700 NIS pour un taxi depuis l’aéroport Ben Gourion, et 1600 NIS pour un appartement inexistant : l’incroyable accueil réservé à un touriste arrivé en Israël.

Alexander Zias, un touriste grec arrivé en Israël, a été contraint de payer un prix exorbitant pour un trajet de 25 minutes. La situation ne s’est pas améliorée: lorsqu’il est arrivé au pied de l’immeuble où se trouvait l’appartement qu’il avait payé chez Air B&B, il découvert qu’il n’existait pas.

Alexander Zias, 24 ans, un touriste grec arrivé en Israël a payé 700 NIS pour un trajet en taxi de l’aéroport Ben Gourion à Rehovot, qui prend environ 25 minutes en temps normal. Zias est arrivé en Israël dans le cadre d’un programme spécial pour les étudiants . Il doit rester cinq mois grâce à une bourse spéciale d’étude qui comprend un semestre au HIT College à Holon.

Lorsque Zias a atterri à l’aéroport Ben Gourion mercredi soir, il cherchait des transports en commun. « Je n’ai pas fait de recherches préparatoires en amont pour savoir s’il y avait un train ou un bus depuis l’aéroport Ben Gourion. J’ai fait des recherches sur internet qui m’indiquaient la présence de transports en commun à l’extérieur de l’aéroport. En sortant, je n’ai pas pu trouver exactement où ils se trouvaient, mais un chauffeur de taxi s’est approché de moi et m’a demandé où je devais me rendre. J’ai expliqué que je devais me rendre à l’Institut Weizmann à Rehovot. Il m’a dit d’aller avec lui. J’ai demandé combien coûterait ce voyage au début de la course et il a répondu entre 200 et 250. J’étais convaincu que c’était un prix en shekel et j’ai lui ai demandé plusieurs fois. Je n’imaginais pas que c’était un prix en euros d’autant que cela semblait déjà être un prix irréaliste. J’ai redemandé et j’ai pensé que trop insister serait impoli.

« Mes bras m’en sont tombés »

« Sur le chemin il m’a expliqué qu’il s’était trompé sur l’itinéraire et qu’il était désolé, peut-être que c’était une excuse pour faire payer plus cher le trajet pour lequel il a avait mis le compteur », raconte Zias. « Pendant le voyage, il s’est également arrêté à un guichet automatique et m’a recommandé de retirer 2 000 NIS car il a dit qu’aucune commission n’était payée pour ce montant. Bien que pour moi, c’était beaucoup d’argent, je l’ai fait. Lorsque nous sommes arrivés devant de la porte de l’Institut Weizmann, il m’a montré que le compteur coûte 689 NIS. Je lui ai payé 700 shekels en espèces et il a dit qu’il n’avait pas de quoi rendre la monnaie .

« Je lui ai montré alors la note qu’ils m’ont donnée à l’aéroport que je ne savais pas ce qu’elle disait, il a dit que cette note n’était pas juste . À la fin, il m’a rendu une pièce de monnaie en shekel et une autre pièce de dix agorot et m’a dit que c’était dix shekels. J’ai senti que quelque chose n’allait pas parce que je m’attendais à payer quelque chose comme 200- « 250 NIS. Il a dit que les tarifs d’aujourd’hui sont différents à cause de la covid. Je savais que quelque chose n’allait pas, mais j’avais peur. J’ai payé et je suis sorti du taxi. »

1 600 NIS pour un appartement inexistant.

La malchance du touriste ne s’est pas terminée là après l’escroquerie du chauffeur de taxi  qui lui a facturé un prix scandaleux pour un trajet depuis l’aéroport Ben Gourion. , il a trouvé un appartement sur la plateforme Air B&B sur la rue Mesilat Yasharim à Tel-Aviv au prix d’environ 1 600 NIS.

Lorsqu’il est arrivé à l’immeuble où se trouve l’appartement, il lui est apparu clairement qu’il n’existait pas. La porte était fermée par une porte grillagée et un verrou. Le propriétaire de l’appartement, qu’il a contacté, a déclaré que l’appartement n’était pas du tout destiné à la location et qu’il figurait par erreur dans les bases de données d’Air B & B. Zias est arrivé à l’appartement désigné la veille de son emménagement, juste pour s’assurer que tout allait bien. Tout ce qui était indiqué était totalement faux. « Je ne sais pas qui est à blâmer, si c’est le propriétaire de l’appartement ou Air B&B qui l’a publié », a-t-il déclaré aux Globes.

Plus sur le tourisme.

Ren, un barman de l’Atlas Bar situé en face du bâtiment, a aidé le touriste confus et fatigué qui voulait juste se reposer un instant et digérer son expérience israélienne avant même les études pour lesquelles il était venu. Ren l’a accueilli en lui donnant à manger et à boire et a essayé d’adoucir la pilule. Ran a expliqué à Globes qu’il était contrarié par le traitement qu’a eu le touriste venant en Israël et qu’il essayait autant que possible de corriger son expérience passée tout en lui indiquant ce à quoi il devrait faire attention lors de son séjour en Israël afin d’éviter d’autres désillusions plus tard.

Zias dit qu’on lui avait promis un colocataire chez B & B qui le rejoindrait dans les deux semaines. Entre-temps, il a déménagé à l’hôtel Avraham à Tel-Aviv jusqu’à ce qu’il trouve un logement pour les mois à venir. Il ne regrette pas d’avoir choisi Israël pour le programme d’échange d’étudiants. « Je peux déjà dire que j’aime les Israéliens et malgré l’expérience du début je pense que c’est le bon endroit pour moi. Je ne blâme pas les Israéliens pour ce qui m’est arrivé avec le chauffeur de taxi, malheureusement c’est quelque chose qui se passe partout . Avec Air B&B j’espère que ça marchera et que je serais remboursé.

« Si possible – je choisirai à nouveau Israël »

Alexandre est le seul à être venu de Grèce pour ce type d’études. Avec lui dans le programme de séjour d’étudiants, viennent des jeunes d’Allemagne, d’Inde, de République tchèque, de Hongrie et d’Italie. « Je suis le premier de mon université (Helnik Mediterranean Technology) à être envoyé étudier à l’étranger, et cela me remplit de fierté. « On m’a proposé d’aller à l’école dans plusieurs pays, comme le Portugal, la République tchèque et l’Allemagne, mais quand ils ont dit que c’était possible pour Israël aussi, et que c’était nouveau, il était clair pour moi que je choisirais Israël. »

Qu’avez-vous entendu sur Israël avant de venir ?

« J’ai rencontré des Israéliens en Grèce et je savais que tout le monde servait dans l’armée. C’est un pays qui vaut la peine d’être visité. Je savais aussi qu’il était difficile d’obtenir un visa et que c’était vraiment un long processus, mais j’ai obtenu un visa étudiant pour un an. Je savais que Tel-Aviv était un centre mondial. Tout le processus d’obtention d’un permis pour arriver ici était compliqué et long. Je l’ai commencé en septembre 2021 et il y avait beaucoup de paperasse et de documents à remplir. Mais ça va, et je suis là. Je ne blâme personne sauf le chauffeur de taxi, évidemment je n’ai pas été honnête avec moi.

« En fait, dans un an, nous pourrons à nouveau nous lancer dans un programme d’échange d’étudiants, et je pense que si je le peux, je choisirai à nouveau Israël. Ce que je voudrais, ce n’est pas seulement trouver un logement abordable pour rester ici, mais aussi pour pouvoir travailler, après les études. »

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