Dans une interview exclusive, le cofondateur de WhatsApp Brian Acton s’est confié sur son départ de Facebook en 2017.

Un système de « target » qui pose problème

C’est une nouvelle affaire qui tombe mal pour Facebook. On commencerait presque à croire, malgré les (très légères) amendes, que le réseau social de Mark Zuckerberg n’a pas retenu les leçons de l’affaire Cambridge Analytica.

Le site américain The Intercept dévoile ainsi que le réseau social classe ses utilisateurs d’une façon très poussée. Ce n’est rien de nouveau bien sûr, les publicitaires raffolent des profils très précis afin de toucher spécifiquement le public qu’ils souhaitent.

Et ce même si Facebook est déjà l’annonceur politique le plus important de son propre réseau. Très bien si vous aimez le football, les chevaux ou faire du shopping le dimanche matin dans les marchés bios.

Un peu moins si la catégorie dans laquelle on vous classe est de croire à la théorie (complètement dingue) du « génocide blanc », l’équivalent de ce que nous nommerions en France le « grand remplacement ».

C’est pourtant ce qu’ont découvert les journalistes, une catégorie désignée comme : « des personnes ayant exprimé un intérêt ou liké des pages relatives aux théories conspirationnistes du génocide blanc », dans laquelle étaient rangés 168.000 profils.

Le très mauvais contexte pour Facebook

Bon, il faut être honnête. Savoir qu’un réseau social classe ces internautes selon leur croyance en une théorie du complot est une mauvaise nouvelle n’importe quand.

Mais le phénomène s’accentue avec le contexte. Le 27 octobre dernier, un massacre a été fait à Pittsburgh, par un homme qui pensait que les juifs travaillaient justement à ce « génocide blanc ».

Bien sûr, Facebook , n’est pas le réseau favori de ces fanatiques. Il s’agissait de Gab qui a désormais été forcé de fermer. Mais l’existence même de cette catégorie montre que Facebook sait qu’ils sont là.

Le réseau social aurait rapidement fait le ménage après les avertissements des journalistes. Promis on ne les y reprendra plus…

> Lire aussi :  « J’ai vendu la vie privée de mes utilisateurs » déplore le cofondateur de WhatsApp

 

Seul souci, en 2017, ProPublica avait déjà repéré des catégories comme « comment brûler les juifs » ou « pourquoi les juifs ruinent le monde ». Le réseau social a aussi été accusé de permettre la discrimination.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Ajj

En parlant de réseaux, je suis très étonné du silence de Netanyahu et Trump sur SOROS. De réelles investigations devraient être diligentées sur ses actions… Une condamnation internationale d’entrave politique et soutien aux terroristes, sans réserve, DOIT être prononcé, si c’est le cas. CAR EN EUROPE, une vague antisémite sans précédent, est portée par différents partis d’extrêmes droites et gauches face à l’invasion de migrants en Croatie et en Espagne, sous label « plan Soros de remplacement ». C’est très grave et le silence n’est pas de mise. Il faut une impitoyable mise en cause du réseau Soros à tord ou à raison, mais il faut qu’on sache qui est qui !!??