Augmentation de l’émigration depuis Gaza : plus de 1000 habitants ont quitté la bande depuis le début du mois

Depuis le début de la guerre, plus de 35 000 habitants ont quitté Gaza de manière définitive. La plupart d’entre eux partent pour recevoir des soins médicaux, grâce à une double nationalité ou à un visa de séjour dans un pays tiers.

Ces dernières semaines, une forte augmentation du nombre de Gazaouis choisissant d’émigrer volontairement a été observée. Selon des données révélées pour la première fois dans le journal télévisé principal, environ 1 000 habitants ont quitté la bande de Gaza depuis le début du mois, et 600 autres devraient partir cette semaine. Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, plus de 35 000 Gazaouis ont quitté définitivement la région.

Qui sont les habitants de Gaza qui quittent la bande ?

Selon les rapports, ils appartiennent principalement à trois groupes :

  1. Les habitants nécessitant des soins médicaux – Conformément à un accord entre Israël et le Hamas, les patients quittant Gaza pour des soins médicaux sont autorisés à partir avec un membre de leur famille accompagnateur.
  2. Les habitants ayant une double nationalité – Les citoyens de Gaza possédant une autre nationalité utilisent leur statut juridique pour quitter la bande.
  3. Les habitants possédant un visa de séjour dans un pays tiers – Ceux qui détiennent un visa étranger sont autorisés à partir.

Allègement des restrictions par Israël

Des sources diplomatiques ont indiqué qu’Israël facilite délibérément la sortie des habitants de Gaza afin d’atténuer la crise humanitaire. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a ordonné l’ouverture des points de passage non seulement pour les malades et leurs accompagnateurs, mais aussi pour permettre à des familles entières de quitter Gaza, avec un soutien logistique.

Le processus de sortie de la bande de Gaza

  1. Rassemblement préalable – La veille du départ, les habitants sont réunis à différents points de la bande avant d’être dirigés vers un point de rassemblement.
  2. Contrôle de sécurité au passage de Kerem Shalom – À cette étape, les Gazaouis subissent une inspection approfondie du service de sécurité israélien (Shin Bet).
  3. Sortie par divers points de passage – Après le contrôle, les habitants poursuivent leur voyage via le poste-frontière de Rafah, le pont Allenby ou l’aéroport de Ramon, selon leur destination finale.

Des responsables de la sécurité ont précisé aux personnes partant qu’elles devaient être conscientes qu’« en quittant leur domicile, il n’est pas certain qu’elles puissent y revenir à l’avenir, en raison de la situation sécuritaire dans la bande de Gaza ».

L’augmentation de l’émigration depuis Gaza est perçue comme un indicateur de la crise humanitaire sévère qui frappe l’enclave et du désir de nombreux habitants de trouver stabilité et sécurité en dehors de la zone de conflit.

Tout ceci peut aussi être interprété comme une prise de conscience, que la vie sous l’autorité du Hamas ou même du Fatah n’en n’est pas une.

Le projet, même du Hamas, ne prend nullement en compte le bonheur des Gazaouis. La totalité des ressources est partie dans des infrastructures de guerre, de l’armement, et les salaires somptuaires des terroristes, mais tout cela n’est en fait rien par rapport aux sommes détournées au bénéfice exclusif des dirigeants.

Ce projet qui dure maintenant depuis 77 ans a mené à la mort et à la ruine d’une société. Dans la même situation que les Arabes de Gaza, les juifs ont fait le choix de la vie en quittant les pays arabes hostiles. Ils ont refait leur vie ailleurs, sans rester les otages d’un pouvoir pervers.

Si les Arabes de Gaza veulent vivre dans un autre pays arabe, comme l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, le Liban ou l’Irak dont ils sont originaires, ils peuvent le faire. Comme ils peuvent rester les otages du Fatah et du Hamas, dont le projet est de maintenir un état de guerre pour permettre la survie de leur mouvement terroriste, qui perd toute raison d’être en temps de paix.

Leur choix est en fait simple, se libérer du Hamas, et du Fatah ou rester pour servir de chair à canon, dans une guerre éternelle.

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