D’où vient la kabbale, la mystique du judaïsme (2) ?
Puisque l’étude véridique de la Tora est l’apanage exclusif des kabbalistes qui avaient remis à l’honneur la notion de sitré Tora, de mystères de la Tora, transformés en simples philosophèmes par Maimonide dans son Guide des égarés, les adeptes de la science ésotérique sont seuls habilités à dispenser un enseignement mystique : une mise en garde de rabbi Siméon ben Yohaï sur ce point nodal se lit dès les premières pages du Zohar (I ; 5a). Un autre passage se veut encore plus clair : Zohar III, 106a spécifie que seule la génération de Rabbi Siméon bar Yohaï fut habilitée à découvrir les mystères de la Tora ; après, il faudra attendre l’avènement messianique…
Toute en veillant à sauver les apparences, en reprenant, par exemple, le sens quadruple des Ecritures, le fameux PaRDeS, le corpus zoharique adopte une position nette quant à la structure de la Tora : les récits et les narrations en sont le vêtement externe, les commandements le corps, mais les mystères (sitré Tora) qui priment tout le reste en sont l’âme. L’auteur des Tikkuné Zohar va jusqu’à établir une sorte de hiérarchie des disciplines traditionnelles : la halacha avance à la gauche des Sages tandis que la kabbale leur ouvre la voie, à droite !
Parfois, la polémique anti-talmudique apparaît au grand jour, ce qui laisse supposer que les antagonismes entre partisans et adversaires de la science ésotérique étaient vifs. Que penser de la réponse à la question suivante : où se situe le tombeau de Moïse ? Dans la … Mishna ! La Mishna aurait ligoté ou entravé la spiritualité de la Tora d’Israël, au point de devenir une sorte de tradition-tombeau au lieu de rester une tradition-jardin. Moïse, présenté ici comme le Berger fidèle, a dû frapper le rocher au lieu de lui parler. Le résultat se fait sentir aujourd’hui encore : la Tora est devenue aussi dure qu’un rocher au lieu de couler de source ( c’est le cas de le dire). Et il faut malheureusement de laborieuses règles d’interprétation pour en saisir le sens. L’auteur va jusqu’à établir une correspondance entre l’herméneutique talmudique et les travaux forcés imposés aux esclaves hébreux en Egypte.
Les Tikkuné Zohar qui sont aussi le fruit du talent littéraire de l’auteur du Berger fidèle n’hésitent pas à reprocher aux talmudistes d’avoir séparé les époux sefirotiques : tif’érét (la sixième sefira) et malkhut (la dixième).. Il faut, conclut-il, sortir de cette Tora de servitude. Ce qui permet d’évoquer d’incontestables relents d’antinomisme. L’un des mystères de la kabbale a consisté à fournir des commandements bibliques des explications extrêmement recherchées sans jamais tenter de s’affranchir de leur accomplissement. Ces spéculations hardies sur les mondes supérieurs où les unions réputées illicites ici-bas ne le sont plus, ces développements enflammés sur l’époque messianique qui vivra une véritable métamorphose de la Tora, ne laissent pas d’étonner : s’agit-il de la gêne naturelle propre à tout mystique, obligé de demeurer dans le cadre un peu rigide d’une tradition écrite ? Ou avons-nous affaire aux prodromes d’un mouvement, qui tel le sabbataïsme, manquera d’emporter tout le judaïsme puisque son principal initiateur pensait qu’on s’était acquitté de ses devoirs religieux en en prenant le contre-pied (qiyyumah shel Tora hu bittulah) ?
La nostalgie des temps messianiques entretenait l’espoir qu’un jour, dans un monde libéré des persécutions et des haines, le fardeau de la Tora (‘ol Tora) serait moins lourd à porter. En effet, la tension polaire existant entre l’exil et la rédemption rend très vivaces les espérances messianiques de l’auteur. Mais la question qui se pose est de savoir quelle Tora aurons nous à l’époque messianique ? C’est une Tora, nous répond l’auteur du Berger fidèle et des Tikkuné Zohar, qui sera très différente de celle que nous avons.
Un verset d’Isaïe (43 ; 7 : Tous ceux qui se nomment de mon nom, ceux que j’ai, pour ma gloire, créés, formés et fabriqués) est appelé à la rescousse. La création, la formation et la fabrication sont trois niveaux, trois éons ou âges du monde différents les uns des autres.
