Israël autorise l’importation de produits européens pour réduire les prix
Une bouffée d’air frais pour le consommateur israélien : La révolution des importations
Dans un geste audacieux visant à alléger le fardeau financier des ménages, le gouvernement israélien vient d’adopter une réforme majeure de sa politique d’importation. Cette initiative, baptisée « Ce qui est bon pour l’Europe est bon pour Israël », promet de transformer radicalement le paysage commercial du pays.
Au cœur de cette réforme se trouve une idée simple mais révolutionnaire : si un produit est jugé conforme aux normes de qualité européennes, il sera désormais automatiquement accepté sur le marché israélien. Cette décision court-circuite le processus d’approbation fastidieux de l’Institut des normes d’Israël, ouvrant ainsi la voie à une diversification sans précédent de l’offre de produits de consommation.
Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, n’a pas mâché ses mots en qualifiant cette mesure de correction nécessaire face à des « normes déformées » qui ont longtemps favorisé la concentration du marché et le règne des monopoles. Cette prise de position forte signale une volonté politique de s’attaquer aux racines structurelles du coût élevé de la vie en Israël.
L’impact de cette réforme promet d’être vaste et immédiat. Des couches pour bébés aux appareils électroménagers, en passant par les produits d’entretien et l’électronique grand public, c’est tout un pan de la consommation quotidienne qui se voit potentiellement transformé. Le ministre de l’Économie, Nir Barkat, se montre particulièrement optimiste, prévoyant des économies mensuelles de 500 shekels (environ 123 euros) par famille, soit un gain annuel de 6 000 shekels (1483 euros).
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à insuffler une nouvelle dynamique concurrentielle dans l’économie israélienne. En ouvrant les portes à des milliers de produits européens potentiellement moins chers, le gouvernement espère briser l’emprise des cartels et des monopoles qui ont longtemps dicté les prix sur le marché local.
Cependant, comme toute réforme d’envergure, celle-ci soulève également des questions. Comment les producteurs locaux s’adapteront-ils à cette nouvelle concurrence ? Les économies promises se matérialiseront-elles réellement dans le panier de la ménagère israélienne ? La qualité et la sécurité des produits seront-elles maintenues sans le filtre de l’Institut des normes ?
Alors que le gouvernement met en avant les bénéfices potentiels pour le consommateur, il sera crucial de suivre de près la mise en œuvre de cette réforme. Son succès pourrait non seulement redéfinir le pouvoir d’achat des Israéliens, mais aussi servir de modèle pour d’autres économies confrontées à des défis similaires.
En fin de compte, cette initiative audacieuse témoigne d’une volonté politique de repenser fondamentalement les mécanismes économiques en place. Si elle porte ses fruits, elle pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre le coût élevé de la vie en Israël, offrant aux consommateurs une liberté de choix et un pouvoir d’achat longtemps attendus.
Jforum.fr
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Bonne initiative à condition que le cartel ne se mette pas d’accord pour maintenir les prix artificiellement hauts pour maximiser les marges.
En dehors de l’alimentaire qui pose le problème de la kashrout, cette importation pourrait faire baisser drastiquement les prix des produits ménagers, des produits d’hygiène, de la cosmétique, … Dommage que des enseignes telles que ACTION ou GIFI ne s’intéressent pas à Israel.