Dans l’attente des résultats du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, la tension est encore montée avec Bagdad, qui a ordonné le déploiement de l’armée dans les zones disputées entre le pouvoir central et cette région actuellement autonome.
Si le verdict de ce scrutin, attendu mardi soir, ne fait aucun doute, la majorité des Kurdes étant acquis au « oui », leur rêve d’indépendance chéri depuis un siècle ne devrait pas être réalité dans un futur proche.
Le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a en effet affirmé que ce vote ne serait pas aussitôt suivi d’une déclaration d’indépendance mais marquerait le début de « discussions sérieuses » avec Bagdad pour régler les contentieux.
Mais ces « discussions » seront tendues et le risque d’escalade est grand face au refus du pouvoir central de voir l’Irak amputé de sa région nord.
lire la suite dans Erbil (Irak) (AFP)
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