La conférence de Paris qui vise à relancer le processus de paix israélo-palestinien et devait se tenir avant la fin de l’année, a peu de chances d’aboutir, a estimé François Hollande, dans un entretien au quotidien israélien Maariv mardi.
En marge des discussions sur le climat à la COP22 qui se déroulait à Marrakech, Hollande a indiqué que « les chances de tenir la conférence de paix à Paris ne sont pas bonnes ».
Il a aussi fait part de son inquiétude suite à l’élection du président Donald Trump, qui a fait savoir à plusieurs reprises qu’il ne soutiendrait aucune initiative extérieure, si ce n’est des négociations directes entre les parties, comme le souhaite Israël.
« Cependant, le problème n’est pas seulement l’annulation de la conférence », a expliqué Hollande, dans son interview à Maariv.
« Si Trump tient sa parole, la communauté internationale ne peut pas se rassembler pour soutenir le processus de paix. L’engagement même pour la paix et l’avenir du processus seront en danger », a-t-il dit.
Début novembre, l’envoyé spécial français au Proche-Orient Pierre Vimont, s’est entretenu avec des responsables israéliens et palestiniens, en Israël et dans les Territoires.
Le conseiller à la sécurité nationale, Jacob Nagel, et l’émissaire du Premier ministre Benyamin Netanyahou, Yitzhak Molcho avaient exposé à M. Vimont « la position sans équivoque de l’Etat d’Israël selon laquelle on ne progressera véritablement vers la paix et on ne parviendra à un accord que par des négociations directes entre Israël et l’Autorité palestinienne. Toute autre initiative ne fait qu’éloigner la région d’un tel processus », avait précisé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
« Il a été signifié clairement à l’émissaire français qu’Israël ne participera à aucune conférence internationale, quelle qu’elle soit, qui irait à l’encontre de cette position », selon le texte.
L’Autorité palestinienne soutient de son côté l’initiative française.
Avant les élections américaines et la victoire du candidat républicain, Israël craignait une dernière initiative de l’administration Obama qui n’avait pas rejeté l’hypothèse de participer à la conférence internationale à Paris.
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Ha ha ha !!! C’est une excellente remarque Jcg. !!!
Par contre , il ne s inquiete pas pour son pays ! Normal il ne dirige plus rien , et c est tant mieux !