Une enseignante juive sanctionnée lourdement à Nancy sous prétexte de s’occuper de manière excessive de voyages pédagogiques en relation avec la Shoah.

Tout cela vient après que le Ministre Luc Chatel se soit fait chahuter lors d’une visite dans ce lycée par des élèves qui ne comprenaient pas pourquoi le contingent des élèves pouvant participer à ces voyages avait été réduit.

On peut se poser la question, si certains n’ont pas voulu faire du zèle pour une promotion plus rapide, en montrant au Ministre qu’ils ont été capables de laver l’affront qu’il aurait subi.

Nous versons à ce dossier trois documents qu’il vous appartiendra de juger.

L’article du Figaro.

La réaction du Crif.

et surtout l’interview du Ministre Luc Chatel.

Et la réaction du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (Sammy GHOZLAN
Rappel des faits : depuis 15 ans la professeure d’Histoire-Géographie au lycée Henri Loritz à Nancy, Catherine Pederzoli-Ventura organise des voyages scolaires au cœur des camps de concentrations dans le cadre de l’enseignement naturel des programmes de première, seconde et terminale traitant de la deuxième guerre mondiale et des préjugés et discriminations qui conduisent au racisme et au génocide.

C’est en décembre 2009 que l’affaire éclate durant une visite du ministre de l’Education nationale Luc Chatel. Certains lycéens mécontents que le voyage prévu initialement avec la participation de 144 élèves, se voit réduit à 80 sur instruction de la proviseure invoquant le coût et la sécurité des élèves, lesquels ont déroulé une banderolle manifestant leur désappointement devant le ministre. C’est alors qu’une enquête de l’inspection générale de l’Education nationale, sur indication du rectorat, a débouché sur un rapport accablant l’enseignante, l’accusant de « manquements aux obligations de réserve, de neutralité et de laïcité », avec en prime « instrumentalisation des élèves » par « lavages de cerveaux », suite à une pétition de parents d’élèves.

Selon son avocate, Me Christine Tadic, l’acharnement dont est victime sa cliente date de 2007 à l’arrivée de la nouvelle direction de l’établissement scolaire.

Suspendue de ses fonctions pour une durée de quatre mois, le rectorat affirme qu’il ne s’agit là que d’une mesure conservatoire avant la remise du rapport définitif et qui n’a pas valeur de sanction. Il s’agirait d’un « dossier relevant de la problématique générale de l’organisation des voyages scolaires, sans rapport avec le sujet de la transmission de l’histoire et de la mémoire de la Shoah », explique le recteur Jean-Jacques Pollet .

Entre les deux versions ici exposées, difficile d’y entrevoir une vérité. Toujours est-il que le mot Shoa ne saurait être prononcé, qu’il y a eu « lavage de cerveaux », si l’on s’en tient au rapport de l’inspection générale, et qu’une animosité entre personnes à fait le reste sous couvert d’une sombre affaire d’éthylisme non révélée à ce jour. Madame Pederzoli dénonce un « abus de pouvoir » du rectorat.

Luc Chatel, a précisé, mercredi sur Europe 1, que la suspension d’une professeur d’histoire-géographie de confession juive n’a rien à voir avec l’appartenance religieuse du professeur. « Je ne peux pas laisser dire que l’Education nationale sanctionne des enseignants pour leur appartenance confessionnelle ou religieuse, ça n’est pas acceptable. Il a révélé ce matin sur RMC que l’enseignante encourait une sanction, mais que rien ne le présage.

La mesure est intervenue la veille de la rentrée scolaire. L’avocate de l’enseignante, Me Christine Tadic, a saisi en référé le Tribunal administratif pour contester la suspension du rectorat.

Le journal Le Parisien rapporte aujourd’hui que le maire de Nancy, André Rossinot (UMP-Rad), a demandé au ministre de « différer la suspension » de l’enseignante d’histoire. Il réclame « avec insistance de comprendre l’émotion majeure ressentie à Nancy et au plan national… Cela, ajoute la maire, pour permettre une analyse globale et républicaine évitant tout amalgame fâcheux ».

