de la Santé avait mis en garde le monde contre le négationnisme et l’islamisme radical.
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Comme Simone Weil, l’autre, la convertie, la voici la nôtre, momifiée à jamais, sous la croix de ce sein borgne qui lorgne vers le ciel.
Il faut concéder, pour une fois, et au delà des enfants ignorants de leur sublime origine, que le président a dit juste.
Le Martyre des Juifs, en France, fait partie de l’Histoire de cette France. Ne mourrons nous pas d’acheter du pain et du vin, un vendredi midi, porte de vin cène, pour sangtifier shabbath ?
Pardonne lui, Seigneur, il ne sait pas ce qu’il dit…
« LE HASARD CRUEL DE L’HISTOIRE
Hier,17 tamouz – La France s’enorgueillit de faire entrer au Panthéon les dépouilles de Simone Veil et de son époux. Le nom du monument, Panthéon, vient du grec πάνθειον, qui signifie « de tous les dieux ».
Ses constructeurs se sont inspirés du panthéon d’agrippa à Rome .Ce sera l’église sainte Geneviève jusqu’à la révolution française et en haut de l’édifice s’étire la croix chrétienne.
Le 17 Tamouz est le jour qui commémore la prise de Jérusalem qui a précédé la destruction du temple. Ce jour est aussi le premier d’une période de deuil national de trois semaines qui précède Tich’a Béav.
Outre les autodafés et les exactions contre le peuple juif qui eurent lieu, c’est aussi ce jour-là qu’une statue est introduite dans le beth hamikdach.C’est ce même jour où Moise casse les tables de la Loi en voyant son peuple adorer le Veau d’or.
Aujourd’hui par un curieux hasard, par une ironie terrible du sort, à l’inverse, c’est une nechama juive qui entre dans une église pour y être sacralisée.Les autorités et la famille auraient pu simplement y ramener quelques poignées de terre en guise de dépouille, à titre symbolique (comme pour d’autres).
Mais au lieu de cela il aura fallu déterrer les corps et les transporter. D’aucuns me répondront qu’elle fut rescapée des camps et que ce seul fait doit forcer le respect. Et ils auront raison aussi. Mais entendre le grand rabbin de France, flagorneur en chef des juifs de cour, venir déclarer devant la presse: « avec Simone Veil entrent aussi au panthéon tous les déportés de France » (!!!!!) Insupportable! En vertu de quelle légitimité cet individu s’arroge-t-il le droit de parler au nom des victimes juives de la collaboration au nazisme ?
Ce jour est suffisamment terrible pour le Am ISRAEL pour ne pas rajouter à l’innommable la récupération spirituelle de ceux partis en kiddouch hashem ! Non! Avec Simone Veil n’entrent pas dans cette église,sous une croix, ceux qui ont loué, au seuil des chambres à gaz et des fours crématoires, leur emouna, leur attachement indéfectible à leur foi, leur histoire et leur terre ISRAEL.
Ne salissez pas leurs mémoires avec vos fausses déférences et votre avilissement au culte chrétien, monsieur Korshia.
Empanthéonisez vous, si cela sied mieux à votre assimilation, mais ayez au moins la décence et le respect de ne pas citer nos victimes à vos fins d’indignité.
Aujourd’hui entre dans l’église une neshama juive et après le discours pompeux, plein d’emphase, de Macron, sonnera le glas du judaïsme français, de Auschwitz à l’église Sainte geneviève….du kaddish à la marseillaise………Hier c’était le 17 Tamouz ……… »