A ces trois âges du monde –que précède le tout premier, celui de l’émanation, atsilut- correspondent des torot différentes :
-
a)au monde de l’émanation correspond une Tora primordiale
-
b)au monde où prévaut la matière correspond une Tora matérielle.
Quelle façon inattendue de relativiser la valeur de la Tora en laissant entendre qu’elle n’est pas immuable et qu’à une époque dominée par la matière répond une Tora tout aussi concrète et matérielle ! Est-ce que l’auteur ne mesurait pas les conséquences de ses spéculations hardies ? C’est peu probable, surtout lorsqu’il nous invite à trouver refuge dans l’«arche de Noé» de la kabbale afin de ne pas être submergé par la déferlante littéraliste… Ceci n’est pas sans rappeler les visées d’un certain moine calabrais, Joachim de Flore (mort en 1201), devenu célèbre pour sa fameuse théorie de l’Evangile éternel et qui prétendait que depuis douze siècles, l’Eglise n’avait pas correctement interprété les doctrines du Christ…[10]
Nous sommes loin des spéculations naturalistes d’un Maimonide qui bannissait tout ésotérisme mystique de son horizon intellectuel. Un bref coup d’œil jeté sur la troisième partie du Guide des égarés où les commandements sont répartis en quatorze classes montre que les auteurs du corpus zoharique entendaient réagir à des explications socio-politiques en leur opposant des motivations essentiellement symboliques et mystiques.
Par son talent et sa connaissance parfaite des sources juives anciennes et des langues hébraïque et araméenne, l’auteur apporte un démenti au jugement quelque peu sévère porté par un Sage talmudique, rabbi Jehuda, sur les traductions : Celui qui traduit un verset littéralement est un menteur et celui qui y ajoute quelque chose est un blasphémateur. (Kiddushin 49a). Les nombreux passages du Berger fidèle transposés en langue française gardent tout leur sens et toute leur saveur.
Sans être des naturalistes ni des botanistes confirmés, les adeptes du courant ésotérique observaient attentivement la nature. Et notamment les roses. Dans le Zohar, comme dans la littérature talmudique, les Sages déambulent le long des routes, parlent le long des rivières ou des cours d’eau, comme si cette proximité aux éléments favorisait une reconnaissance de l’origine divine de la nature, créature de Dieu elle aussi.
Il y a aussi la correspondance du microcosme qu’est l’homme avec le macrocosme où il a sa place, comme dans l’économie générale de l’univers. Pourquoi la rose ? Parce qu’elle est un symbole universel et qu’elle est attestée dans la Bible où on la compare à Israël. Le prophète Oséé (ch. 14) annonce qu’Israël s’épanouira comme une rose.
Les noms hébraïques les plus fréquents sont shoshanna, havatsélét. Le titre du roman Le lys dans la vallée est d’origine biblique (Cf. Cantique des Cantiques ch. 2). Ce terme étrange havatsélét , les Sages l’ont décomposé en havouya be-tsillah : cachée dans son ombre.
Dans le Midrash (notamment du Lévitique Rabba et du Cantique des Cantiques) on compare la rose à la communauté d’Israël. Le Zohar n’a fait que reprendre cette symbolique déjà existante pour la systématiser et la développer en la rehaussant, comme d’habitude, d’une saveur mystique,.
Le Midrash insiste que c’est par amour de la rose que Dieu sauve ou épargne l’ensemble du verger : Allusion aussi au parfum de la rose que Dieu hume et se refuse à détruire l’univers par un second déluge. Ceci signifie que l’univers existe par les mérites d’Israël qui étudie et applique la Tora.
«Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui ; il fait paître dans les roses (Cantique des Cantiques). Bien que les roses soient entourées d’épines, il sait faire paître parmi les roses. D’après une autre interprétation, l’Ecriture compare Dieu à une rose parce que, de même que la rose est rouge bien que son jus soit blanc, le Saint béni soit-il transforme pour le besoin de son monde, la rigueur en miséricorde. Ainsi qu’il est dit (Isaïe 1 ; 18) : Quand vos péchés seraient comme écarlates, ils deviendront blancs comme de la neige.
