Cette tablette de marbre blanc est la plus ancienne gravure connue des dix commandements. Elle va bientôt être mise en vente lors d’une enchère à partir de 250 000 dollars. L’histoire commence en 1913 à Yavne, en actuel Israël, lorsque des ouvriers travaillant à la construction d’une gare ferroviaire découvrent un morceau de marbre blanc de 63,5 sur 57 cm….

La pierre, lourde de 52 kilos et gravée de vingt lignes d’inscriptions non-identifiées, est alors donnée ou vendue à un homme qui la transforme en seuil de porte de sa cour intérieure.
En 1943, le fils du premier acquéreur vend cette pierre à l’archéologue Y. Kaplan, « qui reconnaît immédiatement l’importance de cet exemplaire extrêmement rare de cette table des dix commandements », rapporte dans un communiqué Heritage Auctions qui organise la vente aux enchères.
Car oui, en 1947, et avec l’aide de l’historien juif Yitzhak Ben-Zvi (devenu ensuite le deuxième président d’Israël entre 1952 et 1963), l’archéologue identifie clairement ce morceau de marbre comme le plus vieil exemplaire connu d’une gravure des dix commandements datant de l’époque romaine ou byzantine, aux environs de 300 à 500 avant J.-C.

Certaines de vingt lignes d’inscriptions en alphabet samaritain ont été effacées par le temps et l’usure.

Cette table des dix commandements avait sans doute été gravée dans le marbre pour orner l’entrée d’une synagogue de la ville de Yavne, ou Jabneel dans la bible.
Après la mort de l’archéologue Y. Kaplan à la fin des années 1990, la tablette de marbre est passée entre les mains du vendeur d’antiquités Robert Deutsch avant de rejoindre en 2005 la collection du Living Thorah Museum de Brooklyn, à New York.
Après avoir été exposé dans les bureaux d’Heritage Auctions à Dallas, New York, et Beverly Hills, ce morceau de l’Histoire sera mis en vente aux enchères à partir de 250 000 dollars le 16 novembre prochain.
Et si la vente, qui se tiendra à Beverly Hills, en Californie, est ouverte aux particuliers, le chanceux acquéreur de cette tablette reconnue « trésor national » aura l’obligation d’exposer l’objet au public, « là où tout le monde pourra en profiter », comme l’exige l’Autorité des antiquités d’Israël.

France 24 Louise Wessbecher

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blum

Pourquoi le LIVING THORA MUSEUM de Brooklyn vend-il pareil « trésor national »?