Golda Meir aux réunions opérationnelles de la guerre du Yom Kippour
Les archives de Tsahal du ministère de la Défense ont
publié les images des réunions tenues par le Premier
ministre de l’époque, Golda Meir, pendant la guerre de
Yom Kippour.
La guerre du Yom Kippour a été presque une surprise totale pour Israël, et l’avertissement a été donné trop tard pour un rappel ordonné des réserves avant que les armées syrienne et égyptienne ne lancent une attaque surprise conjointe contre les positions de Tsahal dans les hauteurs du Golan et la péninsule du Sinaï.
La guerre, qui a duré 6 au 24 octobre 1973, est entrée dans l’histoire israélienne comme un échec, avec 2 688 soldats des FDI tués, des milliers d’autres blessés et des centaines capturés. Plus de 1 000 chars et des centaines d’avions ont été détruits ou endommagés.
Golda Meir a démissionné après la guerre au milieu des critiques et de la perte de confiance de la population dans le gouvernement.
«Je pense que le titre de ce qui nous est arrivé à la veille de Yom Kippour serait des « erreurs », a déclaré Meir, avant de décrire son malaise et son inquiétude à la veille de la guerre, et son désaccord avec les commandants militaires concernant les réservistes.
Elle a décrit sa décision de ne pas ordonner une frappe préventive lorsque la guerre semblait imminente, affirmant qu’elle craignait que cela ne compromette le soutien américain et que l’armée ne dispose pas de suffisamment de fournitures pour mener une telle attaque.
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Guerre de Kippour : Une offensive lancée par les armées égyptienne et syrienne lors de la fête juive du Yom Kippour les 6 et 7 octobre 1973 surprend et bouscule les forces israéliennes. L’affrontement se terminera le 25 octobre avec un cessez-le-feu qui sera suivi, en novembre, par un accord de désengagement entre les belligérants.
Depuis les conquêtes effectuées par Israël lors de la guerre des Six jours, en 1967, la question des territoires occupés continue de tenailler le Moyen-Orient. Le 6 octobre 1973, l’Égypte et la Syrie lancent une attaque sur plusieurs fronts qui prend l’armée israélienne par surprise. Celle-ci se ressaisit après quelques jours et reprend l’initiative.
Le conflit prend une nouvelle dimension le 17 octobre alors que les dirigeants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), réunis au Koweït, annoncent une baisse de production et un embargo contre les pays occidentaux qui appuient Israël. Des efforts diplomatiques entraînent un cessez-le-feu, le 25 octobre.
Face à la débandade égyptienne, l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en demande le respect immédiat. Sa menace d’envoyer des troupes dans la région suscite une vive inquiétude qui s’estompe avec la fin des combats. Égyptiens et Israéliens s’entendront sur les modalités du cessez-le feu au kilomètre 101, sur la route entre Le Caire et Suez, le 11 novembre. La crainte inspirée par cette offensive aura des conséquences durables sur la popularité du gouvernement israélien et de la première ministre Golda Meir qui quittera ses fonctions l’année suivante.