Rabbi Abba se trouvait un jour en voyage, rabbi Isaac l’accompagnait. En marchant, ils aperçurent sur leur route des roses. Rabbi Abba en cueillit une et continua son chemin. Ayant rencontré Rabbi Yossé, celui-ci dit : il est certain que la Shekhina est présente et que rabbi Abba ne tient la rose dans sa main que pour nous apprendre par l’image un trait de sagesse. Rabbi Abba lui dit : assieds toi, mon fils, assieds toi. Les voyageurs s’assirent.
Sentant l’odeur de la rose, rabbi Abba s’écria : en vérité, l’univers ne subsiste que par le parfum et c’est pour cette raison qu’à la fin du jour du chabbat on doit humer le parfum du myrte.
Il est écrit : mon bien-aimé est à moi et je suis à lui ; et il fait paître parmi les roses. Pourquoi mon bien aimé est-il à moi et pourquoi suis-je à lui ? Parce qu’il conduit l’univers avec des roses. (ro’é ba-shoshanim) De même que la rose a un parfum agréable et qu’elle est rouge et qu’après qu’on en extrait le jus elle devient blanche, tout en conservant son parfum, de même la Saint béni soit-il agit de cette façon dans le monde, sans quoi l’univers ne subsisterait pas, à cause du pécheur. Car le pécheur est appelé rouge ainsi qu’il est dit «quand vos péchés sont comme l’écarlate ils deviendront blancs comme de la neige.
Le pécheur offre son sacrifice au feu qui est rouge ; il fait, autour de l’autel, les aspersions avec le sang qui est également rouge, symbole de la rigueur. Mais le sacrifice une fois consumé, c’est une fumée blanche qui s’élève. Ainsi, le rouge s’est transformé en blanc, la rigueur en clémence. Remarquez en outre que la rigueur ne reçoit son odeur que du côté rouge. C’est pourquoi Rabbi Yehouda dit : Que signifient les paroles : «Ils se mirent à crier plus haut et ils se faisaient des incisions, selon leurs coutumes avec des couteaux et des lancettes jusqu’à ce qu’ils fussent de leur sang.»
Mais les faux prophètes savaient qu’ils n’obtiendraient aucun secours du côté de la rigueur que par la couleur rouge.
Rabbi Isaac dit : il y a deux genres de sacrifice que l’on offre : le rouge et le blanc. De l’un comme de l’autre s’exhale une odeur. De même que la rose est rouge et blanche, de même le sacrifice est parfois rouge, parfois blanc. D’ailleurs, tout sacrifice est composé de rouge et de blanc : les parties grasses des sacrifices produisent une fumée rouge, l’encens produit, lui, une fumée blanche. Et les deux couleurs s’élèvent vers le ciel.
Dieu aussi conduit son univers avec le rouge et le blanc, c’est-à-dire avec la rigueur et la miséricorde. Comme la rose.
L’Écriture dit : et ils se tiendront en ma présence pour m’offrir la graisse et le sang. C’est pour correspondre aux deux degrés, le rouge et le blanc, que l’homme qui fait pénitence jeûne pour offrir sa graisse et son sang. Car, de même que la rose qui est rouge et blanche ne peut devenir entièrement blanche qu’en passant par le feu, de même le sacrifice ne devient extrêmement blanc que quand le pénitent passe par le feu ; or, la privation de nourriture affaiblit le corps et provoque la fièvre ; et c’est ce feu qui brûle dans les veines de l’homme qu’il convient d’offrir comme sacrifice à Dieu. C’est pour cette raison que rabbi Eléazar faisait cette prière chaque fois qu’il jeûnait : « Mon Dieu, Dieu de mes pères, tu sais que j’ai offert ma graisse et mon sang en les échauffant par la faiblesse de mon corps. Qu’il te plaise d’agréer le parfum du sacrifice qui s’échappe de ma bouche en ce moment, en guise de l’odeur de l’holocauste qui s’échappait du feu allumé sur l’autel : puisses tu me pardonner mes péchés.»
Il résulte de cette prière que pendant le jeûne, l’homme offre sa graisse et son sang et que l’odeur qui sort de sa bouche remplace celle qui s’élevait au-dessus de l’autel. On a institué la prière à la place des sacrifices. Mais il faut que l’homme, pendant la prière, ait l’intention que celle-ci tienne lieu de sacrifice.
