Tensions à l’Elysée : la guerre secrète entre Emmanuel Macron et Alexis Kohler
Histoire secrète des débuts chaotiques du deuxième mandat d’Emmanuel Macron, avec une campagne des législatives introuvable et un pays plus difficile que jamais à gouverner, rien n’ayant été réellement tranché au terme d’un interminable processus électoral. Récit des hésitations du président qui a tenté de séduire Christine Lagarde, laquelle a refusé à trois reprises Matignon, et se retrouve sous l’influence croisée de son épouse Brigitte et de son secrétaire général à l’Elysée, Alexis Kohler, plus Mazarin que jamais. Une situation qui provoque des tensions très fortes entre les deux hommes, alimentées par certains proches du chef de l’Etat, qui le poussent à se séparer de son bras droit.
Pour Emmanuel Macron, rien ne s’est passé comme prévu depuis le soir du second tour de la présidentielle. Alors que le plus jeune président de la Ve République a réussi le tour de force de se faire reconduire par les Français à l’Elysée pour un second mandat, sa faiblesse politique est apparue de plus en plus criante au fur et à mesure de l’avancée vers les élections législatives. Une situation inédite. La présidentielle fut-elle une victoire à la Pyrrhus ?
De fait, l’axiome qui veut que les élections législatives qui sont organisées juste après la présidentielle ne sont là que pour entériner la victoire élyséenne a semble-t-il vécu. Élu face à la candidate d’extrême droite Marine Le Pen, Emmanuel Macron n’a pas convaincu les Français sur un projet lisible. Résultat, comme aime le souligner Jean-Luc Mélenchon, le « mandat » d’Emmanuel Macron n’a pas été réellement tranché lors de la présidentielle. Et le leader de l’Union Populaire a réussi un « coup de force », comme le remarque un ancien conseiller du gouvernement, presque admiratif, en imposant dès l’entre-deux-tours de la présidentielle l’idée d’une éventuelle cohabitation en juin et finalement en déstabilisant fortement Emmanuel Macron au soir du 1er tour des législatives.
Un président tombé dans l’apathie
Mélenchon a imposé au passage son analyse sur la reconfiguration de la politique française autour de l’affrontement entre « trois blocs », analyse qui lui a permis l’autre tour de force de constituer un vrai Front Populaire rassemblant autour de lui la grande majorité des partis de gauche. Les mauvais sondages pour la majorité présidentielle et le bazar au Stade de France ont fait le reste. La dynamique politique s’est retrouvée clairement du côté de la NUPES avec des Français particulièrement inquiets de la situation économique en pleine guerre en Ukraine et de leur pouvoir d’achat.
En quelques jours, le doute s’est emparé de la macronie. Dans les rangs macronistes, chacun y est allé de son hypothèse quant au comportement du président.
« Macron a joué la démobilisation pour éviter une sur-mobilisation de la gauche. Mais cela a fini par lui jouer des tours », croit savoir l’un des fidèles du président.
Un mélange d’apathie et d’atonie, teinté parfois de fébrilité. Emmanuel Macron a attendu le week-end dernier pour replonger dans l’arène politique et dénoncer les « extrêmes » après avoir multiplié les attentions en fin de présidentielle à l’égard des électeurs de Jean-Luc Mélenchon.
Une incohérence qui ne manquera pas d’être relevée par les électeurs : « À un moment donné, est ce que l’acrobate ne tombe pas au milieu du trou ? », se demande justement un ancien conseiller de Matignon plutôt circonspect par ces dernières semaines. Il ajoute :
« Il a fait un truc très dangereux en tendant la perche symbolique à la gauche en nommant Pap Ndiaye à l’Éducation Nationale. Car au premier tour de la présidentielle, l’électorat LR a voté utile, et Macron doit bien son élection à cet électorat de droite qui pourrait finalement avoir le sentiment d’être les dindons de la farce ».
En attendant, l’heure est déjà grave : poussé dans ses retranchements, le chef de l’État tout juste réélu a finalement été obligé de mouiller la chemise pour sauver les meubles aux élections législatives.
