Le gouvernement français brandit l’étendard du patriotisme économique en se dotant d’une nouvelle arme qui pourrait lui permettre d’empêcher les visées étrangères sur Alstom.

Pour Éric Zemmour, Arnaud Montebourg aurait fait un magnifique héros des Monty Python, à l’instar du Chevalier noir sans bras, tête ou jambes qui continue à se battre. « Il en a la prestance, l’allure altière et le ridicule aussi ».

Le ministre de l’Économie fait mine de passer à l’offensive, alors qu’il est dos au mur. « Il prétend mettre fin à l’Europe libérale, alors qu’il essaie désespérément d’éviter à l’industrie française un Waterloo », analyse Éric Zemmour.

Derrière Alstom, « c’est tout le CAC 40 qui y passera » : Sanofi, Saint-Gobain, Legrand, Alcatel, Total et Danone pourraient connaître le sort des Pechiney ou Arcelor. Sans capitalisme d’État ni fonds de pension, l’industrie française est nue.


Montebourg et le patriotisme économique par rtl-fr

Pour Éric Zemmour, l’équation est imparable. « Si Montebourg reconstitue l’ancien capitalisme d’État, il doit affronter Bruxelles.

Si Montebourg forge des fonds de pension à la française, il doit affronter la gauche.

S’il ne fait ni l’un ni l’autre, l’industrie française est morte ».

Eric Zemmour/ RTL Article original

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Benabenja

Je prefere la position de Zemmour a Domenach mais neanmoins je n’approuve pas sa position. Mr Zemmour est plus un sociologue-politologue qu’un economiste, assurement.

Au capitalisme d’Etat, on preferera le capitalisme de marche. Sachez que ce dernier n’existe pas sous une forme pure aux USA ou en Allemagne, pays tres ou partiellement diriges par l’Etat.

Si Alstom est trop peu competitif, il est possible et acceptable qu’une plus grosse ou plus profitable compagnie s’en empare, legalement.

Cela profitera toujours aux consommateurs (a moins de creer une position oligarchique ou monopolistique) mais pas aux politiciens de tous bords, avides de pouvoir et d’argent qui les corrompt.