C’est à la fin du jeûne que s’expliquent les paroles de l’Ecriture : Nb 30 ; 23 : que tout ce qui peut passer par les flammes soit purifié par le feu.
Rabbi Yossé dit : tant que le sanctuaire existait à Jérusalem, on obtenait la rémission des péchés par les sacrifices, aujourd’hui on l’obtient par la prière.
D’après une autre interprétation, le passage «mon bien-aimé est à moi et je suis à lui, et il fait paître dans les roses» signifie : de même que les roses sont entourées d’épines, de même le Saint béni soit-il régit son monde avec des justes et des coupables ; de même que sans les épines, les roses ne subsisteraient pas, de même sans les coupables les justes ne seraient pas distingués.
Rabbi Yehouda dit : par quoi les justes sont ils distingués ? Par les coupables, sans lesquels les justes ne seraient point distingués.
Selon une autre interprétation , les termes «et il fait paître parmi les roses…» signifie que Dieu régit son monde (shesh shanim) pendant six jours alors que le septième jour sera la chabbat du Seigneur. Et enfin, d’après une autre interprétation les termes «il fait paître parmi les roses» signifient : (ba-shoshanim) bashonim = ceux qui étudient la Tora.» ( Zohar II, fol 21a-22a)
Ce passage du Midrash occulte (Zohar II, 20a) combine élégamment la symbolique des couleurs avec celle des sacrifices. En maître consommé de la mystique, Rabbi Abba cueille une rose rouge dont on sait qu’elle symbolise la Shekhina.
Cet acte qui n’est guère anodin retient l’attention de rabbi Yossé qui prend place aux pieds du sage. Ce dernier commence son enseignement en disant que c’est le parfum (des fleurs) qui permet au monde de subsister; le corps n’en a guère besoin, seule l’âme (l’intérieur de l’homme) en tire profit. Ce qui explique le rite de la havdala (cérémonie de séparation entre le chabbat qui s’achève et les jours ouvrables qui commencent) où l’on hume le parfum de plantes aromatiques. Il insuffle à l’âme triste un regain de vigueur.
Pourquoi ce symbolisme de la rose? Parce que Dieu gouverne ainsi l’univers, comme nous l’apprend le Cantique des Cantiques (2; 16): Mon bien-aimé est à moi et moi à lui, lui qui mène paître [son troupeau] parmi les roses. Une rose peut perdre sa couleur rouge et devenir blanche si on la rapproche d’une source de chaleur mais elle ne perdra pas son parfum. Il en est de même de l’univers qui est dirigé alternativement par les attributs de rigueur (rouge) et de miséricorde (blanc). Dès lors, rabbi Abba développe la symbolique des couleurs en se référant à un verset d’Isaïe (1; 18): si vos péchés sont comme des étoffes écarlates, ils devront blanchir comme de la neige. S’ils sont rouges comme le cramoisi, ils devront devenir comme de la laine.
Le pécheur est “rouge” par nature: le feu qui consume l’animal immolé est rouge, le sang qu’il répand aux quatre extrémités de l’autel est rouge lui aussi; enfin, l’attribut du jugement, qui fait rage en ce moment là, est rouge. Mais la fumée qui s’élève de l’autel est, elle, entièrement blanche. Le blanc a supplanté le rouge, l’attribut de la miséricorde a détrôné la rigueur implacable du jugement. De même, nous dit rabbi Abba, que la rose est à la fois de couleur blanche et rouge, ainsi le sacrifice a ces deux couleurs qui sont respectivement celles du sang et de la graisse. On peut en dire autant de l’encens lui-même dont certaines composantes sont de couleur blanche alors que d’autres sont de couleur rouge. Rabbi Abba applique à présent ce symbolisme à l’homme qui s’offre lui-même en sacrifice en jeûnant: il se mortifie (i.e. sa chair et son sang) puisqu’il s’abstient volontairement de se nourrir. Un verset d’Ezéchiel (44; 15) est cité: … ils se tiendront devant moi pour m’offrir la graisse et le sang. L’homme doit faire de même: sa face blêmit en raison de son carême. Plus aucune couleur n’égaie les traits de son visage. On cite dans ce passage la prière que rabbi Eléazar récitait après un jeûne: Tu sais bien O Seigneur mon Dieu et Dieu de mes pères que je t’offre mon sang et ma chair (graisse) que j’ai consumés par un feu qui mine mon corps. Accepte que l’haleine qui s’exhale en ce jour de ma bouche ait la même valeur que l’odeur âcre des flammes du sacrifice, et puisses-tu poser sur moi un regard bienveillant… Le texte tire les leçons de cette oraison en ces termes: l’homme expie désormais ses péchés par le jeûne et la prière.