Christine Lagarde refuse trois fois Matignon
En réalité, le malaise autour d’Emmanuel Macron est plus profond que ne le laissent penser les réactions de son camp aux premiers résultats des législatives. Durant sept semaines, on a assisté au cœur de la macronie à une bataille homérique entre différents clans et acteurs. Tout commence dès le soir du second tour. Au pied de la tour Eiffel, on se souvient de la présence d’Edouard Philippe, de François Bayrou ou même de Manuel Valls.
S’enclenche alors une attente interminable pour la nomination du nouveau gouvernement.
« Si ça ne tenait qu’à Emmanuel Macron, il aurait reconduit Jean Castex après la présidentielle et même après les législatives. Jean ne faisait pas de politique. Il préparait des scénarios et laissait Macron choisir. En plus, c’était un bourreau de travail », assure l’ex conseiller de Matignon.
Castex ne souhaitait pas être candidat aux législatives et Macron savait qu’il lui était nécessaire d’impulser un nouveau départ après sa réélection. Ce qui n’était pourtant pas prévu au soir du second tour, c’est que ce remaniement se transforme en chemin de croix. À commencer par le cabinet de Jean Castex :
« Ça a été l’enfer pendant trois semaines. On était prêts pour partir le 25 et ça a traîné. C’était impossible de faire des déplacements, de faire des interventions, on a expédié les affaires courantes. Est-ce que cela a été le temps qui a été perdu ? Sur une campagne de six semaines, on en a gâché trois, mais pendant ce temps-là, Mélenchon est passé à l’offensive ».
On l’a vu, ce gros moment de flottement pour Emmanuel Macron et ses troupes est alors présenté par certains proches du président comme une « stratégie » du Château, une manière d’endormir l’adversaire. Celui qu’on présente encore comme le « maître des horloges » jouerait alors avec les nerfs de tout le monde pour son plus grand bénéfice…
En coulisses, c’est une toute autre histoire. D’abord parce que la constitution d’un nouveau gouvernement a été rendue plus difficile que prévu. D’abord, l’Élysée a subi plusieurs refus. C’est ainsi que Christine Lagarde, actuellement présidente de la Banque centrale européenne (BCE), dont le nom avait évoqué par la presse et le choix poussé par Nicolas Sarkozy, a refusé à trois reprises le poste de Matignon selon l’un de ses proches :
« Elle a expliqué à l’Elysée que si c’était elle qui partait de la BCE, ce serait sûrement un Néerlandais qui la remplacerait, un faucon, adepte de l’orthodoxie budgétaire. L’équipe Macron pensait pouvoir recaser le ministre de l’Economie Bruno Le Maire ou le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau ! Ils ne savent même pas comment fonctionne la BCE… ».
Si l’on en croit cette source, un peu plus d’une semaine avant la nomination effective du gouvernement, Emmanuel Macron a tenté le tout pour le tout en appelant directement Christine Lagarde… Plus généralement, l’Elysée a eu des difficultés pour trouver des profils de ministres acceptant de passer à la moulinette de la HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique). Lors du précédent remaniement, la « fortune » du grand avocat Éric Dupond-Moretti avait été étalée dans la presse. L’épisode a laissé des traces !
« Une lutte à mort » au coeur de l’Elysée
Ces difficultés lors du remaniement pourraient être considérées comme techniques. Mais la bataille homérique dans la macronie s’est d’abord jouée au cœur du réacteur, à l’Elysée. « On assisté à une lutte à mort au cœur de l’Elysée », confirment plusieurs sources. Et cette lutte a vu le président Emmanuel Macron batailler contre son propre secrétaire général Alexis Kohler. Tout aurait commencé dès le soir du second tour. « Très vite après l’annonce de sa victoire, Emmanuel Macron a signifié à Alexis Kohler qu’il était débarqué », assure un initié du pouvoir. Selon une source élyséenne moins affirmative, Emmanuel Macron n’aurait pas informé Alexis Kohler qu’il souhaitait se séparer de lui le soir du second tour mais « un peu plus tard ». En ajoutant : « j’ai entendu les mêmes bruits, mais j’en doute, car il est toujours là ».