« Le contenu du rapport des Inspecteurs généraux de l’Education nationale (…) fait apparaître des choses particulièrement choquantes, reprochant notamment à cette enseignante de parler plus souvent de Shoah que de génocide à propos d’Auschwitz-Birkenau. Chacun appréciera l’objectivité de ce rapport », écrit le maire de Nancy.

Inquiet de « la tournure prise par le contenu (du) rapport », il souhaite qu’il soit complété par une analyse confiée cette fois à l’Inspection générale de l’administration de l’Education nationale et de la Recherche.

En 2008 et 2009, deux professeurs de lycée (Strasbourg et Pont à Mousson) s’étaient vu contester le génocide des arméniens par des élèves d’origine turque.

Jean Eckian

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L’article du Figaro.

La suspension d’une prof juive d’histoire fait polémique

L’enseignante de 58 ans s’impliquerait trop dans l’organisation de voyages scolaires en Europe de l’Est autour de la Shoah. Un rapport de l’inspection générale estime qu’elle manque à ses devoirs «de réserve, de neutralité et de laïcité».

Enseignante d’histoire au lycée Henri-Loritz, un établissement public de Nancy, Catherine Pederzoli-Ventura a appris à deux jours de la rentrée qu’elle ne pourrait reprendre les cours, du moins pas avant quatre mois. Le rectorat de l’Académie de Metz-Nancy a en effet décidé de suspendre l’enseignante après la remise d’un rapport de l’Inspection générale soulignant des «manquements aux obligations de réserve, de neutralité et de laïcité», et une «instrumentalisation des élèves» par des «lavages de cerveaux». Des accusations contestées par l’enseignante, qui estime que ses rapports personnels avec sa proviseure, voire ses convictions religieuses, ont motivé sa mise à l’écart.

«Depuis l’arrivée d’une nouvelle direction de l’établissement en 2007, on s’acharne contre elle, on veut s’en débarrasser», affirme l’avocate de Catherine Pederzoli, Me Christine Tadic, qui a saisi mardi en référé le tribunal administratif pour suspendre la décision du recteur. Et de s’interroger : «La faute que l’enseignante a commise n’est-elle pas d’être juive ?» Le représentant de la communauté juive de Nancy, Etienne Heymann, a pour sa part estimé que cette affaire était «un véritable scandale d’Etat qui salit l’honneur de la France» et réclamé «une réaction soit du ministre, soit du président de la République».

Trop de temps consacré aux voyages

Catherine Pederzoli-Ventura organise depuis une quinzaine d’années des voyages en Pologne et en République tchèque pour permettre à ses élèves de seconde, première et terminale de visiter d’anciens camps de concentration. En 2009, elle monte ainsi un projet visant à emmener 144 élèves. Selon l’Est républicain, la proviseure de l’établissement, jugeant ce nombre excessif, s’y oppose, invoquant le coût et la sécurité. Le conseil d’administration autorise finalement le départ de 80 élèves, mais cette réduction des effectifs suscite la colère de certains lycéens qui manifestent leur mécontentement en déroulant une banderole lors d’une visite du ministre de l’Education Luc Chatel.

Cette initiative, que l’enseignante est soupçonnée d’avoir soutenue, si ce n’est organisée, a motivé une enquête de l’Inspection générale. Le rapport, rédigé en juillet, estime que Catherine Pederzoli consacre trop de temps à l’organisation de voyages sur l’histoire des juifs en Europe centrale, comprenant des visites à des camps comme celui d’Auschwitz-Birkenau, dans l’actuelle Pologne. «Un temps non négligeable de préparation étant consacré au projet, des parties du programme risquent de lui être plus ou moins sacrifiés», écrivent les inspecteurs. Ils notent en outre que, lors de leur entretien avec la professeure, cette dernière a prononcé 14 fois le mot «Shoah», «tandis que le terme à la fois plus neutre et juridiquement fondé de ‘génocide’ n'(a été) mentionné que deux fois, comme en passant».

