Discrètement et tranquillement, la coopération bilatérale israélo-italienne se renforce, notamment en matière de technologies de renseignement.

Rome veut toujours augmenter ses capacités en Méditerranée, notamment face au théâtre libyen, où le pays est engagé en première ligne aux côtés de la cité-proto-Etat Misrata et du gouvernement de Fayez Sarraj.
Le contrat fait figure de compensation industrielle entre les deux pays, après que l’Israel Air Force (IAF) a choisi d’acheter 30 avions d’entraînement M-346 au groupe italien Leonardo pour plus d’un milliard $, face à la concurrence de Korea Aerospace Industries (KAI). Leonardo tente d’ailleurs actuellement de réitérer une vente similaire auprès de l’armée de l’air égyptienne, qui opère en coopération étroite avec l’IAF dans le Sinaï. Les avions M-346 israéliens seront notamment équipés des systèmes ISR développés par Rafael.

IAI attend de plus en plus du marché italien, et européen en général : la société a accentué ses efforts commerciaux depuis deux ans sur le continent, notamment dans les domaines SIGINT et de guerre électronique. Le groupe est d’ailleurs représenté en Europe par Eyal Danan, un spécialiste du secteur.
Les contrats bilatéraux d’armement entre Rome et Tel-Aviv sont couvés de près par le Sibat, la division d’assistance à l’export du ministère israélien de la défense.
La France du Micron risque de perturber cette entente en mettant des bâtons dans les roues de cette coopération italo-israélienne.
La haine envers Israël n’a pas de limites, les Roquets d’Orsay en ont décidé ainsi…