Le Hamas et le JIP dénoncent la liquidation de Soleimani comme un «crime» américain

Des factions palestiniennes installent une tente de deuil pour le commandant iranien assassiné

Le commandant des Gardiens de la révolution iranienne Qassem Soleimani marche près d'un véhicule blindé sur la ligne de front lors d'opérations offensives contre des militants de l'État islamique dans la ville de Tal Ksaiba, dans la province de Salahuddin, le 8 mars 2015. (crédit photo: REUTERS / STRINGER)
Le commandant des Gardiens de la révolution iranienne Qassem Soleimani marche près d’un véhicule blindé sur la ligne de front lors d’opérations offensives contre des militants de l’État islamique dans la ville de Tal Ksaiba, dans la province de Salahuddin, le 8 mars 2015.
(crédit photo: REUTERS / STRINGER)

Vendredi, le Hamas, le Jihad islamique palestinien (JIP) et quelques petites factions palestiniennes ont condamné l’élimination ciblée du général iranien Qasem Soleimani, commandant de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique, et accusé les États-Unis d’aggraver les tensions dans la région.

Les groupes palestiniens ont déclaré que le «crime» américain ne les empêcherait pas de poursuivre leur combat contre Israël.

Samedi, les groupes ont installé une tente de deuil dans la ville de Gaza, où les Palestiniens sont venus présenter leurs condoléances pour la mort de Soleimani. Les personnes en deuil ont foulé aux pieds les drapeaux israélien et américain en offrant leurs condoléances.

Le Hamas et le JIP sont les deux principales factions palestiniennes qui sont depuis longtemps, étroitement affiliées à Soleimani et à l’Iran. Les dirigeants des deux groupes se sont rendus régulièrement à Téhéran, ces dernières années, et ont rencontré Soleimani et de hauts responsables iraniens.

L’Autorité palestinienne n’a pas immédiatement commenté le raid américain avant l’aube qui a tué Soleimani en Irak. Des responsables de l’Autorité palestinienne à Ramallah avaient précédemment accusé Téhéran de s’immiscer dans les affaires intérieures des Palestiniens et de soutenir le pouvoir du Hamas sur la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le Hamas a présenté ses condoléances au peuple iranien pour la mort de Soleimani et a déclaré qu’il avait joué « un rôle de premier plan dans le soutien à la résistance palestinienne dans divers domaines ».

Le communiqué a ajouté : « Alors que le Hamas pleure le commandant Soleimani et les martyrs du raid américain, il présente également ses condoléances au peuple irakien pour le martyre d’un certain nombre de leurs fils à la suite du perfide raid américain. »

Le Hamas a averti que les États-Unis « porteraient la responsabilité de l’effusion de sang dans la région en raison de leurs actions agressives, qui alimentent les conflits sans aucun égard pour les intérêts et la stabilité des peuples ».

Dans une déclaration distincte, le JIP a également exprimé ses condoléances aux dirigeants et au peuple iraniens pour la mort de Soleimani. La déclaration a salué le général iranien tué comme un «leader unique» et un «grand partisan» des Palestiniens.

Le JIP a déclaré que l’élimination de Soleimani et d’Abu Mahdi al-Muhandis, le commandant adjoint des milices soutenues par l’Iran en Irak, « reflète des crimes lâches américains » et des « préjugés » en faveur d’Israël. Le groupe a déclaré que le meurtre des deux principaux commandants n’entraverait pas sa lutte pour «libérer la Palestine».

Abu Hamzeh, porte-parole de la branche armée du JIP, les Brigades Al-Quds, a déclaré que Soleimani avait, au cours des deux dernières décennies, supervisé l’aide militaire directe à son groupe dans la bande de Gaza. « Aujourd’hui, les Brigades Al-Quds font leurs adieux à un chef djihadiste qui a toujours instillé la terreur au cœur de l’Amérique et de l’entité sioniste« , a déclaré Abu Hamzeh sur Twitter.

Le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), appartenant à l’OLP, a dénoncé le raid américain comme une «agression» contre les Arabes de la région. Le groupe a déclaré que les Palestiniens « n’oublieront pas le rôle unique et éminent que Soleimani a joué dans le soutien de leurs droits et la lutte contre l’occupation israélienne« .