On peut voir comment la cueillette d’une rose fragile donne lieu à des interprétations qui vont de la direction divine de l’univers à la rémission des péchés et à la symbolique des couleurs dans le Zohar. C’est une façon de montrer l’unité sacrée de l’univers et de rendre hommage au caractère divin de la création. Que vaut une rose ? L’univers tout entier !
Maurice-Ruben HAYOUN

Le professeur Maurice-Ruben Hayoun, né en 1951 à Agadir, est un philosophe, spécialisé dans la philosophie juive, la philosophie allemande et judéo-allemande de Moïse Mendelssohn à Gershom Scholem, un exégète et un historien français. il est également Professeur à l’université de Genève. Son dernier ouvrage: La pratique religieuse juive, Éditions Geuthner, Paris / Beyrouth 2020 Regard de la tradition juive sur le monde. Genève, Slatkine, 2020
Résumé : La kabbale, improprement traduite par le vocable mystique, est née très probablement dans l’univers talmudique d’où une main éditoriale l’a sévèrement limitée pour ne pas céder à la poussée d’un courant charismatique risquant de devenir incontrôlable en raison de ses implications apocalyptiques. On en retrouve la trace dans ce corpus grâce à des allusions ou à des références à des écoles d’allégoristes dont les exégèses subsistent sous une forme très abrégée (les dorshé hamourot et les dorshé reshumot). Une ligne mystique allant du sefer yetsira aux hassidim du XVIIIe siècle, passant par le sefer ha-Bahir et le sefer ha-Zohar a, néanmoins pu se reconstituer. Nous avons consacré l’essentiel de nos développements à la Bible de la kabbale, le Zohar. Et pour montrer que les mystiques juifs étaient comme tous leurs congénères dans d’autres religions, nous avons conclu en produisant un long passage sur la symbolique de la rose, qui combine la symbolique des couleurs et la rémission des péchés.
[1] Voir la citation du témoignage d’Isaac d’Acco (Saint Jean d’Acre) dans notre ouvrage, Le Zohar. Aux origines de la mystique juive, Paris, Pocket-Agora, 2004.
[2] Voir notre Historiographie juive (avec Alain Boyer) Presses Universitaires de France, Que sais-je ?, 2001.
[3] Voir notre Exégèse juive, PUF, Que sais-je ?, 2002.
[4] Gershom Scholem, Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive. Traduction de l’allemand avec introduction et notes par Maurice-Ruben Hayoun, Paris, Cerf, 1983 (rééd. 1989)
[5] Voir nos Lumières de Cordoue à Berlin, volumes I & II, Paris, Pocket-Agora, 2008.
[6] The Zohar. Pritzker edition. Translation and commentary by Daniel C. Matt. Stanford University Press, 2004.
[7] Cette phrase sera reprise sous une forme légérement différentes dans l’ Addir ba-Marom de Moshé Hayyim Luzzato.
[8] Intelligemment reprise et vulgarisée par Gershom Scholem, cette expression allemande originelle Urheber vom Hauptteil des Sohars est due à l’un des pionniers de la recherche sur la kabbale au XIXe siècle, Adolph Jellinek (1821-1894) ; voir Maurice-Ruben Hayoun, La science du judaïsme, PUF, QSJ ?, 1996 p 63s
[9] Voir Gershom Scholem, Le nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive, Paris, Le Cerf, 1983, 1989 (traduction de l’allemand avec introduction par MRH) ; idem, La kabbale : les thèmes fondamentaux, Paris, Le Cerf, 1986 (traduction de l’allemand avec introduction par MRH) ; Idem, De la création du monde à Varsovie, Paris, Le Cerf, 1990 (traduction de l’allemand avec introduction par MRH).
[10] Voir notre Renan, la Bible et les Juifs, Paris, Arléa, 2008, chapitre VI, in fine.
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