Début 2018, Israël avait conclu un contrat historique pour fournir l’Egypte en gaz naturel.

Les exploitants des deux plus importants champs gaziers d’Israël (Tamar et Léviathan) avaient signé avec Dolphinus Energy un accord sur dix ans pour un montant de 15 milliards de dollars, pour l’exportation d’environ 64 milliards de mètres cubes de gaz naturel vers l’Egypte.

Chacun des partenaires s’est engagé à livrer la moitié de l’offre via le gazoduc EMG. Les essais devraient être achevés en fin de semaine et si aucun problème n’est détecté, ils ouvriront la porte aux exportations proprement dites, au second semestre de cette année..

L’accord a été conclu entre la compagnie privée égyptienne Dolphinus Energy et le consortium qui comprend Delek et le groupe américain Noble Energy, pour la fourniture de 64 milliards de mètres cubes extrait des champs offshore Leviathan et Tamar en Méditerranée.

Le consortium d’exploitation du gaz du champ Tamar a démarré les tests d’acheminement du gaz du champ vers les terminaux égyptiens.

L’information a été donnée à la presse spécialisée par quatre sources proches du dossier qui ont souhaité garder l’anonymat.

Ces travaux marquent la dernière étape vers le démarrage des envois du gaz israélien vers l’Egypte pour initialement compléter l’offre locale et de liquéfaction, à terme.

Israël a peu de ressources naturelles mais a découvert au début des années 2000 d’importants champs gaziers.

En septembre 2016, un autre contrat estimé à 10 milliards de dollars avait été signé pour l’exportation vers la Jordanie de gaz extrait de Leviathan.

Les fournitures de gaz en provenance de ce champ devraient également débuter cette année.

L’ensemble de ces réserves gazières ont fait entrevoir l’indépendance énergétique pour Israël et lui ont aussi ouvert la perspective d’exporter son énergie notamment vers l’Europe, voire de nouer de nouveaux liens stratégiques dans la région.

En 2017, Netanyahou avait jugé « révolutionnaire » le projet de gazoduc East Med devant relier Israël à Chypre et la Grèce, à l’issue d’une rencontre tripartite en Grèce.

D’un coût de 5,8 milliards d’euros, ce gazoduc devrait acheminer vers l’Europe le gaz découvert au large des côtes chypriotes et israéliennes, réduisant ainsi la dépendance du continent à l’égard de l’énergie russe.

Le développement du projet ne devrait toutefois pas commencer avant plusieurs années, et le pipeline ne serait opérationnel qu’en 2025.

Tel-Avivre – source Ecofin 

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