Le directeur de la CIA, William Burns, a déclaré samedi que la rébellion armée menée par le chef du groupe militaire privé russe Wagner, Yevgeny Prigozhin, montrait l’impact dévastateur de la « guerre du président Vladimir Poutine » en Ukraine sur son pays.
« Il est remarquable que Prigozhin ait précédé ses actions d’une condamnation sévère du raisonnement insensé du Kremlin sur l’invasion de l’Ukraine et de la conduite de la guerre par les dirigeants militaires russes », a déclaré Burns, ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou, lors d’une conférence donnée à la Ditchley Foundation dans l’Oxfordshire, en Angleterre.
Burns a décrit la rébellion comme un « défi armé lancé à l’État russe », mais a précisé qu’il s’agissait d’une « affaire intérieure russe à laquelle les États-Unis n’ont pas participé et dans laquelle ils ne joueront aucun rôle ».
Dans un contexte connexe, Burns a estimé qu’ « il est toujours erroné de sous-estimer l’obsession du président russe Vladimir Poutine de contrôler l’Ukraine ». Il a également constaté que « la guerre de Poutine en Ukraine est déjà devenue un échec stratégique pour la Russie ».
Il a ajouté que le mécontentement au sein de la Russie à propos de la guerre en Ukraine représentait une occasion unique de recruter des espions. « Le mécontentement à l’égard de la guerre continuera à affaiblir les dirigeants russes qui poursuivent leur propagande d’Etat et leur pratique de la répression », a déclaré Burns.
Le chef de l’agence de renseignement a déclaré qu’il « ne manquera pas » l’opportunité créée par le soulèvement de Wagner. Selon lui, le mécontentement de la Russie face à la guerre en Ukraine continuera de ronger les dirigeants russes. Cependant, aux États-Unis, il a été signalé que le chef de la CIA avait clairement indiqué à son homologue russe que Washington n’était pas impliqué dans la rébellion de Prigozhin.
Dans une conférence qu’il a donnée à une fondation britannique qui s’occupe des relations avec les États-Unis, le chef de la CIA a ajouté que le manque de volonté croissant de la Russie à l’égard de la guerre en Ukraine continuera de « ronger » le leadership russe malgré le la propagande et la répression que l’État opère.
« Ce mécontentement crée une opportunité unique pour nous à la CIA – une agence de renseignement humain en son cœur. Nous ne la laisserons pas se perdre », a déclaré Burns lors d’une conférence dans l’Oxfordshire, en Angleterre.
La Russie a affirmé que les services de renseignement occidentaux et ukrainiens avaient participé à la rébellion menée samedi dernier par le commandant de la force Wagner, Yevgeny Prigozhin. Cependant, les États-Unis et leurs alliés ont nié leur implication dans le soulèvement qui aurait ébranlé le trône de Vladimir Poutine, affirmant qu’il s’agissait d’une lutte de pouvoir interne résultant de l’échec de l’invasion de l’Ukraine.
De plus, les médias américains ont rapporté hier que Burns s’était entretenu avec le chef des services de renseignement russes, Sergei Naryshkin, pour lui faire comprendre que Washington n’était pas impliqué dans la rébellion. Selon le Wall Street Journal, la conversation, qui a eu lieu cette semaine, était la plus haute entre les deux puissances rivales depuis le soulèvement.
JForum.fr
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Les Ztazunis on fait bien pire en leur temps : Grenadine, Haiti, Soudan, Somalie, Irak, Panama Colombie, Afghanistan, etc…
Et on ne parle pas des assassinats ciblés : Lumumba, Allende, Mossadeg, etc…
Alors, on vous en prie Messieurs les CIAistes, un peu de respect pour le dirigeant de la Russie, svp.