Le nouveau secrétaire d’Etat américain Tony Blinken a annoncé que les Etats-Unis vont réintégrer le Conseil des droits de l’homme de l’Onu à Genève, comme membre observateur.

L’ancien président Donald Trump avait quitté cet organe qui est devenu une caisse résonance de l’antisionisme international avec des condamnations en série d’Israël alors que de nombreux de ses membres sont des dictatures ou des régimes totalitaires jamais inquiétés par cette instance onusienne.

Dans son annonce, Tony Blinken a dit : « Nous savons qu’il existe des failles au Conseil des droits de l’homme et qu’il est nécessaire de procéder à des réformes. Mais quitter le conseil comme l’a fait l’ancienne administration en 2018 n’a pas entraîné d’amélioration de la situation mais a provoqué un vide dû à l’absence de leadership américain qui a permis à des Etats non-démocratiques de prendre le contrôle de l’ordre du jour du conseil ».

Des propos qui seraient recevables si de nombreuses résolutions anti-israéliennes n’avaient pas été adoptées depuis très longtemps, bien avant 2018, lorsque les Etats-Unis étaient encore présents dans cet organe hautement politisé. Ce qui avait convaincu l’Administration Trump de quitter le conseil afin de lui retirer le peu de crédibilité qui lui restait.