La Russie forme des pilotes iraniens sur le Su-35 avant leur prochaine livraison

Des rapports indiquent que la Russie se prépare à donner à l’Iran une flotte d’avions de chasse Sukhoi Su-35 et forme déjà des pilotes iraniens en Russie en vue des transferts.

La formation a commencé au printemps 2022 et l’avion pourrait être livré à l’Iran en 2023, selon des informations de NBC, citant des responsables non identifiés de la Maison Blanche.

Les sources ont ajouté que les avions pourraient être transférés en échange de munitions de fabrication iranienne telles que des drones kamikazes et des missiles balistiques.Selon des informations, la Russie et l’Iran envisagent l’accord dès le début de 2022.

Il s’agit de 24 Su-35 initialement commandés par l’Égypte en 2018. Le Caire a annulé l’accord alors que les avions avaient déjà été construits.

Changements de dernière minute

Après des négociations infructueuses avec l’Indonésie, la Russie aurait offert les avions à l’Iran dans le cadre d’un contrat d’armement de 3 milliards de dollars qui comprend également deux systèmes de défense aérienne S-400.

En septembre 2022, un haut responsable militaire iranien a confirmé l’achat, affirmant que la fourniture des avions de combat de génération 4+ de son pays était « à l’ordre du jour ».

Le Su-35 est le dernier modèle du Sukhoi Su-27 Flanker et a été décrit comme l’un des meilleurs avions russes.

Il a été développé dans les années 1990 sur la base du Su-27M et comprend un moteur à vecteur de poussée, un radar à balayage électronique (PESA), de nouveaux systèmes de guerre électronique et des systèmes d’attaque et d’autres améliorations par rapport à la conception originale.

L’avion a été utilisé par la Russie lors de son implication en Syrie, ainsi que lors de l’invasion de l’Ukraine, où au moins un avion de chasse Su-35 aurait été abattu.

Le transfert de drones suicides iraniens du modèle « Shahad » vers la Russie a été largement rapporté, lorsque l’inventaire russe d’armes de précision a commencé à s’épuiser à l’été 2022.

Des rapports indiquent qu’au moins certains des drones ont été remplacés, et la Russie a également remis des armes occidentales saisies en Ukraine à l’Iran pour analyse et ingénierie inverse.

La flotte iranienne vieillissante d’avions de chasse

La flotte d’avions de chasse de l’armée de l’air iranienne – IRIAF se compose principalement d’avions de fabrication américaine des années 1960 et 1970, qui ont été livrés avant la révolution iranienne de 1979.

Ses piliers sont le McDonnell Douglas F-4 Phantom II, le Northrop F-5 Tiger et le Grumman F-14 Tomcat, qui ont tous été entretenus pendant des décennies sans le soutien du fabricant.

Alors que l’Iran a pu étendre cette flotte grâce à la production de quantités limitées de F-5 rétro-conçus, à l’achat de F-1 Mirages irakiens, ainsi qu’à l’acquisition de certains ex-soviétiques MiG-29 et chinois Chengdu J- 7s, l’armée de l’air du pays Il a longtemps pris du retard sur ses rivaux régionaux, comme Israël et l’Arabie saoudite.

Une flotte de Su-35 modernes peut considérablement étendre les capacités de l’armée de l’air iranienne dans les missions de défense aérienne et d’attaque.

Jforum avec 

Crédit : Arabich Defence Crédit photo : Ministère russe de la Défense

Un précédent article publié sur le site il y a environ deux semaines :

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Asher Cohen

Merci à Jforum pour avoir publié ce type d’article avec le lien de correspondance en hébreu sur le site Nziv, même-si je ne vois pas ce site comme très valable. Cela aide à approcher le vocabulaire scientifique et technique de l’engineering hébreu. Le Département d’ Hébreu de l’ INALCO de Paris n’a ni la compétence, ni la motivation, à préparer les Juifs de Diaspora aux textes scientifiques et techniques en hébreu, et manifestement les autorités publiques israéliennes ne se sont pas penchées sur cette question. Avoir un équivalent en hébreu du cursus des fondamentaux d’engineering d’une université type Standford serait pourtant très utile pour les Juifs en Diaspora. Nos ancêtres de l’ Espagne Médiévale ne rédigeaient-ils pas leurs traités scientifiques et techniques en hébreu? Peut-être que l’Agence Juive y a déjà réfléchi? Des oulpanim scientifiques en Diaspora, réalisés avec des instructeurs compétents, sans leur demander d’être des docteurs en sciences bien-sûr. Ceci ne pourra qu’apporter aux entreprises israéliennes de High Tech.