Ces « bruits » en disent long sur l’état réel des relations entre Emmanuel Macron et le puissant secrétaire général de l’Elysée depuis la victoire à la présidentielle. Car une chose est établie : les deux hommes se sont affrontés au sujet de la nomination du gouvernement. « Macron et Kohler écrivent leur légende tous les deux », cingle une figure de la droite. « Depuis toujours, tout le monde veut virer Kohler. Tant qu’il est à l’Elysée, immunité de fait ». Tout le monde ? De fait, à droite, Nicolas Sarkozy a toujours milité pour qu’Emmanuel Macron se sépare de son premier collaborateur. Déjà, en 2020, lors du précédent remaniement qui a vu le départ d’Edouard Philippe de Matignon, Nicolas Sarkozy avait mené campagne contre le secrétaire général de l’Elysée :
« Kohler devait déjà être débranché à cette époque, Sarkozy avait conseillé à Macron de le nommer à Matignon. « Comme j’ai fait avec Guéant en le nommant ministre de l’Intérieur », lui a-t-il glissé », croit savoir un intime de l’ancien président.
« Alexis Kohler a envoûté le président, il est indéboulonnable », constate un macroniste de haut rang. Ces tensions expliquaient en tout cas pourquoi Julien Denormandie, fidèle parmi les fidèles, n’a finalement pas été nommé ministre. Si une partie de la presse a expliqué son départ du gouvernement par sa déception de ne pas avoir été nommé à Matignon, il serait resté en réserve pour remplacer Kohler au poste de secrétaire général en cas de pépin. De fait, dans les heures et les jours qui ont suivi la victoire à la présidentielle, Alexis Kohler a subi un tir de barrage important pour son maintien en poste. Au point qu’en quelques jours, plusieurs médias de poids lui consacrent de longs portraits comme Paris Match, Le Figaro et même BFM TV. Et qu’un collaborateur de l’ombre se retrouve dans la lumière n’est jamais apprécié par le président Macron, même si ce dernier était un adepte de l’exercice du temps où il occupait la fonction de secrétaire général adjoint de François Hollande.
Le plan Vautrin « dynamité par Kohler »
Alors, Alexis Kohler a-t-il finalement réussi à s’imposer au président de la République ? Le remaniement gouvernemental aura été l’occasion d’un affrontement au plus haut niveau. Lundi 9 mai, Emmanuel Macron affirme devant plusieurs journalistes qu’il a déjà en tête le nom de son nouveau Premier ministre. Le même jour, une source dans la macronie assure à certains journalistes que c’est Catherine Vautrin, présidente de la communauté d’agglomération de Reims, ex-trésorière de l’UMP, ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy.
Jusqu’à présent, son nom n’avait été cité discrètement que par Le Figaro comme éventuelle première ministrable. Si cette femme de droite a déjà une sacrée expérience de terrain, elle manque de relais dans les rédactions parisiennes. Les journalistes n’y prennent pas garde. D’autant que l’entourage élyséen avait plutôt évoqué l’idée de nommer une « femme de gauche » pour Matignon dans les heures qui ont suivi la victoire présidentielle… Selon nos informations, Emmanuel Macron s’est décidé à nommer Catherine Vautrin à Matignon durant le week-end du 7 mai.
Après Christine Lagarde, l’élue de Reims était bien le plan A du président. Leur rencontre début mai s’est bien passée et Nicolas Sarkozy soutient alors à fond le choix Vautrin. Peu de médias parisiens, « ambiancés » par une partie de la macronie startup nation, ont perçu le caractère tactique et stratégique de nommer une telle élue de droite à Matignon : « C’était le plan de Sarkozy : faire alliance avec LR pour le second tour des législatives. De cette manière, on abattait toutes les chances de l’ancien parti de droite de survivre à terme, on mettait une sorte de Castex avec une robe à fleur, on rassurait l’électorat de province et ça permettait d’accueillir les canaux de sauvetage de LR au sein de la macronie. Par la même occasion, Macron tuait d’un coup Philippe, Wauquiez et Bertrand. Les mêmes ennemis que Sarkozy ! Mais ce plan a été dynamité par Kohler ».
