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Hezbollah : les Partis Arabes fustigent les Etats du Golfe ©

L'ancien député Azmi Bishara a dirigé le parti Balad jusqu'à sa fuite d'Israël en 2007, alors qu'il est accusé d'avoir fourni des renseignements au Hezbollah au cours de la Guerre du Liban en 2006

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Des partis arabes israéliens fustigent les Emirats du Golfe pour leurs sanctions anti-terroristes contre le Hezbollah

Le Parti Hadash d’Ayman Odeh, ainsi que le groupe politique Balad, affirment que la dénonciation de l’organisation du Hezbollah basée au Liban ne sert que les intérêts israéliens [cela devrait bien tomber, comme on présumait qu’ils le sont aussi?]. Ces deux partis risquent d’être accusés et inculpés pour haute-trahison. Un troisième parti arabe, Ta’al s’est tenu à l’écart des déclarations anti-patriotiques de ses deux colistiers, durant les échanges à ce sujet à la Knesset, lundi 7 mars. 

Members of Lebanon's Shiite movement Hezbollah hold their flags during the funeral of a Hezbollah fighter, who was killed while fighting alongside Syrian government forces in Syria, March 1, 2016. (AFP/MAHMOUD ZAYYAT)

Des Membres du mouvement chiite libanais Hezbollah sortent leurs drapeaux lors des funérailles d’un combattant du Hezbollah, tué en Syrie, le 1er mars 2016. (AFP/MAHMOUD ZAYYAT)

Le Parti Hadash, qui fait partie de la liste arabe unie de la Knesset, a condamné lundi les Emirats du Golfe (ses donateurs théoriques) pour avoir désigné le Hezbollah en tant que groupe terroriste, en prétendant que ce geste ne fait que servir les intérêts d’Israël.

Mercredi dernier, les six membres du Conseil de Coopération du golfe ont déclaré que le Hezbollah, qui dispose de députés au Parlement libanais, est un groupe terroriste, dans la dernière mesure en cours contre l’organisation, alors que les relations entre son principal parrain, l’Iran et la puissante Cour d’Arabie Saoudite se détériorent. Les monarchies du Golfe avaient déjà sanctionné le Hezbollah en 2013, en représailles pour son intervention armée en Syrie.

En réponse, Hadash, qui est dominé par le chef de la liste conjointe, le Député Ayman Odeh, a dénoncé cette mise sur liste noire de l’organisation Hezbollah, basée au Liban.

Le parti a posté sur son site internet arabophone un condamnation féroce de l’Arabie Saoudite et des autres Etats du Golfe pour leur décision de mettre le Hezbollah hors-la-loi « au service de l’occupation continue de la terre arabe ».

File: Joint (Arab) List MKs Hanin Zoabi (center), Jamal Zahalka (right) and Basel Ghattas (center left, behind Zoabi) speak with the press in Jerusalem on February 17, 2015 (Hadas Parush/FLASH90)

File: Les députés de la liste conjointe arabe Hanin Zoabi (centre), Jamal Zahalka (droite) et Basel Ghattas (centre gauche, derrière Zoabi) devant la presse à Jerusalem le 17 Février 2015 (Hadas Parush/FLASH90)

Selon une radio israélienne, Balad – un autre des quatre partis constituant la Liste conjointe – a fait des commentaires identiques, mais il n’y a pas eu de confirmation immédiate de la part de ses porte-parole.

« Même si on peut critiquer ses actions, il n’y a aucune justification à condamner cette organisation », a déclaré Balad en faisant référence au Hezbollah.

Les membres de Balad ont récemment fait les gros titres de la presse pour avoir rendu visite aux familles de terroristes palestiniens. Ces politiciens soutenaient qu’ils ne faisaient qu’assister les familles dans la restitution des corps de la part d’Israël pour les enterrer, mais une vidéo des trois députés observant ostensiblement une minute de silence en mémoire de ces assassins a déclenché un scandale qui s’est propagé dans l’opinion israélienne, et a poussé la coalition de gouvernement à rédiger une loi controversée permettant aux députés de suspendre leurs collègues.

L’ancien député Azmi Bishara a dirigé le parti Balad jusqu’à sa fuite d’Israël en 2007, alors qu’il est accusé d’avoir fourni des renseignements au groupe libanais du Hezbollah au cours de la Seconde Guerre du Liban en 2006. Bishara a nié ces accusations et prétendu qu’il ne pouvait pas retourner en Israël, au risque d’y être jugé (« de façon inéquitable » selon lui). Bishara réside actuellement à Doha, au Qatar.

Odeh a aussi soulevé la polémique dernièrement, en accusant Israël le 29 février d’avoir assassiné l’ancien chef palestinien Yasser Arafat.

L’AFP a contribué à ce reportage.

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ASSUIED Gilbert

La quand l’état d’Israel va-t-il suspendre ces députés arabes véreux et les expulser. Dans aucune démocratie au monde on ne permettra de critiquer et de diffamer les citoyens et le peuple qui les font vivre.

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