Des terroristes

Des djihadistes préparaient des attentats dans les gares de Berlin et Dresde, où transitent chaque jour des milliers d’Allemands et de touristes, ainsi que dans les manifestations anti-musulmanes qui ont lieu dans différentes villes du pays, rapporte samedi le journal Der Spiegel, citant les rapports des services de renseignements.

Ces menaces sont prises très au sérieux par les services de sécurité allemands.

La police anti-terroriste aurait procédé, après un an d’enquête, à l’arrestation vendredi de deux hommes d’une quarantaine d’années à Berlin, suspectés de procéder au recrutement de djihadistes sur le sol allemand en vue de les envoyer en Syrie. Ils auraient pour ce faire « radicalisé » une trentaine de personnes fréquentant une mosquée à Berlin.

Les autorités allemandes précisent que ces arrestations ne sont pas consécutives aux attaques parisiennes, même si un des terroristes de Charlie Hebdo était « indirectement relié » à un Musulman allemand qu’il aurait rencontré en 2011 et aurait utilisé le téléphone portable d’un djihadiste allemand mort en Syrie.

Environ 600 Allemands musulmans seraient partis en Syrie et en Irak, des dizaines seraient morts, notamment dans des attentats suicides, d’autres seraient revenus en Allemagne.

La France victime de cyber-attaques islamistes

Plus d’un millier de sites de mairies, conseils généraux ou d’entreprises ont été piratés depuis la semaine dernière, par des pirates informatiques se revendiquant islamistes depuis l’attentat contre Charlie Hebdo.

Ces sites sont majoritairement de petite taille», a résumé François Paget, expert chez l’éditeur de logiciels anti-virus McAfee (groupe Intel).

Des dizaines d’acteurs du secteur de la sécurité informatique étaient réunis mercredi par le Clusif, club de la sécurité de l’information français qui fait référence en matière d’analyse de la cybercriminalité, pour la présentation d’un «Panorama» de l’année 2014.

AFPAFP« Des cyberattaques visent des milliers des sites internet français »

Depuis une semaine, des sites de mairies, conseils généraux, universités, églises ou entreprises subissent des campagnes de «defacement», soit une prise de contrôle par des pirates qui affichent sur la page d’accueil des messages à caractère idéologique. «Il n’y a de Dieu qu’Allah», «Death to France» (Mort à la France) ou encore «Death to Charlie» (Mort à Charlie): ces actions sont revendiquées par des «cyberdjihadistes» originaires du Maghreb ou de Mauritanie.

«Les revendications initiales parlaient d’un point d’orgue le 15 janvier», indique Gérôme Billois, expert du Cercle européen de la sécurité informatique et consultant pour le cabinet Solucom.

«Pour l’instant, c’est plus du « cybervandalisme » que des attaques sophistiquées de haut niveau. On n’est pas encore face à des groupes très structurés», estime François Paget.

(Avec DPA et AFP)

 

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