US Secretary of State Mike Pompeo is greeted by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu ahead of a press conference at the Ministry of Defence in Tel Aviv on April 29, 2018. (Photo by Thomas COEX / AFP)

US Secretary of State Mike Pompeo is greeted by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu ahead of a press conference at the Ministry of Defence in Tel Aviv on April 29, 2018 THOMAS COEX / AFP

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se rend lundi à Bruxelles pour une réunion d’urgence avec le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.

Les deux hommes devraient s’entretenir sur les développements sécuritaires et politiques régionaux.

Netanyahou sera accompagné du chef du Mossad, Yossi Cohen, ainsi que du conseiller à la sécurité nationale Meir Ben-Shabbat et de son secrétaire militaire.

Leur rencontre était prévue plus tard cette semaine, mais elle a été précipitée par le début des cérémonies aux Etats-Unis en hommage à George Herbert Walker Bush, décédé vendredi soir.

Cette réunion d’urgence intervient au lendemain des accusations lancées par Damas à l’encontre de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, après que des missiles ont été tirés sur des positions du régime syrien, selon l’agence de presse officielle Sana citant une source militaire.

La coalition a nié avoir visé les forces du régime de Bachar al-Assad, affirmant avoir ciblé des djihadistes de l’EI.

« (…) Les forces de la coalition ont mené des frappes de précision » contre des djihadistes, dont « un haut placé du (groupe) État islamique, Abou al Oumarayn », a assuré Ryan Sean, porte-parole américain de la coalition.

Jeudi dernier, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a affirmé que l’aviation israélienne avait bombardé plusieurs positions près de Damas et dans le sud de la Syrie.

Selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, les forces israéliennes ont bombardé des positions dans la banlieue sud et sud-ouest de Damas, dont le secteur de Kesswa où se trouvent « des entrepôts d’armes appartenant au Hezbollah libanais ainsi qu’aux forces iraniennes ».

« Les frappes ont visé également des secteurs dans le sud de la Syrie, à la frontière de la province de Qouneitra » située non loin d’Israël, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, mercredi dernier, très remontés depuis le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, les parlementaires américains ont adressé un coup de semonce à l’administration Trump: une résolution pour cesser tout soutien militaire à Ryad dans la guerre au Yémen a franchi un premier obstacle au Sénat.

63 sénateurs républicains et démocrates — contre 37 — ont donné leur feu vert à un débat sur la résolution bipartisane. Cette large majorité ne préjuge pas du vote final sur le texte, qui pourrait n’intervenir que cette semaine.

Mike Pompeo et le ministre de la Défense Jim Mattis, qui avaient fait le déplacement au Congrès mercredi matin pour les convaincre de rester au côté de l’Arabie saoudite, n’avaient pas su trouver les bons arguments.

« L’Arabie saoudite, du fait de sa situation géographique et de la menace iranienne, est fondamentale pour maintenir la sécurité régionale et d’Israël, et nos intérêts dans la stabilité au Proche-Orient », avait notamment soutenu Mattis.

Mais plusieurs sénateurs n’ont guère été convaincus par les ministres.

i24news

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