«Aucun rapport avec la transmission de la mémoire de la Shoah»

De son côté, le rectorat explique dans un communiqué diffusé mardi soir avoir demandé l’enquête à la suite d’un «certain nombre de dysfonctionnements» dans le lycée. Contactés par lefigaro.fr, ni le recteur ni la proviseure n’étaient immédiatement disponibles pour détailler ces problèmes. Le rectorat insiste toutefois dans son communiqué «sur le fait qu’il s’agit d’un dossier relevant de la problématique générale de l’organisation des voyages scolaires (…), sans rapport avec le sujet de la transmission de l’histoire et de la mémoire de la Shoah, à laquelle l’Education nationale est très attachée». Il précise que la suspension, décidée sur la base du rapport, «ne se confond pas avec une sanction» et que l’enseignante continuera à percevoir son salaire.

Sur la page Facebook de Catherine Pederzoli-Ventura, plusieurs élèves s’indignent de la sanction. «C’est injuste. Vous êtes sans hésitation la meilleure professeur d’histoire que j’ai pu avoir durant toute ma scolarité. Si l’Education nationale écarte de ses rangs les rares éléments qui pensent PAR EUX-MEMES (sic), où va-t’on ?», écrit l’un d’eux. «Si cette enseignante avait été chrétienne, on n’aurait pas pu dire qu’elle faisait du lavage de cerveaux», affirme pour sa part Me Tadic. Le tribunal doit se prononcer d’ici à 15 jours sur la demande d’annulation de la suspension.

Pour l’inspection générale, elle manque à ses devoirs de « réserve, de neutralité et de laïcité ». Le Figaro rapportait, mercredi, que Catherine Pederzoli-Ventura, enseignante d’histoire au lycée Henri-Loritz, un établissement public de Nancy, était suspendue de ses fonctions. Son tort : s’impliquer outremesure dans l’organisation de voyages scolaires en Europe de l’Est, autour de la Shoah.

Existe-t-il une limite à l’enseignement de la Shoah aux élèves ?

A deux jours de la rentrée des classes, l’enseignante juive de 58 ans a appris sa suspension de quatre mois minimum. Une décision qui soulève la polémique.

« Depuis l’arrivée d’une nouvelle direction de l’établissement en 2007, on s’acharne contre elle, on veut s’en débarrasser », affirme l’avocate de Pederzoli. Maître Christine Tadic a saisi mardi en référé le tribunal administratif pour suspendre la décision du recteur. Et de s’interroger : « La faute que l’enseignante a commise n’est-elle pas d’être juive ? »

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le Crif «frappé de la lourdeur de la sanction»

EDUCATION – Elle est accusée d’avoir failli aux obligations de laïcité et de neutralité…

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif)) proteste contre la sanction contre l’enseignante d’histoire de Nancy qui aurait failli aux obligations de laïcité et de neutralité. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, le Crif se dit «frappé de la lourdeur de la sanction» visant Catherine Pederzoli-Ventura, professeur au lycée Henri-Loritz à Nancy âgée de 58 ans et de confession juive, qui a été suspendue quatre mois par le recteur de l’académie de Nancy-Metz, sur la base d’un pré-rapport de l’inspection générale de l’Education nationale.

>> Lire l’interview de Luc Chatel sur ce sujet

«Même si cette sanction est suspensive, elle met au pilori une enseignante pour laquelle le Crif n’a eu jusqu’à maintenant que des informations favorables en ce qui concerne le travail qu’elle accomplit depuis plusieurs années avec des élèves du lycée», écrit-il. Le Crif s’étonne que les auteurs du rapport concernant l’enseignante aient jugé «inadapté l’utilisation du terme de Shoah», lui préférant «génocide».

Le document pointe un manquement aux obligations de neutralité et de laïcité, notamment dans le contexte de visites scolaires organisées dans d’anciens camps de concentration. L’enseignante a dénoncé un «abus de pouvoir» du rectorat et son avocate a saisi en référé le tribunal administratif, qui doit se prononcer dans les quinze jours sur la suspension.

