Une otage israélienne rentre chez elle après une longue convalescence à l’hôpital
Moran Stela Yanai, qui a été enlevée lors du festival de musique de Reim le 7 octobre, a été chaleureusement accueillie chez elle à Beer Sheva
Moran Stela Yanai , qui a été kidnappée par des terroristes du Hamas lors d’un festival de musique près du kibboutz Re’im le 7 octobre et libérée dans le cadre d’un accord de libération d’otages, est rentrée chez elle à Beer Sheva après 94 jours – après un long processus de récupération depuis son retour en Israël il y a plus d’un mois.
Les habitants de la ville du sud l’ont accueillie avec des drapeaux israéliens et des chants « Am Yisrael Chai » tout en la qualifiant de héroïne.
Moran Setla Yanai chez elle à Beer Sheva( Photo : Herzl Yossef )
« Il ne leur reste que quelques secondes au fil des jours. Tout le monde doit être libéré maintenant, nous devons faire tout ce que nous pouvons, nous unir, nous unir et faire tout ce qu’il faut », a-t-elle ajouté.
Lors d’un rassemblement en faveur de la libération des otages israéliens détenus le mois dernier, la vidéo de Yanai, qui a été retenu comme otage pendant 54 jours, a été diffusée : « J’étais un trophée. Des gens étaient amenés pour me voir de l’extérieur afin qu’ils puissent voir ce que Les terroristes avaient capturés. À un moment donné, j’ai reçu un jeu de cartes et j’ai décidé qu’en utilisant ces cartes, je pourrais gagner leur confiance.
«Même s’ils m’ont humiliée, se sont moqués de moi pendant les matchs, j’étais déterminé à continuer. Je me suis dit que je demanderai pour avoir de la nourriture et de l’eau », a-t-elle ajouté.
Moran Setla Yanai arrivant chez elle( Photo : Herzl Yossef )
Elle a décrit ses horribles expériences en captivité en disant : « Il y a eu un moment où j’ai dit que j’avais faim, et il [un terroriste] m’a dit : ‘Refais-le. Dis que tu as encore faim.’ Alors j’ai dit que j’avais faim, puis il a dit : « Non, fais-le comme avant. » Et c’était un peu irritant ; c’était très humiliant. Je l’ai fait quand même, et j’ai dû dire ‘J’ai faim’ en anglais et vraiment supplier. »
« Et puis, j’ai dû m’asseoir pour jouer aux cartes avec lui à nouveau », a-t-elle déclaré. « L’un d’eux voulait que je le regarde tout le temps, qu’il me dise que je me souviendrais très bien de son visage. « Regarde-moi vraiment les yeux, regarde. Ferme ta bouche et va dormir. Et quand je dormais, je faisais des cauchemars à son sujet.
« Je me suis dit que quoi qu’il arrive, je me lèverais le matin et j’en serais reconnaissant, sachant que j’étais là et que je réussirais un autre jour. C’est la seule chose qui m’a permis de continuer », a-t-elle raconté.
JForum.fr avec ynet Ilana Curiel
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