A picture taken on February 24, 2020, shows an explosion following an Israeli airstrike on Gaza City. - Gaza militant group Islamic Jihad announced the end of its "military response" against Israel after a two-day exchange of fire just a week before the Jewish state's March 2 election. There was no immediate confirmation of a ceasefire from Israel, and AFP correspondents in the Palestinian enclave said Israeli airstrikes were ongoing early Monday evening. (Photo by MAHMUD HAMS / AFP)

Gaza: trêve à long terme ou capitulation sans conditions

 

La bande de Gaza est un territoire voué au malheur et à la damnation. Depuis 1967, Israéliens et Palestiniens n’arrivent pas à trouver de solution adéquate. En 1977, le président Sadate avait rejeté l’offre de Menahem Begin et n’a pas voulu récupérer le territoire administré par l’Egypte durant plus de 20 ans.

Aucun pays arabe n’ose vraiment intervenir directement dans ce bourbier. La communauté internationale et l’ONU protestent contre les raids israéliens et contre la « disproportion de la riposte », mais n’intervient pas pour désarmer les terroristes de la bande de Gaza et démilitariser ce maudit territoire.

L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas demeure impuissante et incapable de maîtriser toutes les troupes et gérer les affaires quotidiennes de son propre peuple, ni à Ramallah et ni à Gaza.

Aucune réconciliation entre les deux frères ennemis ne sera possible sur le terrain tant que le Hamas et le Djihad islamique ne rendront pas définitivement les armes.

Depuis 2006, le Hamas domine la bande de Gaza mais n’est plus capable devant une démographie galopante et incontrôlable de gérer lui seul une population plongée dans la misère et la désolation.

Ce mouvement religieux fanatique est une filière de la confrérie des Frères musulmans. Il est encouragé et financé par le Turc Erdogan, et les Ayatollahs d’Iran.

Le Hamas ne souhaite aucun compromis et ne cherche que sa propre survie.

Nous avons déjà essayé toutes sortes de trêves, et notamment celle qui s’achemine actuellement. Nous avons signé des accords qui ont tous été bafoués.

Nous avons tenté d’apporter un soutien humanitaire en ouvrant les passages, ils ont été sabotés et mis à feu et à sac. Nous avons exigé le rapatriement de nos soldats tombés, mais le Hamas refuse cyniquement toute négociation en employant toutes sortes de ruses macabres.

En cette période électorale, nous entendons toutes sortes de déclarations de la part des leaders de partis, certaines sont parfois farfelues et mêmes irresponsables.

Certes, nous ne pourrons plus tolérer la terreur, la provocation et le chantage du Hamas, mais comment minimiser les dégâts et rassurer les villageois israéliens de la région de vivre en paix ? Comment protéger leurs enfants ? Comment éviter la politique du pire ?

C’est clair, pour Gaza, il n’existe pas de solution miracle qui mettrait fin aux hostilités.

Rappelons que depuis 2008, nous avons mené trois opérations militaires. A quoi serviraient-elles si nous retournons une fois encore au point de départ sans obtenir la bonne solution ?

Jusqu’à quand ?

Cependant même après une nouvelle conquête de Gaza, qui gèrera le lendemain les affaires courantes de deux millions de Palestiniens ? Gaza est différent du Golan. Ce territoire est problématique et non stratégique.

Les dilemmes sont donc énormes et les réponses sont complexes car elles concernent notamment des aspects géopolitiques et diplomatiques.

Pour l’heure, nous sommes dans l’obligation de grincer les dents et d’être sur le qui-vive. Le gouvernement n’a pas de solution concrète à long terme. L’état-major actuel non plus, ni les anciens généraux devenus par les circonstances des hommes politiques.

Après les élections législatives du 2 mars 2020, le nouveau gouvernement israélien devra changer complètement de cap, et réviser sa politique à l’égard du Hamas et du Djihad islamique mais aussi vis-à-vis de l’Autorité palestinienne. Il ne s’agit pas seulement d’aboutir à une trêve à long terme, mais d’appliquer une politique cohérente qui comprendra également des aspects humanitaires et économiques pour les années à venir dans le cadre du fameux « plan du siècle ».

Le but est de se détacher complètement et définitivement de la bande de Gaza et de l’ensemble du peuple palestinien. Assurer avant tout, une vie paisible à tous les Israéliens, à Ashkelon et à Sdérot comme à Tel-Aviv.

En cas de refus et une reprise des hostilités, notre message aux chefs terroristes palestiniens devrait être bien clair : une trêve solide et paisible de longue durée et sans aucune provocation, ou une guerre tous azimuts et sans pitié qui aboutirait enfin à la capitulation, et surtout à une totale démilitarisation.

Freddy Eytan, Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

4 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Soliloque

Faut il attendre la décision américaine concernant l’application du plan de paix ? La mise au pied du mur des arabes, et leur décision à considérer de façon définitive ?
Chacun sait à présent, que les accords d’Oslo sont inapplicables, donc la solution pour 2 États équivaut à un leurre. Les arabes l’entendent comme étape pour avoir l’ensemble du territoire israélien.
La solution est de renvoyer tous les arabes de Gaza et de Judée Samarie, en Jordanie qui est la véritable partie « palestinienne » de la partition. Les États Unis pourront aider alors au développement économique de la Jordanie qui ne devrait pas s’en plaindre

christopher.dee

L’Egypte serait très bien comme état souverain à Gazza.
Seule solution magique pour ce territoire installé nul part, euh en fait dans le chemin de tout le monde.
L’Egypte serait idéal pour ramener de l’ordre à Gaza…
De plus , sous le règne égyptien, Gaza pourrait devenir un eldorado
Mais pour cela il faut un peu d’imagination, ce qui n’est pas le fort des palestinoïdes !

Match ly

Tsahal dans les trois guerres a toujours été obligé de s’arrêter ,coïtus interompus . Peut-être qu’en Y allant à fond le problème serait reglé une fois pour toute

shimon ohayon

je pense qu il ne reste pas beaucoup de choix toutes les options ont deja echouees le Hamas nous fait du yoyo depuis x temps et une xieme intervention du meme type la bas ne resoudra rien de plus que les precedentes il y en a une autre …. et il ne faut pas trop continuer a chauffer sur braises Bennet a le sang plus jeune plus chaud que Bibi et il pourrait vouloir laisser son empreinte dans le sables mouvants de la Aza…..une fois pour toute…..