«Révisionnisme rampant»

Il rappelle qu’il existe une Fondation pour la Mémoire de la Shoah (…) et que «depuis le film de Claude Lanzmann, ce terme s’est imposé dans le monde francophone pour nommer l’extermination des Juifs». Le Crif se dit enfin «inquiet d’un révisionnisme rampant visant à minimiser les assassinats au cours de la Shoah, donnant la main à un confusionnisme idéologique qui vise à égaliser des situations qui n’ont rien à voir les unes avec les autres».

Le maire de Nancy, André Rossinot (UMP-Rad), a pour sa part demandé ce jeudi au ministre de l’Education nationale de «différer la suspension» de Catherine Pederzoli-Ventura. Dans son courrier à Luc Chatel, le maire demande «avec insistance de comprendre l’émotion majeure ressentie à Nancy et au plan national» et de «bien vouloir prendre des mesures pour différer la suspension». «Cela, ajoute l’édile, pour permettre une analyse globale et républicaine évitant tout amalgame fâcheux.»

«Des choses particulièrement choquantes»

«Le contenu du rapport des inspecteurs généraux de l’Education nationale (…) fait apparaître des choses particulièrement choquantes, reprochant notamment à cette enseignante de parler plus souvent de Shoah que de génocide à propos d’Auschwitz-Birkenau. Chacun appréciera l’objectivité de ce rapport», écrit le maire de Nancy.

Il se dit «particulièrement inquiet de la tournure prise par le contenu (du) rapport», souhaitant qu’il soit complété par une analyse confiée cette fois à l’inspection générale de l’administration de l’Education nationale et de la Recherche.

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INTERVIEW – Le ministre de l’Education revient sur la suspension d’une professeur d’histoire-géographie à Nancy…

Luc Chatel: «Je ne peux pas laisser dire qu’on sanctionne une enseignante à cause de son appartenance religieuse»

Catherine Pederzoli, 58 ans, fait l’objet d’une enquête de l’inspection académique. Selon un pré-rapport rédigé en juillet, les inspecteurs pointent des «manquements aux obligations de réserve, de neutralité et de laïcité» dans l’enseignement de la Shoah fait par cette professeur d’histoire-géographie, de confession juive, notamment lors de voyages scolaires. Contacté par 20minutes.fr, Luc Chatel, le ministre de l’Education, réagit.

Avez-vous eu connaissance de cette affaire?

Oui, je la connais bien puisque j’avais été directement interpellé lors d’une visite à Nancy. J’avais donc demandé au recteur de lancer une inspection académique sur cette enseignante.

Vous êtes donc à l’origine de la procédure?

Oui, puisqu’il y avait manifestement un problème dans cet établissement. On m’a rapporté qu’il y avait eu un incident lors d’un des derniers voyages scolaires de cette enseignante, des problèmes de comportements de la part des élèves. Des parents se sont plaints. L’établissement a donc voulu reformater ces voyages pour assurer un meilleur encadrement. Et donc réduire le nombre d’élèves.

C’est ce qui a provoqué la manifestation organisée lors de votre venue?

Oui, l’enseignante est entrée en conflit avec la direction et ses collègues.

Ce n’est donc pas la manière dont cette professeur enseigne qui est visée, mais un problème d’encadrement?

Je ne peux pas laisser dire qu’on sanctionne une enseignante à cause de son appartenance religieuse. La Shoah fait partie des priorités dans le cadre de la transmission du devoir de mémoire à l’école.

Propos recueillis par Catherine Fournier

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Drancy le 02 Septembre 2010

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme tiens à exprimer l’émotion de nombreux correspondants choqués par des mesures disciplinaires prises par l’éducation nationale à l’encontre d’une professeur de lycée LORIZ de Nancy, à laquelle il est reproché d’user du mot Shoah pour qualifier du génocide des juifs et de l’enseigner à ses élèves.

Madame Catherine Pederzoli Ventura est professeur d’histoire depuis 35 ans et selon nos informations ces problèmes auraient commencés avec l’arrivée il ya 3 ans d’un nouveau proviseur qui n’apprécierait pas son zèle : expositions voyages sur ce thème , et ne semblerait pas plaire non plus à des professeurs responsables syndicaux qui auraient réclamé des expositions sur la Palestine ou les Harkis.

