Invité à donner une conférence dans une synagogue réformée de New-York, l’ancien président américain a évoqué la politique qu’il a menée envers Israël, notamment lors de se son second mandat, avec les crises successives.
Une époque que l’on a du mal à imaginer aujourd’hui, au vu du changement radical survenu avec l’élection de Donald Trump.
Sur les derniers jours de son mandat, Barack Obama a expliqué – et confirmé – pourquoi il avait demandé à l’ambassadrice à l’ONU Samantha Power de ne pas utiliser le veto pour la résolution 2334 du Conseil de sécurité condamnant la construction juive en Judée-Samarie et à Jérusalem.
Cette décision avait provoqué une forte colère en Israël mais aussi dans des milieux juifs américains. Il a déclaré: « Le gouvernement israélien construisait à un rythme trop rapide à mon goût, et un veto américain aurait porté atteinte à la crédibilité américaine ainsi que dans notre combat pour les droits de l’homme. On a pas besoin d’utiliser le veto à chaque fois que cela fait plaisir à nos amis (…) Pour être ami d’Israël il faut aussi être capable d’être franc dans nos relations et la politique israélienne ne le permet pas toujours ».
L’ex-locataire de la Maison-Blanche a voulu une nouvelle fois se présenter comme le plus grand défenseur de l’Etat d’Israël: « Les Etats-Unis sous ma présidence a fourni plus d’aide à Israël que tout autre administration américaine, c’est une donnée qui n’est pas discutable ». Et de manière pathétique, il a révélé qu’il avait l’habitude de blaguer avec son staff en disant qu’il se considérait comme un « juif libéral ».
Peu importe ce que dit l’ancien président Obama, les faits sont là. Non seulement il a aura été l’un des présidents les plus distants et exigeants envers gouvernement israélien, mais il aura abandonné et trahi Israël juste avant de quitter la Maison-Blanche, ce qu’aucun autre président américain n’aura osé faire avant lui, même Jimmy Carter ou George Bush père.
Trois mots s’imposent: « Bon débarras Obama! »
Photo Avi Ohayon / GPO
 |
 |
vraiment bon débarras d’accord avec vous 100 POUR 1OO .