Les familles d’otages se joignent aux manifestants
Dans une manifestation d’une ampleur sans précédent depuis le 7 octobre, des milliers de manifestants se sont réunis à Jérusalem pour exiger la démission du gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et la libération des otages détenus à Gaza. À Tel Aviv, un tournant dramatique a été observé alors que l’organisation principale de soutien aux familles des otages israéliens a annoncé qu’elle se retirait de ses rassemblements habituels pour se joindre aux manifestations antigouvernementales à un autre endroit proche, abandonnant ainsi ce qui était autrefois connu sous le nom de Place des Otages.
Eli Albag, dont la fille Liri est une otage, a déclaré lors d’un discours poignant : « C’est le dernier Shabbat où nous serons ici. On ne se retrouvera plus ici, on sera dans la rue… c’est le moment où on éteint les lumières. » Cette déclaration marque un changement significatif dans la dynamique des manifestations, soulignant l’urgence et la détermination des manifestants à faire entendre leurs revendications.
La manifestation de Jérusalem, qui a eu lieu dimanche soir, a été le point de départ d’une veillée de quatre jours devant la Knesset, le parlement israélien. Elle a été précédée par une manifestation antigouvernementale à Tel Aviv le samedi soir, qui a également attiré des milliers de participants. À Jérusalem, les manifestants ont tenté de bloquer une autoroute voisine et ont allumé des feux de joie dans les rues, tandis que certains ont installé des tentes pour camper dans la capitale. Les organisateurs estiment que 100 000 personnes ont participé à la manifestation, marquant ainsi un moment clé dans le mouvement de protestation.
Ces manifestations et leurs tactiques rappellent les jours qui ont précédé l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre dernier, déclenchant ainsi le conflit actuel. À cette époque, des manifestations hebdomadaires massives se déroulaient régulièrement à Tel Aviv, rassemblant plus de 100 000 personnes dans les rues pour protester contre le gouvernement de Netanyahu et ses atteintes présumées à l’indépendance du système judiciaire.
Les manifestants accusent le gouvernement de négligence lors des événements du 7 octobre et de son incapacité à obtenir la libération des otages restants, alors que plus de 100 ont été libérés lors d’un cessez-le-feu en novembre. La critique est également dirigée vers la Knesset, qui entamera une pause de six semaines à partir du 7 avril, jour marquant le sixième mois de la guerre. Les sondages montrent que le gouvernement actuel, en place depuis fin 2022, est impopulaire et perdrait les élections si elles avaient lieu aujourd’hui.
Moshe Radman, un leader du parti de la protestation à Jérusalem, a déclaré : « Tout d’abord, nous voulons des élections parce que nous pensons que ce gouvernement ne représente pas le public et, deuxièmement, nous pensons que ce n’est pas le bon moment pour faire une pause alors que les otages sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. »
La situation des otages reste préoccupante, avec plus de 130 d’entre eux toujours détenus à Gaza, dont une centaine seraient en vie. Les négociations entre Israël et le Hamas ont été interrompues et ont repris ces dernières semaines, mais aucun accord n’a été conclu jusqu’à présent. Le Hamas a rejeté les offres israéliennes de cessez-le-feu temporaire et de libération des prisonniers palestiniens en échange des otages, exigeant un cessez-le-feu permanent et un retrait total d’Israël de Gaza.
Les membres des familles des otages ont exprimé leur frustration et leur colère lors des manifestations. Einav Zangauker, dont le fils Matan est retenu captif, a déclaré : « Nous travaillerons pour vous remplacer immédiatement. Nous avons conclu que c’était le moyen le plus rapide de parvenir à un accord. … Nous manifesterons et exigerons votre éviction. Nous vous traquerons publiquement. »
Les leaders politiques de l’opposition ont également pris la parole lors des manifestations, critiquant le gouvernement pour son inertie et son inefficacité dans la gestion de la crise des otages. Itamar Ben-Gvir, ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, a quant à lui concentré ses critiques sur les organisateurs des manifestations, accusant certains groupes de semer la division et la discorde au sein de la société israélienne.
Alors que la pression sur le gouvernement continue de s’intensifier, la situation reste incertaine quant à la résolution du conflit et à la libération des otages.
Jforum.fr
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Il ne s’agit plus de « manifestations » mais de tentative de putsch pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
Tous les prétextes sont bons pour ces émeutiers qui veulent déchirer Israël une fois de plus, alors que le pays est en guerre et que des soldats tombent à Gaza.
Ce déchaînement de haine contre Bibi a eu lieu alors qu’il venait juste de quitter l’hôpital pour rentrer chez lui, c’est vraiment ignoble/indigne.
Parmi les salopards qui ont fait des déclarations odieuses, il y a encore et toujours, Lapid et l’infatigable Ehud Barak, les représentants de cette chienlit qui veulent imposer des élections, comme si Israël était une République bananière.
Il faudra arrêter et conduire au tribunal ces putschistes qui font honte à Israël.
Les familles/proches des otages pour qui nous éprouvons un très profond respect et une immense solidarité devraient s’éloigner de ces émeutes qui n’ont rien à voir avec leurs démarches légitimes en vue de faire libérer les captifs de Gaza.
Les entendre crier que Bibi ne fait rien pour leur libération est une grave injure.
Il faudra leur rappeler que les propositions faites récemment au Qatar, dépassent tous les seuils de concessions accordés par Israël.
Enfin, il faut répéter sans cesse que c’est le Qatar-Hamas-Ordures qui tirent les ficelles de l’intransigeance et qu’ils veulent faire perdre la guerre à Israël, en exigeant toujours plus, alors que le seuil de tolérance est déjà plus que dépassé….
Pourquoi cette folie des déchets collabos des déchets nazislamistes est autorisée ?
Il faut mettre tous ces collabos en prison. Tous sans exception.