Car dès qu’Emmanuel Macron s’est décidé pour Catherine Vautrin, c’est son principal collaborateur à l’Elysée qui a mené la fronde ! Dès le week-end du 7 mai, Alexis Kohler entame sa contre-attaque. « On a fait tout ce qu’il fallait pour que ça ne soit pas elle », fanfaronne un fidèle du secrétaire général. Dans cette bataille, « AK47 s’est retrouvé opposé à « l’aile Madame » de l’Elysée », décrypte un initié du château. C’est que le choix de Catherine Vautrin est ardemment soutenu par Brigitte Macron. Le jeudi 12 mai d’ailleurs, l’élue de Reims est reçue longuement à déjeuner par le couple présidentiel. Dans les heures qui suivent, Vautrin commence à constituer son équipe pour Matignon. Alors que Le Canard Enchaîné de la semaine avait évoqué le nom d’Audrey Azoulay pour Matignon, les bruits commencent dès le lendemain à courir au sein de la macronie que Vautrin sera bien la future Première ministre. Le soir du vendredi 13 mai, plusieurs sources concordantes dans la macronie confirment que Catherine Vautrin prendra la place de Jean Castex à Matignon. L’information fuite. Dès lors, la bataille au plus haut niveau de l’État apparaît au grand jour. Le Parisien comme BFM TV annoncent au cours du samedi 12 que « l’hypothèse Vautrin » provoque des remous dans la macronie. À la manœuvre, on trouve Richard Ferrand et François Bayrou, mais surtout Alexis Kohler.
« Humilier Blanquer, c’est humilier Brigitte »
Les prises de position de Catherine Vautrin contre le mariage pour tous sont particulièrement pointées du doigt. Les partisans de l’élue de Reims sont scandalisés de telles manigances et pointent que plusieurs ministres de la macronie sont également d’anciens partisans en coulisses de la Manif pour tous comme Gérald Darmanin ou s’étaient opposés au projet socialiste du mariage pour tous comme Sébastien Lecornu. Le même jour, Jean Castex reçoit à Matignon Catherine Vautrin pour assurer le passage de relais. On connaît la suite de l’histoire : dimanche soir, à son retour d’Abou Dhabi, Emmanuel Macron renonce à la nommer.
Le lendemain, c’est Alexis Kohler qui appelle l’élue de Reims pour lui annoncer qu’elle ne sera finalement pas la future Première ministre. Quelques heures plus tard, Emmanuel Macron l’appelle. Et en fin d’après-midi, c’est Elisabeth Borne qui est finalement nommée.
« C’était pour elle la plus grande surprise. Elle pensait que c’était plié. Jusqu’à dimanche soir, personne ne l’avait rappelé pour le poste », affirme un macroniste de la première heure.
De son côté, Catherine Vautrin est encore sous le choc de ce rétropédalage à la dernière minute de l’Elysée.
« Encore une fois, Emmanuel Macron a décidé de nommer un gouvernement faible politiquement, flingue un fidèle de Nicolas Sarkozy. C’est le triomphe de l’entre-soi parisien. On se retrouve avec deux femmes ministres dont les maris sont des figures du CAC 40. C’est étonnant que Mélenchon n’en ait pas fait un axe d’attaque ».
Après cette victoire au forceps d’Alexis Kohler, plusieurs macronistes font état de changements à l’Elysée. Brigitte Macron serait « en perte de vitesse », et l’on assisterait à « sa baisse d’influence » politique au coeur de la macronie. Certains voient dans le départ de Clément Léonarduzzi, particulièrement proche du couple présidentiel (et qu’Alexis Kohler n’a jamais porté dans son coeur), le signe parmi d’autres d’un rapport de force désormais défavorable à la première dame. Le communicant, qui est retourné chez Publicis, avait pourtant toujours dit au président qu’il partirait une fois le boulot fait à la présidentielle.
Pourtant, cette « perte de vitesse » est toute relative : dans le gouvernement finalement nommé, plusieurs des proches de Brigitte Macron sont nommés à des postes clés ou sont confirmés, comme le jeune Gabriel Attal propulsé ministre des Comptes Publics (le Budget), son chouchou Sébastien Lecornu à la tête du ministère des Armées, et Gérald Darmanin comme Éric Dupont Moretti, qui ont ses faveurs, sont confirmés dans leur fonction. Ce dernier aurait même été « repêché par Brigitte ». Cela n’empêche pas Bruno Roger Petit, conseiller mémoire du château, et très proche de Brigitte Macron d’être vent debout contre la nomination de Pap Ndiaye à l’Éducation Nationale, car comme le rappelle un ancien macroniste, « humilier Blanquer, c’est humilier Brigitte ».
