Hillary Clinton a déclaré au cours du week-end, que le FBI allait rouvrir son enquête concernant le serveur de messagerie de la candidate démocrate,  11 jours avant l’élection présidentielle, alléguant que c’était «sans précédent» et «profondément troublant».

Pourtant, les Clinton n’ont eu aucun scrupule en 1992 – lorsque Bill Clinton se présentait pour le Bureau ovale – à inculper un fonctionnaire du GOP quatre jours après les élections générales, ce que beaucoup ont interprêté comme un effort pour influencer la course à la présidentielle.

Un procureur spécialement nommé a soulevé de nouvelles accusations contre Caspar W. Weinberger, qui a servi comme secrétaire de la Défense sous le président Ronald Reagan, au sujet de l’enquête sur le scandale de l’Iran-Contra, connu en Français sous le terme de l’Irangate, au sujet de la vente d’armes de la CIA à l’Iran. Les accusations semblaient contredire les déclarations de George H.W. Bush – qui se présentait à la réélection à l’époque, et avaient incité M. Clinton à prétendre qu’il s’opposait à une «culture de la corruption».

« Les nouveaux rapports publiés concernant une réunion de la Maison Blanche en janvier 1986, contredisent l’affirmation du président Bush selon laquelle il ignorait à l’époque que les armes vendues à l’Iran faisaient partie d’un accord d’armements pour libérer des otages », écrivait le New York Times le 31 octobre 1992 .

« M. Les notes de Weinberger disent qu’au cours d’une réunion au Bureau ovale le 7 janvier 1986, M. Bush, qui était alors vice-président, a favorisé un effort pour obtenir la libération des otages américains en vendant des missiles antichar américains à l’Iran. L’Iran était censé avoir une influence sur les groupes terroristes qui détenaient les otages au Liban. ‘VP Favored’ Deal « , a déclaré le Times.

M. Clinton, à l’époque, « saisi » l’opportunité de ces révélations pour infirmer les chances de réélections de Bush.

Washington Times

Cette publication concernant une vieille affaire classée concernant son mari a suscité de vives questions

La police fédérale américaine a rendu public un vieux rapport d’enquête sur l’amnistie très controversée par le président Bill Clinton du sulfureux trader Marc Rich (1934-2013), créant la surprise à une semaine de l’élection présidentielle.

La mise en ligne du rapport de 129 pages, sur cette enquête close en 2005, a été annoncée mardi sur un compte Twitter consacré à un service administratif du FBI qui archive les documents rendus publics en vertu de la Loi sur la liberté d’information (FOIA).

Alors que tout le pays est suspendu à une enquête relancée vendredi sur les emails de la candidate démocrate Hillary Clinton, cette publication concernant une vieille affaire classée concernant son mari a immédiatement suscité de vives questions.

« A moins que cela corresponde à la date limite d’une procédure de FOIA, voilà qui est étrange », a réagi Brian Fallon, porte-parole de Mme Clinton.

Interrogé sur le fait de savoir si le moment de cette publication n’était qu’une coïncidence, le FBI n’a pas immédiatement donné suite.

Les interrogations ont été renforcées par la précision mentionnée par le FBI que la publication du rapport, largement expurgé de ses données jugées confidentielles, serait suivie d’autres.

Le 20 janvier 2001, au dernier jour de sa présidence, Bill Clinton avait amnistié toute une série de personnes dont Marc Rich, figure emblématique du négoce des matières premières connue pour ses accointances et transactions douteuses, et ses trafics d’influence.

Visé par un mandat d’arrêt pour fraude fiscale, Marc Rich s’était enfui des Etats-Unis et avait trouvé refuge en Suisse, sa tête étant mise à prix par le FBI.

Son ex-épouse Denise avait soutenu financièrement les démocrates à l’élection présidentielle américaine et avait également versé des fonds à ce qui allait devenir la Fondation Clinton.

L’actuel patron du FBI, James Comey, avait poursuivi Marc Rich en tant que procureur au tournant des années 1980 et 1990, et il avait également enquêté sur les amnisties controversées de M. Clinton.

I24news

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