Des familles d’otages israéliens saisissent la CPI pour obtenir justice contre le Hamas
La lutte pour la justice des familles des otages israéliens pris par le Hamas lors du raid du 7 octobre atteint un tournant décisif alors qu’elles se rendent à La Haye pour porter plainte devant la Cour pénale internationale (CPI). Les chiffres officiels israéliens font état de 1 200 Israéliens tués et environ 240 capturés lors de cette attaque.
Sous la pluie battante, les proches des otages se sont rassemblés devant le siège de la CPI, brandissant des drapeaux israéliens et scandant « Ramenez-les à la maison maintenant ! » Parmi eux, Raz Ben Ami, épouse d’Ohad toujours détenu à Gaza, a exprimé son désespoir en cette journée de la Saint-Valentin, appelant son mari à revenir à la maison.
Alors que la CPI a confirmé sa compétence pour enquêter sur les événements du 7 octobre, les survivants et les familles des victimes espèrent que des mandats d’arrêt seront émis contre les dirigeants du Hamas.
Leurs efforts ont également été soutenus par des actions juridiques, dont la dernière est une série de communications déposées devant la CPI au nom des victimes israéliennes. Environ 100 membres de familles se sont rendus à La Haye pour présenter ces dossiers, dans l’espoir de faire pression sur le Hamas pour libérer les otages.
Signe de progrès dans l’enquête, certains survivants ont témoigné devant les enquêteurs de la CPI la semaine dernière. L’avocate Yael Vias Gvirsman, représentant 200 victimes israéliennes de 42 pays différents, a souligné l’importance de ces témoignages dans la quête de justice.
Cette démarche devant la CPI est distincte de l’affaire de génocide contre Israël devant la Cour mondiale, également basée à La Haye. Alors que les familles des otages poursuivent leur combat devant la CPI, elles espèrent que leur quête de justice aboutira enfin et que leurs proches seront ramenés sains et saufs chez eux.
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