Nous rappelons qu’en 2004 Madame Catherine Pederzoli Ventura a été enfermée dans les toilettes et traitée de sale juive.
Nous rappelons que les voyages et conférences qu’elle organise en collaboration avec le Conseil Régional et la Mairie de Nancy rentre dans le cadre légale de l’enseignement de mémoire conformément aux recommandations de l’éducation nationale.

Aussi nous ne comprenons pas les mesures prises à l’encontre de ce professeur ainsi que les conclusions de l’inspection générale qui lui reproche d’avoir utilisé dans une discution 14 fois le mot Shoah parce que c’est une définition hébreu. Nous rappelons que ce terme est employé dans un usage courant et utilisé largement dans les discours officiels

Nous demandons au ministre de l’éducation national de revoir les motivations réelles des rédacteurs de ce rapport qui nous parait sévère et partial et bien vouloir désamorcer cette affaire en annulant toute sanction.

Le Président
Sammy GHOZLAN

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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wanono Elie

En aucun cas elle vous donnera son nom elle est trop lache ..
et elle n’a pas d’arguments fondés…..

C’est une pauvre fille …..
Bonne journée Hélène .

Wanono Elie

wanono Elie

Alors là

Cassée!!!!!!

Wanono Elie

Tulipe

Avant de prendre la parole, je voudrais saluer la manière dont JForum a présenté aux réflexions de ses lecteurs ce « dossier ».
Je ne suis pas juif, ni musulman, en ce sens que de part ma naissance et mon éducation je n’ai pas eu de liens spécifiques avec ces 2 cultures et leurs socles cultuels respectifs. Je suis un Européen Français mixte d’un héritage catholico-protestant-laïque, issu de la troisième génération après la Shoah et né pendant les mouvements de décolonisation français (Algérie, Vietnam…) durant les 30 glorieuses.
Ma femme et mes enfants ont des origines, française, italienne, marocaine, vietnamienne, africaine.
Je crois que l’on peut être juif et faire des erreurs. Je crois que l’on peut être chrétien et être névrosé. Je crois que l’on peut être musulman et stupide. Je crois que l’on peut être athée et ignorant.
Je crois que le conflit Israelo-palestinien ne peut pas se résoudre par le remplacement d’une extermination par une expropriation. Je crois qu’une légitime cause ne peut se targuer d’aucune action terroriste, tuant femmes, enfants, vieillards, de l’autre bord et appelant à la haine pure et simple de l’autre pour se faire entendre.
En ce qui concerne, l’idéologie nazie et son programme d’annihilation, jamais vu dans l’histoire humaine, elle débuta par l’euthanasie dans les asiles allemands des handicapés mentaux ou physiques, voire de certaines catégorie de « désoeuvrés » sociaux. Il est dit que c’était une sorte de mise en « train », de mise à l’essai d’un programme visant spécifiquement les juifs, je dirais plutôt la judaïté. C’est vrai, mais ce n’est pas indifférent qu’il commenca ainsi et que par la suite il inclue avec une majorité de juifs, des tsiganes, et d’autres « populations » notamment slaves. Ce programme était à la base motivé par une pensée autour du territoire, Lebensraum, espace vital nécessaire au développement d’une « race » supposée (aryen) et de plus supposée supérieure. Ce territoire mythique, ressurgissant d’autant plus fortement, qu’il est concomitant à « l’humiliation », celle de l’allemagne de l’après 14-18 venant résonner avec celle d’un individu particulier et qui trouva à s’amplifier dans sa rencontre avec des forces politiques, industrielles et financières, « inquiètes » de la révolution russe.

