Houthis: les USA exigent de la Chine une pression sur l’Iran

Les États-Unis ont de nouveau attaqué les Houthis – et exigent de la Chine: faire pression sur l’Iran

Les États-Unis ont détruit deux missiles que les Houthis s’apprêtaient à lancer sur des navires – et le Pentagone affirme : l’opération militaire a un effet, les attaques en mer Rouge ont diminué. Entre-temps, des responsables américains, dont Lincoln, ont appelé la Chine à faire pression sur Téhéran pour qu’il freine les milices qui opèrent dans le cadre de leur mission – mais Pékin n’est pas pressé d’aider.

Les États-Unis ont de nouveau attaqué cette nuit (entre mardi et mercredi) au Yémen, détruisant deux missiles anti-navires que les Houthis s’apprêtaient à lancer vers la mer Rouge. Selon le commandement naval de l’armée américaine, « les forces ont déterminé que les missiles représentaient une menace immédiate pour les navires marchands et les navires de la marine américaine dans la région – et les ont attaqués et détruits en état de légitime défense ».
Dans le même temps, dans un communiqué officiel publié ce soir par la Grande-Bretagne, la Grande-Bretagne indique que 24 pays ont soutenu ou participé à l’ attaque contre les huit cibles des Houthis au Yémen lundi soir. Selon le communiqué, « en réponse aux attaques continues des Houthis contre les navires passant dans et à proximité de la mer Rouge, les forces armées des États-Unis et du Royaume-Uni, avec le soutien de l’Australie, de Bahreïn, du Canada, des Pays-Bas et du La Nouvelle-Zélande a mené des attaques supplémentaires contre des cibles dans les zones sous le contrôle des Houthis au Yémen ».

Dans une déclaration publiée par le bureau du Premier ministre britannique, Rishi Sonak, partagée par tous les pays ayant participé à l’attaque, il a été déclaré que « ces attaques visent à perturber et à nuire à la capacité des Houthis à poursuivre leurs attaques sur le monde et le commerce , tout en évitant l’escalade. »
L’agence de presse russe TASS a rapporté que les ambassadeurs au Yémen de Russie, de Chine, de France, de Grande-Bretagne et des États-Unis, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, se rencontreront aujourd’hui pour discuter de la situation au Yémen.
Aujourd’hui, le journal financier « Financial Times » a rapporté des responsables américains que les États-Unis appellent la Chine à faire pression sur Téhéran afin qu’il « retienne » les rebelles Houthis, qui opèrent au nom de l’Iran et attaquent les navires commerciaux pour tenter de perturber le mouvement des navires vers Israël et la région. Il a en outre été déclaré dans le rapport qu’il n’y avait aucun signe que Pékin contribuerait à résoudre le problème, même si les États-Unis ont soulevé la question à plusieurs reprises avec de hauts responsables chinois au cours des trois derniers mois. .

Ils appellent la Chine à aider à contenir les Houthis. Biden et Karité, 2022( Photo : SAUL LOEB / AFP )

Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a soulevé la question avec le ministre chinois des Affaires étrangères et, selon le journal, les responsables américains estiment qu’il y a peu de preuves que la Chine a exercé une quelconque pression sur l’Iran au-delà de la faible déclaration publiée par Pékin la semaine dernière.
Depuis que les États-Unis ont décidé d’engager une action militaire et d’attaquer des cibles houthis le 11 janvier, plus de 25 sites de lancement et de stockage de missiles ont été détruits ou endommagés, ainsi que plus de 20 missiles. Selon le Pentagone, les attaques ont touché des entrepôts d’Amlah, Katb « L’eau, les radars et les capacités de surveillance aérienne des Houthis.

Documenter les attaques au Yémen, ce mois-ci

Le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder, a déclaré hier que les attaques visaient les moyens utilisés par les Houthis dans leurs attaques contre les navires et les marins internationaux, « et ceux-ci continueront d’être notre priorité ». Ryder a souligné que la dernière attaque de la milice a eu lieu le 18 janvier, ce qui, selon lui, indique que les attaques internationales ont un impact. « Depuis lors, nous avons pris plusieurs mesures d’autodéfense lorsqu’il y avait une menace imminente ou prévisible de lancement », a-t-il déclaré.
L’agence de presse Reuters a noté que les experts estiment que la stratégie émergente du président américain Joe Biden concernant la situation au Yémen vise à affaiblir les Houthis, mais évite actuellement de tenter de renverser le groupe ou d’affronter directement l’Iran. , semble-t-il, a été conçu pour « punir » les Houthis tout en essayant d’empêcher l’expansion du conflit au Moyen-Orient.

JForum.fr avec ynet Reuters