Geraldine Nakache poses for photographers upon arrival at the awards ceremony of the 72nd international film festival, Cannes, southern France, Saturday, May 25, 2019. (Photo by Vianney Le Caer/Invision/AP)/INVW/19146310588448/051419125227/1905261050

Géraldine Nakache, très attachée au judaïsme: « Je suis traditionaliste, je pratique certaines choses »

Invitée de l’émission « Burger Quiz », sur TMC ce mercredi 28 juin, Géraldine Nakache est plutôt discrète sur sa vie privée. De confession juive, elle a expliqué suivre de nombreuses traditions propres à sa religion, même si elle en préfère certaines à d’autres…

Originaire de Puteaux, Géraldine Nakache naît en 1980 à Suresnes, de parents juifs d’Algérie. Si l’actrice et réalisatrice n’en a jamais trop dévoilé sur son intimité, elle s’est confiée sur sa foi et sa pratique du judaïsme en mai 2023, dans le podcast de Konbini, « Small Talk ».

« Tu ne pourras pas me téléphoner le jour de Kippour »

« C’est vrai que je suis plutôt traditionaliste et que je pratique certaines choses, forcément beaucoup moins que certains autres religieux », débute Géraldine Nakache, avant de poursuivre, en insistant quand même sur son implication : « Par exemple, je suis « full Kippour (une fête religieuse juive qui a lieu en septembre ou en octobre selon les années; ndlr) », tu ne pourras pas me téléphoner le jour de Kippour, et tu ne pourras pas me dire ‘mais t’as bu un verre d’eau à 18h ?’ Non je n’ai pas bu de verre d’eau à 18h. C’est mon rapport aux fêtes. » Consciencieuse, l’actrice affirme ainsi faire de son mieux pour respecter les interdits qui s’appliquent pendant cette période, marquée par le chômage, le jeûne et la prière. Pour les juifs les plus pratiquants, il est également interdit de se laver, de se servir de l’électricité, d’écrire, de mettre des chaussures en cuir ou d’avoir des relations sexuelles.

Mais l’assiduité de Géraldine Nakache ne se résume pas à Kippour, la fête la plus célébrée : ainsi, pendant Pessah, qui correspond à la pâque juive, l’actrice tient à respecter les coutumes qui s’y réfèrent, à savoir l’obligation de manger des matzot, du pain non levé (aliments azymes) et de bannir le hametz (aliments à base de pâte levée et/ou fermentée) tout au long de la fête, qui dure sept jours. « Je suis en phase de grand ménage, il n’y aura pas de farine, il n’y aura plus rien chez moi », a confié la réalisatrice le jour de l’enregistrement, à l’approche de Pâques.

« Pessah, c’est une punition »

Si la comédienne s’investit autant dans la religion, cela ne veut pas dire que ça ne lui coûte pas : « Pessah, c’est la pire fête au monde. Pendant huit jours, tu ne manges pas de produits levés, pas de farine, tu manges ce qu’on appelle des matzot, du pain azyme, immonde ! C’est dégueulasse, imbouffable ! (…) L’idée est formidable, la bouffe est dégueulasse. Alors du coup ça me fait une petite diète, c’est bien. (…) C’est vrai que pour moi qui aime bouffer, Pessah c’est une punition, un peu. C’est pas la fête. »

Géraldine Nakache sait qu’elle n’est pas la « parfaite juive », mais l’accepte, et ne juge pas la pratique ou la religion de ceux qui l’entourent : « Après, t’es toujours moins qu’un autre, et plus que celui d’à gauche… (…) Mais déjà y penser, c’est très pieux. Je crois que quand tu as une pensée pour une fête, une prière… C’est déjà énorme ! Moi, j’ai besoin d’y penser. J’ai besoin de me coucher en y pensant, c’est très important pour moi. »

Une manière d’être en paix avec elle-même et avec les valeurs qu’elle veut transmettre à sa progéniture : « Ma façon à moi d’appréhender la religion, c’est de faire certaines choses, de les faire à mon niveau à moi. Chacun fait comme il veut, moi c’est ça qui me fait du bien. C’est ça qui me fait du bien aussi aujourd’hui dans la transmission à ma fille (Sarah, née en 2016 de sa relation avec compagnon Jérôme Elie-Betiya; ndlr). »

Géraldine Nakache est également très proche de sa famille et tient à savoir davantage sur son histoire et sa culture : elle s’est récemment rendue en Algérie avec son frère Olivier, réalisateur, et ses parents, qui n’avaient pas revu leur pays depuis 60 ans. Un moment très émouvant que l’actrice a jugé « important » et « essentiel » de partager sur Instagram, le 4 juin 2023.

Émue, la réalisatrice a écrit en légende de son post : « Merci au peuple algérien qui nous a dit partout où nous nous sommes rendus ‘bienvenue chez vous’. »

CANNES, FRANCE - APRIL 06: Géraldine Nakache attends the
Géraldine Nakache (Photo by Pascal Le Segretain/Getty Images)
JForum avec Maïlis Rey-Bethbeder

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