Plutôt une cohabitation que Kohler ?
En attendant, Alexis Kohler a poussé ses pions dans les cabinets ministériels. Dans chaque équipe, on trouve d’anciens collaborateurs des cabinets PS de la fin du quinquennat Hollande. À commencer par Aurélien Rousseau, le directeur de cabinet d’Elisabeth Borne. Ce conseiller d’État était en poste au cabinet de Valls puis celui de Cazeneuve lors du quinquennat Hollande. On trouve également de nombreux anciens collaborateurs de Manuel Valls ou de Bertrand Delanoë dans les différents cabinets. Dans la macronie, les transfuges LR fulminent : « C’est un vrai hold-up des technos du PS ! », s’exclame l’un d’entre eux.
Ceux-là continuent de multiplier les critiques à l’égard d’Alexis Kohler, qui serait coupable à leurs yeux de toutes les erreurs tactiques et stratégiques de ces sept dernières semaines.
« Dans la Vème, il y a toujours eu un problème entre le président et son secrétaire général. Entre Villepin et Chirac, Guéant et Sarkozy et aujourd’hui Kohler avec Macron », constate un ancien de chez LR passé dans la macronie.
Du côté de Nicolas Sarkozy, on n’est pas mécontent des difficultés d’Emmanuel Macron au soir du premier tour des législatives. Car les LR pourraient devenir la clé du prochain gouvernement post second tour en cas de majorité relative. Ces derniers jours, d’autres imaginaient carrément un scénario de cohabitation pour mieux se débarrasser d’Alexis Kohler et de ses affidés dans le gouvernement :
« Les réseaux sarkozystes n’auraient pas vu d’un mauvais œil une cohabitation avec Mélenchon », confie un macroniste.
De nouveau le comportement présidentiel de ces dernières semaines interroge. Le président ne s’est lancé dans la campagne des législatives que quelques jours avant le premier tour. Un peu malgré lui.
Macron étranglé par le quoi qu’il en coûte et la hausse des taux
À vrai dire, Emmanuel Macron a-t-il vraiment envie de gouverner la France pour les cinq à venir ? Le président sait que les nuages noirs ne cessent de s’accumuler, l’avenir proche semble une impasse.
« Si l’Allemagne réussit à imposer une montée des taux par la BCE, le « quoi qu’il en coûte » nous étrangle en deux mois », s’alarme un ancien des cabinets ministériels. « La cohabitation serait le moyen pour lui d’avoir une paix royale durant cinq ans à l’Elysée ».
Si le scénario d’une cohabitation avec Jean-Luc Mélenchon semble s’éloigner (à moins d’un sursaut des abstentionnistes d’ici une semaine), celui d’une majorité relative est plus que probable.
« Le gouvernement Borne, c’est un plan B. Elle a juste un CDD d’un mois en fait sans possibilité de toucher la prime de précarité », ironise Jacques Sisteron, un ancien macroniste.
Des » secrets » à l’Elysée il y en a eu .
Le plus savoureux fut la mort de Félix Faure dans les bras d’une mondaine plantureuse…..Madame Steinheil .
Certains esprits déclarérent aprés sa mort….suite à une fellation fatale :
» Il a voulu vivre César il est mort Pompée » .
Qui peut croire que Macron soit à couteaux tirés avec Kohler ? Personne. C’est absurde. Et pourtant, il faut bien reconnaître que, depuis sa réélection, Macron a adopté une bien étrange attitude, multipliant les provocations comme, par exemple, la reconduction à leur poste de Darmanin et Moretti, ou encore la nomination de Ndiaye. A cela s’ajoute, la bien étrange séquence des événements du stade de France.
Au fond, si l’on veut être objectif, il faudrait admettre que Macron fait tout pour perdre les élections législatives et laisser ainsi à d’autres la responsabilité de gérer une situation économique, budgétaire et sociale qui s’annonce catastrophique pour la France.
Au fond, Macron se verrait bien en roi fainéant.
Et la France dans tout cela ?
…….
Elle s’enfonce dans un déclin profond que l’inverti d’Amiens accélère à chacune de ses décisions ineptes !