Israël contre le Hamas: une guerre asymétrique (analyse)
Notre guerre au sud et au nord est une guerre asymétrique. C’est pourquoi l’ennemi, le terrorisme le plus abject, doit être attaqué et détruit d’une manière qui n’est pas acceptable pour les démocraties occidentales et c’est notre problème numéro un et celui de l’Occident, un problème qui rend difficile la défaite du terrorisme.
Qu’est-ce que la guerre conventionnelle?
La guerre conventionnelle traditionnelle se déroule à découvert lorsque deux armées d’État ou plus tentent de gagner ou de vaincre d’un côté à l’autre. Tout comme dans le football qui est le sport le plus populaire au monde et qui est en réalité un jeu de guerre fictif.
La Première Guerre mondiale, la guerre des Six Jours (1967) et celle de Yom Kippour (1973) étaient des guerres symétriques classiques. La guerre actuelle entre la Russie et l’Ukraine est également une guerre symétrique. En effet une guerre symétrique est une guerre dans laquelle une armée d’État organisée et armée d’armes lourdes telles que des avions de combat, des chars, des APC, des canons lourds, des cuirassés, des fantassins…Un combat qui tente de respecter les lois morales et humanitaires. Face aux organisations terroristes peut-on user des mêmes objectifs? L’expérience ici est très mauvaise, il a été prouvé que c’est une recette sûre pour l’échec des armées d’État.
Le fait est que les combats durent depuis des décennies et que le terrorisme de faible intensité se poursuit.
La guerre asymétrique
Comme les organisations terroristes savent qu’elles ne peuvent pas affronter la lourde armée de l’État en plein champ, elles attaquent leurs ennemis depuis leur cachette lorsqu’ils sortent et retournent dans leurs cachettes au sein de la population civile.
La population civile, en général, une partie coopère avec les organisations terroristes, et une partie n’ose pas se révolter par peur pour sa vie, car elle sait que les terroristes sont particulièrement cruels. Le bouclier humain des organisations terroristes est donc la population civile.
Ici, nous voulons savoir comment vaincre les organisations terroristes ?
comment vaincre les organisations terroristes ?
Faire une séparation entre les petits groupes terroristes qui harcèlent et nuisent à la population mais ne sont pas souverains sur le terrain. Ils ne peuvent pas être vaincus, mais réduire leur violence à un niveau tolérable.
Alors, quelle est la manière de gagner ? Eh bien, ce n’est pas une question moralement facile, mais maintenant, après le massacre de civils, nous et le monde libre n’avons plus le choix.
Malgré toute la tristesse de cette affaire, nous devons conquérir et détruire complètement le mur de protection humaine, les villes et les villages des organisations semi-étatiques.
Y aura-t-il une catastrophe humanitaire? Certes, la réduire au maximum, évacuer les civils des zones de combats (le Hamas fait tout pour empêcher cette évacuation) mais s’l n’y a pas le choix, il faudra tout faire pour éliminer cette croissance cancéreuse qui veut conquérir le monde occidental et détruire la civilisation.
L’évolution ces dernières années
Ces dernières années, des organisations terroristes semi-étatiques se sont développées, qui sont généralement des mandataires d’un État fort.
Le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, les Houthis au nord du Yémen, les organisations pro-iraniennes qui contrôlent de vastes zones en Syrie et en Irak sont des organisations de ce type.
ISIS était également une telle organisation et a été éliminé grâce à un effort militaire considérable.
Les organisations semi-étatiques se caractérisent par un contrôle sur une vaste zone et constituent donc une sorte de souverain.
Ils disposent d’une force armée composée de dizaines de milliers de combattants.
Ils sont armés d’armes lourdes que ne possèdent pas les petites organisations terroristes, mais néanmoins, et c’est le facteur important, d’armes qui peuvent être cachées à l’intérieur des villes et des villages. Ils n’ont généralement pas de chars, d’avions et de cuirassés, mais ils ont des roquettes à longue portée, certaines lourdes et d’autres, aujourd’hui, également des missiles de précision, des missiles antichar, des drones suicides, des usines de production d’équipements militaires. et des munitions, des ingénieurs, des systèmes de communication sophistiqués, des quartiers généraux souterrains et bien plus encore.
Les organisations terroristes semi-étatiques constituent en réalité une armée à tout faire lorsqu’elles exploitent les grands avantages du terrorisme.
1. en utilisant la population civile comme bouclier humain.
2. irresponsabilité totale, ils ne reconnaissent pas l’ONU, la communauté internationale, les tribunaux, etc. et donc ils commettent des crimes contre l’humanité sans hésitation.
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Crédit : Eli Bar On – spécialisé en économie, en technologie de Tsahal comme les missiles de précision et les lasers puissants, chef de l’équipe de défense active et de contre-feu de l’Institut du terrorisme de l’Université Reichman et en recherche sur les performances.
Crédit photo : porte-parole de Tsahal
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Le hamas l’a mise bien profond, aux Juifs, pendant des années, et ceux-ci essaient de justifier leur échec sécuritaire en arguant de la difficulté d’une guerre asymétrique. C’est d’un ridicule rare ! Quand on travaille pour la sécurité, et même la survie, d’Israël, on est rémunéré pour être efficace, quelles qu’en soient les circonstances. Si le hamas a pu entrer en Israël, par voie terrestre ou aérienne, c’est que la frontière était une véritable passoire et cela nous coûte la bagatelle de 1400 Juifs tués, une paille ! Si l’on ne veut pas faire son job de sécurité, et que l’on préfère se délecter dans la paresse et la négligence, on laisse la place à d’autres. Il faut donc tirer la chasse d’eau dans les services de sécurité israéliens, et y mettre des gens compétents et motivés à leur travail. Tout le reste n’est que de la littérature et du commentaire.