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
jrl

Des « crimes » comme cela, j’en redemande.

Élie de Paris

1.30h du matin, heure de Paris.
2ème chapitre.
La tension monte encore d’un cran.
Le président Donald Trump a averti, par simple tweet Téhéran, que les Etats-Unis ont identifié 52 sites en Iran et les frapperont «très rapidement et très durement » si la république islamique attaque du personnel ou des objectifs américains. Certains de ces sites iraniens «sont de très haut niveau et très importants pour l’Iran et pour la culture iranienne », a précisé Donald Trump . « Les Etats-Unis ne veulent plus de menaces ! », a-t-il rereprévenu.
Donald Trump, chef de guerre (?) a par ailleurs souligné que le chiffre de 52 ! (pour nous tout autre chose !) correspondait au nombre d’Américains qui avaient été retenus en otages pendant plus d’un an à partir de la fin de 1979 à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran.
En Irak, ce samedi en soirée a débuté ce qui pourrait être le début de l’escalade tant redoutée depuis le raid qui a pulvérisé vendredi le convoi de soleimani et al-mouhandis, numéro deux du hachd al-chaabi, coalition de combattants pro-Iran désormais intégrés aux forces de sécurité irakiennes.
Des roquettes et obus de mortier se sont en effet abattus quasi simultanément dans la Zone verte de Bagdad, où se trouve l’ambassade américaine, et sur une base militaire plus au nord, où sont déployés des soldats américains, sans faire de victimes.
On se souvient de la guerre Iran-Irak…
Puis de la guerre du golf, où une coalition avait frappé l’Irak de saddam…
Puis ces jours-ci, où une superpuissance prend à nouveau l’initiative. Contre des fouteurs de troubles, et, by the way, qui menacent Ysraël.
Peut-être est-ce là aussi un petit coucou à kim jong, une démo de son sort possible, si lui aussi n’arrête pas de menacer…
2 fois 20 pour cette nouvelle année, ça fait 40.
Un programme bien connu des lecteurs bibliques.

Élie de Paris

Le général iranien dont les hamas et consorts se lamentent qu’il ait defuncté est un compagnon de la première heure de imad moughniyeh, amis d’enfance, même milieu, même type de tortionnaires…
Mike Pence, vice president US, justifie l’exécution du general, précisant que qassem soleimani «a aidé au voyage clandestin en Afghanistan de 10 des 12 terroristes ayant mené les attaques terroristes du 11-Septembre aux Etats-Unis», a-t-il dit, cevendredi sur Twitter, au milieu d’une série de messages visant à justifier la décision américaine de le tuer. Les attentats du 11 Septembre ayant été commis par 19 pirates de l’air, sa porte-parole, Katie Waldman, a ensuite précisé que Mike Pence parlait des 12 d’entre eux ayant «transité par l’Afghanistan». Elle a répété que «10 sur les 12 avaient été aidés par soleimani».
Les merdias gauchistes comme le NYT prétendent que c’est une nouveauté, annotée dans aucune enquête, cherchant à charger le président Trump, invariablement, depuis son élection…
En fait, sa seule participation, très probable, à l’attentat à Beyrouth d’octobre 1983, dont l’organisateur était l’imad sus-nommé, suffit amplement à justifier l’exécution du tueur général, pour les plus de 240 militaires américains tués dans l’opération. Il aura fallu attendre qu’un Trump apparaisse pour que ces militaires _auxquels il faut ajouté ceux, français, du Drakkar_soient vengés, au grand dam d’Obama, qui, lui, avait, au contraire, favorisé le hezb {mouvement terroriste à l’origine de l’attentat du centre communautaire juif, l’Amia, à Buenos Aires, en 1994, qui avait tué 84 personnes et blessé 280 !}
En fait, ces 2 maudits sont les éminences qui ont créé puis articulé le hezb, et fait tuer les enquêteurs, comme Nissman…
Aucun regret ni remord.
Le minimum de la justice humaine a été rendu.
La suite appartient au Seigneur.
Quant à ceux qui regrettent ce tueur de masses, ils ne vaudront guère mieux…
Trump ne cesse de grandir.