Complications dans le Secteur Aérien Israélien : Ryanair et EasyJet Absents, Inflation des Prix d’El Al
L’industrie aérienne israélienne fait face à de nouveaux défis alors que la compagnie irlandaise Ryanair, la plus grande compagnie aérienne d’Europe et populaire en Israël, ne reprendra pas ses vols vers Tel-Aviv au début de l’année prochaine. Bien que la compagnie n’ait pas confirmé officiellement cette information, des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux et dans les publications économiques israéliennes, laissant penser que le problème est résolu.
De même, les agents de voyages expriment des inquiétudes quant au retour de la compagnie aérienne britannique low-cost EasyJet en Israël. Cette incertitude laisse de nombreux Israéliens, qui ont préalablement acheté des billets avant la guerre, dans l’ignorance et l’anxiété.
Les compagnies aériennes américaines, canadiennes et européennes ont toutes indiqué qu’elles ne prévoient pas de revenir sur le marché israélien avant la fin du mois de janvier. La compagnie finlandaise Finnair a même annulé tous ses vols jusqu’en octobre 2024.
Dans ce contexte, la compagnie aérienne nationale El Al reste le monopole presque complet du marché de l’aviation israélien, impactant directement les tarifs. Les publications économiques reçoivent des plaintes d’Israéliens concernant les prix excessivement élevés des vols des compagnies locales. Par exemple, selon le journal The Marker, les tarifs pour des vols vers Paris en décembre 2023 ont plus que doublé par rapport à juillet-août, passant de 411 dollars à 887 dollars, et pour Londres, de 440 dollars à 699 dollars.
« Les prix sont vraiment exorbitants, mais seulement pour les vacances de décembre, et pas pour toutes les destinations. En janvier, la situation s’améliore, mais on a l’impression qu’El Al maintient artificiellement un certain niveau de prix en ne mettant pas en vente les classes les moins chères », a déclaré une source de l’industrie du tourisme à news.israelInfo.
La source a également noté une reprise de la demande de vols au cours des dernières semaines, bien que la situation soit compliquée par le départ des compagnies étrangères en raison du conflit. Cependant, il est souligné que la demande n’a pas encore retrouvé les niveaux d’avant-guerre, car de nombreux citoyens ayant des proches mobilisés évitent les déplacements.
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