« En cette veille de Yom Kippour, le Conseil des droits de l’homme doit se repentir » (ambassadrice israélienne au CDH)

Les délégués assistent à l'ouverture de la principale session annuelle du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies le 24 février 2020 à Genève
AFP PHOTO / Fabrice COFFRINILes délégués assistent à l’ouverture de la principale session annuelle du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies le 24 février 2020 à Genève

« En cette veille de Yom Kippour, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) devrait se repentir pour son parti pris anti-israélien, en abolissant sa pratique annuelle de condamner l’État juif au titre du point 7 de son ordre du jour permanent », a déclaré l’ambassadrice d’Israël auprès de l’ONU à Genève, Meirav Eilon Shahar.

« Mercredi, le peuple juif observera Yom Kippour. Au cours de ce jour, nous réfléchissons à l’année écoulée et je pense qu’il est vital que le Conseil des droits de l’homme en fasse de même », a indiqué l’ambassadrice au lendemain de l’ouverture de la 46e session du Conseil.

Meirav Eilon Shahar a ensuite énuméré les actions du CDH contre Israël en 2021 incluant quatre résolutions condamnant l’État juif, soit plus que celles adoptées contre tout autre pays. Le Conseil a également tenu une session spéciale sur Israël en mai et a voté une cinquième résolution établissant une enquête permanente, la première du genre, contre l’État hébreu, alors qu’aucun autre pays n’est soumis à une telle procédure.

« Rappelons-nous également que cette session extraordinaire a été convoquée tandis qu’Israël était attaqué par le Hamas », a encore dit l’ambassadrice, faisant référence à la guerre de 11 jours qui a opposé Tsahal et l’organisation terroriste en mai.

La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a également publié quatre rapports sur Israël et 31 communiqués de presse avec le Bureau des procédures spéciales, a poursuivi l’envoyée israélienne. « A ce niveau-là, il ne s’agit plus d’examen minutieux mais bien d’une véritable obsession », a-t-elle martelé.

Meirav Eilon Shahar a en particulier contesté l’initiative du Conseil de débattre des violations présumées des droits humains par Israël lors de chacune des trois sessions qu’il tient annuellement. Un débat qui a toujours lieu sous le point 7 de l’ordre du jour alors que les violations présumées des droits humains de tous les autres pays sont traitées sous le point 4 de l’ordre du jour.

Aucun autre pays n’a de point permanent de l’ordre du jour spécifiquement réservé pour faciliter sa condamnation.

i24NEWS  14 septembre 2021, 22:37

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