Italian Premier Mario Draghi meets the media in Rome, Tuesday, July 12, 2022. Premier Mario Draghi insisted Tuesday his government was able to continue working despite tensions with the 5-Star Movement, but he warned that it can’t function if coalition members make ultimatums. Draghi briefed reporters after meeting with unions on the government’s latest efforts to mitigate the effects of soaring inflation and high energy costs on workers, families and industries. (Mauro Scrobogna/LaPresse via AP)

Le président italien Sergio Mattarella a rejeté jeudi l’offre de Mario Draghi de démissionner de son poste de Premier ministre dans le but d’éviter une crise politique qui perturberait les marchés financiers et pourrait conduire à des élections à l’automne. La décision de Mattarella, qui n’est pas sans précédent dans le système politique byzantin italien, laisse la porte ouverte à une solution qui verrait Draghi diriger le gouvernement jusqu’aux élections prévues début 2023.

L’Europe dans la tourmente, l’euro fléchit

Les turbulences politiques de l’Italie surviennent alors que l’Europe est aux prises avec une crise énergétique causée par la réduction des exportations de gaz par la Russie au milieu de sa guerre en Ukraine, attisant les craintes d’une récession. L’Union européenne, dont les industries sont fortement dépendantes du gaz russe, a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2023 dans de nouvelles projections. L’euro est repassé sous la parité avec le dollar américain après l’annonce de la démission de Draghi.  « Les marchés reflètent l’instabilité qui persiste depuis un certain temps », a déclaré Martina Carone, analyste politique pour YouTrend. « Si même Mario Draghi est devenu une victime des jeux d’échecs politiques de l’Italie, qui pourrait jamais être à l’abri de ceux-ci? » Draghi pourrait décider d’un nouveau vote de confiance qui , sans majorité , mènerait à des élections à l’automne

En Israël

On se souviendra que les élections à venir en Israël seront les cinquièmes en deux ans et sont liées précisément à cette nécessaire coalition majoritaire. Les pays européens, si prompts à se moquer de l’agitation israélienne, risquent de découvrir à leur tour le prix de la démocratie. Avoir « tenu » un an avec des partenaires aussi hostiles que « Ra’am » restera à l’actif de Bennett comme une leçon ultime de démocratie. Le prix de plus en plus élevé de cette alliance contre nature a causé sa chute, pour le meilleur, espérons-le.

Jforum – Bloomberg

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