la journaliste fait passer les terroristes pour des héros

Un contributeur du Wall Street Journal a partagé de la propagande terroriste et des fausses nouvelles le 7 octobre

Personnel d’HonestReporting

Le 7 octobre a été une journée chargée pour la journaliste palestinienne Abeer Ayyoub, qui travaille pour le Wall Street Journal. Mais pas parce qu’elle était journaliste professionnelle.

La journaliste basée à Istanbul, originaire de Gaza et couvrant largement la région, a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour diffuser de la propagande terroriste et de fausses nouvelles, alors que le Hamas massacrait des milliers d’Israéliens.

Elle a également exploité les réseaux sociaux pour diffuser des insultes et des contenus antisémites visant à blanchir le Hamas.

Ses publications, ainsi que le fait qu’elle contribue au Middle East Eye, un journal qui déteste Israël , devraient sonner l’alarme dans la salle de rédaction du Wall Street Journal, une publication qui a toujours été un bastion des plus hauts standards journalistiques.

HonestReporting a déposé une plainte officielle auprès du journal.

Propagande du Hamas

Le 7 octobre, Ayyoub a publié une vidéo de propagande violente produite par la branche armée du Hamas, montrant des terroristes lynchant et exécutant des soldats israéliens près de la frontière avec Gaza.

Les visages des terroristes dans la vidéo sont floutés pour les protéger, contrairement à ceux des soldats israéliens. Mais Ayyoub ne se souciait probablement pas de savoir si les victimes étaient reconnues par leurs familles au cœur brisé , car elle a écrit une légende qui s’exclamait : « D’autres soldats israéliens capturés par le Hamas »

Ayyoub n’a rien dit à propos des massacres de civils israéliens ou des prises d’otages perpétrés par le Hamas ce jour-là. Elle a même semblé s’écarter de ces propos, dans une réponse grossière à Edi Cohen, expert des affaires arabes israéliennes.

Cohen a posté le message suivant en arabe : « Dans le Coran, Dieu a ordonné le respect des prisonniers. Les militants palestiniens les ont tués et violés. » Ayyoub a répondu : « Alors vous les respectez, bande de merdes ? »

Elle a également publié une photo de terroristes du Hamas conduisant un véhicule agricole israélien volé à Gaza, tandis que l’un d’eux montre le signe de la victoire :

Fausses nouvelles

Ayyoub a également partagé de fausses informations visant l’armée israélienne. Vers midi, le 7 octobre, elle a partagé un message affirmant qu’un haut commandant israélien avait été kidnappé :

Si Ayyoub avait eu le souci de l’exactitude des informations, elle aurait supprimé le message une fois qu’il a été révélé comme faux quelques jours plus tard. Mais la vérification des faits par les journalistes ne semblait pas la déranger ce jour-là.

Environ deux heures plus tard, dans ce qui semble être une passion incontrôlable pour humilier Israël dans ses heures les plus sombres, Ayyoub a également posté : « Je n’ai pas vu un seul soldat se défendre. Pourquoi ? Je pensais que vous aviez dit que c’était l’armée la plus forte du monde » :

Le sentiment anti-israélien d’Ayyoub est souvent caché derrière la façade de la langue arabe, ce qui le rend plus facile à dissimuler à ses patrons et collègues dans les médias occidentaux.

Par exemple, elle a répondu en arabe au message de solidarité d’Elon Musk avec Israël le 7 octobre, en lui disant de « manger de la m*rde » :

Un jour plus tard, elle a fait une référence inquiétante en arabe à « la mafia juive », en réponse à un message qualifiant le Hamas de « mafia islamique » :

Selon la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) , le commentaire d’Ayyoub est antisémite. Il relève de la catégorie des « allégations mensongères, déshumanisantes, diabolisantes ou stéréotypées à l’encontre des Juifs ».

Blanchir le Hamas

Parallèlement à ses sentiments envers les Juifs et Israël, Ayyoub a partagé du contenu qui faisait indirectement passer les terroristes du Hamas pour des héros libérateurs.

Le 9 octobre, elle a partagé un article méprisable du Middle East Eye, intitulé : « La première fois que j’ai ressenti la liberté » : lorsqu’un journaliste palestinien est entré en Israël.

Elle ne l’a pas retiré lorsque HonestReporting a révélé que les journalistes de Gaza travaillaient aux côtés du Hamas pour documenter leurs atrocités ce jour-là.

Et un mois plus tard, elle a qualifié de « fake news » la description du Hamas comme ayant juré la destruction d’Israël et l’établissement d’un État islamique.

Lorsqu’un journaliste ne connaît pas ou ignore les déclarations en noir et blanc de la charte fondatrice du Hamas , cela revient à blanchir un groupe terroriste interdit.

Éthique journalistique

Mais Ayyoub fait preuve d’une hypocrisie de noblesse d’esprit à l’égard du journalisme.

Malgré la diffusion de propagande terroriste et de fausses nouvelles, la promotion d’un programme anti-israélien et le blanchiment du Hamas, elle a eu l’audace de publier un fil de discussion moralisateur sur le journalisme, une semaine après le 7 octobre.

Pour Ayyoub, le journalisme a pour but « d’amplifier la voix des marginalisés » et elle s’inquiète pour ceux qui « ne respectent pas les principes de la profession », qui devraient « chercher des carrières alternatives, permettant à ceux qui apprécient vraiment le pouvoir des plumes et des micros de prendre la barre ».

Il est probable que les journalistes dont Ayyoub souhaite se débarrasser sont ceux qui tentent de raconter les choses telles qu’elles sont (en rapportant, par exemple, que le Hamas a juré de détruire Israël).

Mais Ayyoub mélange dangereusement journalisme et activisme, et accuse les autres de faire ce qu’elle fait.

Le Wall Street Journal pense-t-il qu’elle peut rendre compte objectivement de l’actualité d’Israël et de Gaza, sans laisser ses opinions contaminer sa couverture ?

Selon sa propre logique, c’est elle qui devrait laisser cette profession sacrée à ceux qui la respectent vraiment.

JForum.fr avec HonestReporting