L’adolescente y avait rédigé son journal, devenu l’un des récits emblématiques de l’Occupation, jusqu’à l’arrestation et la déportation de la famille.
La société d’aventure Escape Bunker a construit une réplique de cette annexe pour l’intégrer à un jeu grandeur nature dans lequel les participants sont des «résistants», prisonniers d’un bunker allemand dont ils doivent s’extirper, selon une pub du groupe mise en ligne sur YouTube.
Ce jeu de rôle, qui se veut une «expérience excitante» selon la société, qui facture 19,50 euros aux participants, s’est toutefois attiré les foudres de la fondation Anne Frank.
«C’est faire preuve de très peu d’empathie pour les survivants de l’Holocauste que d’utiliser cette annexe…dans le cadre d’un jeu d’évasion», a commenté dans un communiqué l’organisation chargée de préserver la mémoire d’Anne Frank.
Cité par les médias néerlandais, le patron de la société Escape Bunker, Thijs Verbene, a affirmé ne pas avoir eu «l’intention d’offenser» qui que ce soit avec ce jeu, proposé dans le Brabant (sud).
Anne Frank est décédée en 1945 à l’âge de 15 ans dans le camp de Bergen-Belsen quelques mois avant la fin de la Seconde Guerre. Publié deux ans plus tard, son journal s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires.
20minutes
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