L‘Education nationale vient d’autoriser ce partenariat  à grande échelle avec les Etats-Unis. Ceci pour amener les directeurs d’établissements scolaires français ainsi que les responsables départementaux de l’Education nationale à promouvoir, à grande échelle, l’immigration et l’intégration des migrants, des réfugiés et des minorités visibles. Pour cela, ils doivent postuler, avant le 11 mars 2016, à une formation financée par les Etats-Unis, via plusieurs riches et influentes fondations.

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« Le Programme pour les chefs d’établissements et administrateurs européens ou European Administrators Program est un programme de développement professionnel de dix jours permettant à des responsables éducatifs de cinq pays d’Europe (Allemagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède) d’analyser et de comparer avec des collègues américains les différentes manières de promouvoir l’intégration économique et sociale des jeunes migrants et réfugiés, et de jeunes représentants de diverses minorités. Fondé sur l’échange de bonnes pratiques entre professionnels engagés, le programme a pour ambition de mettre en commun outils et compétences permettant d’ouvrir de nouvelles possibilités d’action en faveur de l’intégration des jeunes dans leur communauté scolaire, leur quartier, leur pays d’accueil. Le programme prévoit des discussions et une réflexion sur des plans d’action possibles avec des responsables éducatifs et des professionnels, des rencontres de haut niveau avec des experts éducatifs, des visites d’établissements scolaires et des contacts avec des organisations communautaires.» indique le document que nous mettons à disposition ici.

European Administration Program Announcement

Ce document, adressé à l’ensemble des directeurs d’établissements scolaires dans l’académie de Rennes, et sans doute dans toute la France  (privé comme public)  propose une opération administrée par IREX en coopération avec l’Ambassade des Etats-Unis en France et la Commission Fulbright Franco-Américaine. Il s’agit de fondations puissantes directement financées par les Etats-Unis pour étendre leur influence en Europe.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Rectorat breton semblait particulièrement étonné, voire gêné, que nous possédions ce document (disponible ici). « Je vous demande de bien vouloir faire une large diffusion auprès les écoles privées et publiques de votre département.» demande pourtant la Direction des services départementaux de l’éducation nationale dans un département breton.

« A leur retour, les participants constitueront un réseau de responsables susceptibles de faire évoluer les systèmes éducatifs en Europe et dans le monde. » indique le document qui offre quelques précisions : « Le programme s’adresse aux chefs d’établissement de l’enseignement primaire ou secondaire, à leurs adjoints, aux conseillers principaux d’éducation, aux directeurs des services de l’Education Nationale en charge de l’accueil des élèves nouvellement arrivés en France. Il doit se dérouler du 23 Octobre au 3 Novembre, 2016. Il commencera et finira à Washington DC. Il comprendra aussi un voyage dans une autre ville américaine choisie pour donner des exemples d’actions efficaces conduites au niveau fédéral, fédéré et local en direction des minorités et des migrants

Les conditions requises pour postuler à la formation, qui se déroulera, tous frais payés par les Etats-Unis via leurs fondations, entre le 23 octobre et le 1er novembre 2016, sont entre autres :

  • Etre responsables, en exercice,d’un établissement d’enseignement primaire ou secondaire ( directeurs ou directeurs-adjoints d’école primaire, principaux ou principaux-adjoints de collège, proviseurs ou proviseurs -adjoints de lycées, conseillers principaux d’éducation). Les directeurs départementaux des services de l’Education Nationale sont également éligibles.
  • Etre de nationalité française et résider actuellement en France.
  • Etre activement engagé en faveur du soutien aux minorités, aux migrants, aux réfugiés et à leur intégration.

« Le programme prend en charge le processus et les frais d’obtention du visa J-1 ainsi que le séminaire d’orientation qui se déroulera avant le départ soit sur place à Paris soit par internet. Le programme couvre aussi les frais de voyage aller-retour vers les Etats-Unis, les transports aériens aux Etats-Unis pour se rendre dans la deuxième ville visitée, l’hébergement ainsi qu’une couverture médicale pendant la durée du programme. Les participants recevront aussi une indemnité journalière pour leurs repas et frais annexes. Tous les participants assisteront également à un séminaire d’accueil et un séminaire de fin de programme à Washington, D.C. » peut-on lire sur la foire aux questions adressée aux directeurs d’établissement.

Derrière le langage policé, la démarche de formatage intellectuel est claire : le programme repose sur un « échange de bonnes pratiques », formule de novlangue bien connue souvent synonyme de propagande.

En échange de cette sélection à la formation, les candidats, qui ont chaque jour entre les mains l’éducation des écoliers en France, devront s’engager durablement en faveur de l’immigration et des réfugiés, comme l’indique le document :

« Les candidats retenus pour participer à ce séminaire auront eu des expériences, des interlocuteurs et des responsabilités riches et diverses dans le système éducatif français. Ils auront une compréhension profonde des questions que le système éducatif français a à résoudre en ce qui concerne la scolarisation et l’intégration des migrants, des réfugiés, des jeunes représentant diverses minorités. Ils s’engageront à travailler durablement dans le système éducatif. Les candidats retenus auront eu une expérience de conduite de projets dans l’institution où ils exercent au moment de leur candidature. Ils devront par ailleurs expliquer quelles sont les compétences qu’ils espèrent développer grâce à leur participation au programme “European Administrators” et comment ils espèrent les utiliser en faveur des jeunes migrants, réfugiés ou représentants des minorités diverses

Nous avons tenté de joindre l’IREX en France, dont le responsable a refusé de répondre à nos questions, nous renvoyant à sa boîte mail.

Ce document officiel émanant de l’administration américaine, appuyée par l’Education nationale, prouve que les USA oeuvrent activement à l’accélération de l’immigration en Europe, avec l’appui des autorités nationales. Najat-Vallaud Belkacem, actuelle ministre de l’Education nationale, avait participé au programme Youth Leaders de la French-American fondation. Il s’agit d’un programme visant officiellement à développer les relations franco-américaines. Officieusement, comme le révèle Pierre Hillar, c’est une arme redoutable d’influence et de domination américaine en Europe, que les documents révélés plus haut ne pourront que confirmer.

Crédit photo : DR

Breizh

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André

Jusqu’à preuve du contraire c’est bien Merkel et non Obama qui a fait venir 1 million de syriens en Allemagne, non ? Et c’est bien les gouvernements français et non américains qui ont fait venir depuis les années soixante des millions d’africains et musulmans en France, n’est-ce pas ?

Alors arrêtons de tout mettre sur le dos des américains. Ce programme a dû simplement être une proposition des USA (ou peut-être même une demande de la France) qui évidement part son histoire a une longue pratique de l’intégration d’immigrés, et ce partenariat a été accepté par le gouvernement français. Aucun complot Hillarant ni aucune volonté de « détruire » l’Europe. Elle y arrive très bien toute seule…