Abbas aux États-Unis : la coopération sécuritaire avec Israël sera rétablie
Le chef de l’AP Mahmoud Abbas a déclaré au directeur de la CIA, William Burns, que condamner les récents attentats terroristes à Jérusalem serait un « suicide politique ».
Le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré dimanche au directeur de la CIA, William Burns, à Ramallah, que la coopération en matière de sécurité avec Israël serait rétablie, a rapporté lundi la Douzième chaîne .
Abbas a annoncé le 26 janvier que l’AP cesserait sa coopération en matière de sécurité suite à un raid de Tsahal à Jénine au cours duquel neuf personnes ont été tuées lors de violents affrontements.
Lors de sa rencontre avec Burns, Abbas a relayé un message en quatre parties, selon le rapport : 1) La coopération en matière de renseignement avec Israël se poursuit ; 2) L’AP continuera à travailler pour prévenir les actes de terreur ; 3) La coopération sécuritaire avec Israël sera renouvelée pour apaiser les tensions ; et 4) qu’il ne peut pas condamner les récents attentats à Jérusalem car cela serait un « suicide politique ».
Le président de l’AP devrait répéter ce message au secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de leur réunion de mardi, selon le rapport. (Blinken a rencontré lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu .)
Au cours de leur rencontre de dimanche, Abbas a informé Burns des « développements dangereux et de l’agression israélienne contre le peuple palestinien, et de l’importance d’une intervention urgente pour faire pression sur le gouvernement d’occupation israélien pour qu’il arrête ses mesures unilatérales et respecte les accords signés », selon à l’ agence de presse officielle palestinienne Wafa .
Le chef de l’AP a en outre « souligné la nécessité de restaurer l’horizon politique sur la base de la légitimité internationale, afin d’assurer la sécurité et la stabilité pour tous dans la région, et pour que le peuple palestinien obtienne sa liberté et son indépendance dans son État avec [l’Est ] Jérusalem comme capitale aux frontières de 1967. »
Source : jns.org
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Abbas n’ a pas le choix, soit il s’occupe de sécurité, soit il arrête sa collaboration sécuritaire, ce qui signifie, qu’il met fin à cet article des accords d’Oslo e Israel demandera alors la restitution des armes détenues par les forces de sécurité de l’A.P. ,..Cependant au lieu de faire pression sur Israël en critiquant la réforme judiciaire, jugée utile par la presse américaine, Blinken ferait mieux d’exiger des élections a l’A.P. et un retour sans conditions aux négociations.
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