La scène, filmée et diffusée sur Facebook, aurait été accueillie avec bienveillance par les Israéliens.

Selon le site d’information Breaking Israeli News, cinq passagers turcs étaient à la recherche d’un lieu de prière à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, qui ne dispose que d’une synagogue. Ce jour-là, cette dernière était vide. En effet, le lendemain avait lieu la fête de Simchat Torah, jour férié du calendrier juif qui marque la fin du cycle des lectures des textes sacrés et le début du cycle suivant. Les juifs croyants ne voyagent généralement pas à ce moment de l’année.

Un internaute a publié sur Facebook une vidéo de la scène, montrant la famille turque en train d’utiliser les talits (châles utilisés par les Juifs pour la prière) comme tapis de prière. Aussitôt après avoir réalisé leur méprise, les passagers les auraient repliés et remis à leur place.

Conçu pour les Juifs, le site ne répondait pas à leurs besoins avec précision, mais la famille s’est « adaptée » à ses besoins. L’Arche qui contenait les rouleaux de la Torah fait face au sud-ouest en direction de Jérusalem, ce qui est légèrement au nord de la Mecque. Les tapis de prière musulmans étaient indisponibles, alors ils ont étalé des châles de prière juifs, appelés tallits, disponibles à la synagogue. Ils se sont agenouillés sur les tallits et ont commencé à prier.

Bien que l’incident se soit passé sans incident au moment des faits, il a fait polémique sur internet après que la vidéo a été postée sur Facebook par Yossi Cohen, un Juif religieux qui n’a pas été témoin de l’étrange incident. Cohen a déclaré : «Maintenant, je peux comprendre pourquoi le Mont du Temple est devenu un site musulman. Les Juifs n’étaient tout simplement pas là pendant la Diaspora, de sorte que les musulmans  l’ont tout simplement repris. « 

Certains commentaires étaient plus indulgents. Un commentaire sur Facebook a pointé que cette situation précise a été discutée au 12ème  siècle par Maïmonide dont les décisions sont encore utilisées en grande partie dans la loi juive. Maïmonide a statué qu’il est permis aux musulmans de prier dans une synagogue.

Plusieurs Israéliens ont réagi avec bienveillance à cette anecdote. Yehuda Glick, député du parlement israélien, a ainsi déclaré au site Arutz Sheva avoir lui-même «déjà prié dans une mosquée», et s’estime «heureux que des musulmans aient pu prier dans une synagogue».

«Un groupe de musulmans de Turquie a innocemment prié dans une synagogue d’aéroport. Innocemment, et en l’honneur de Dieu», a commenté pour sa part David Menachem, rabbin de la synagogue Mishkan Yosef de Jerusalem.

Arutz7

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Joelle Namer

On ne sépare pas le pronom relatif de son antécédent

Joelle Namer

Fautes de français impardonnables dans un média francophone:
1) « Bien que l’incident s’est passé sans incident »…. « Bien que » exige le subjonctif, , donc il faut écrire: se SOIT passé.
2) « après que la video ait été postée » … De nouveau faute d’utilisation des modes grammaticaux. Après « après que  » on utilise l’indicatif. Il aurait fallu écrire : « après que la vidéo A ÉTÉ postée… »
3) »les juifs étaient tout simplement pas là » … où est la négation ? -> N’étaient pas là…
4) »tout seulement repris » : c’est incompréhensible. De plus, pourquoi dire « repris »? Il leur appartenait avant?
5) « par Maïmonide, au XIIème siècle, dont les décisions sont…. »
Formulation incorrecte. On ne sépare as le pr’om relatif de son antécédent. Donc, la bonne tournure de phrase est : » au XIIème siècle par Maïmonide dont les décisions sont… »

Il serait peut-être bon que vous fassiez relire vos articles par un professionnel de la langue française si vous voulez donner plus de crédit à votre média.