Tout ce qui pouvait représenter, d’une quelconque façon, une menace à ce programme purement paranoïaque de force virile territorialisée et sans faille devait être éliminé.
Il serait peut-être bon d’enseigner la Shoah, en regard de ceci, et de son retour toujours possible à une échelle cette fois beaucoup plus large encore que celle de la judaïté.
Les juifs ont en ce sens non seulement un devoir de mémoire, si ce n’est de sinthome fort vis à vis de ce programme, mais à mon avis d’exemplarité vis à vis de toute hégémonie par la force d’un peuple (ou d’individus) sur un autre au dépens de la loi de dignité.

La seule chose qui me fait prendre quelques distances avec un jugement sur le jugement du rectorat, ce n’est pas l’emploi du mot « Shoah », c’est, disons psychanalytiquement, sa répétition 14 fois.
Je prends aussi mes distances avec des syndicats de gauche qui « utilisent » bien souvent à des fins politiques la détresse palestinienne.

Cordialement à tous et toutes,
tulipe

Dahan ariel

JE réagis à ces propos inadmissibles de « evaeve » (si c’est son nom):
Ce message est puant. Il glue et suinte la mauvaise-foi et la diffamation. Et je demande officiellement au modérateur du forum de rendre public à l’intention de M. le Procureur de la République et à l’intention de l’avocat de Mme Pederzoli l’état civil complet et l’adresse IP de cet ingoble individu.

{ {{Diffamation:}} } Evaeve se rend en effet coupable du délit de diffamation, en traitant Mme Pederzoli comme elle le fait.

{{ {Haine Raciale:} }} Par ailleurs Evaeve se rend coupable du délit d’incitation à la haine raciale en évoquant ou recherchant l’appartenance cultuelle de Mme Pederzoli et en la recherchant sur trois générations en arrière.

Si vous aviez un minimum d’honneur et de courage, « Evaeve », vous n’auriez pas signé de votre psedonyme mais de votre identité complète. Lorsqu’on accuse quelqun de la manière que vous avez faite, la décence veut qu’on se présente et qu’on apporte ses preuves.

J’espère que vous serez rapidement rattrapée par la justice. A défaut, c’est en effet le responsable du forum qui risque d’être poursuivi pour avoir laissé publier de telles horreures.

Platon disait qu’il existe deux sortes d’hommes : ceux qui vivent sur terre et ceux qui vont en mer.
EN le paraphrasant on peut dire qu’il existe deux sortes d’êtres humains : ceux qui respectent leurs prochains (et qui méritent notre respect) et ceux qui ne les respectent pas – et qui sont criminels, pleutres et lardres, et qui de toute évidence ne méritent pas notre respect.

Evaeve, si vous me lisez, je vous met au défit de dévoiler votre réelle identité sur ce forum. En serez-vous capable? Ou apporterez-vous la preuve au monte entier de la faible valeur de vos propos et de votre personnalité?

En ce qui me concerne, je signe toujours mes propos.

Gintz.family

A eva eve: vous vous cachez derrière un pseudo, de qui avez vous peur? si vous voulez soutenir votre proviseur et vos collègues, c’est votre droit, mais ne vous cachez pas, de grâce,et deux fois de suite! Votre façon anonyme de dénoncer est douteuse. Vous nous rappelez de tristes souvenirs. Vous savez pendant la guerre 40-45, il y a eu des pratiques identiques et des lettres anonymes en masse pour dénoncer les Juifs. Il suffit d’aller consulter les archives pour en mesurer la gravité et je détiens une lettre de dénonciation anonyme que je pourrai vous montrer, c’est ainsi que l’oncle de mon époux a été déporté ici à Nancy et il n’est jamais revenu.
Alors si vous êtes sur(e) de vos allégations, donnez des preuves circonstanciées, surtout pas de subjectif, et venez à visage découvert. Je connais trop le milieu enseignant, je l’ai pratiqué pendant 36 ans; des racontards, j’en ai beaucoup entendus, des coups bas j’en ai beaucoup vus. Bref j’ai cotoyé beaucoup de monde et des « honnêtes hommes », je les ai comptés sur les doigts de la main. Alors à votre tour, montrez-nous votre sincérité.
Hélène Gintzburger

evaeve

Cette information est capitale parce que la seule défense de Catherine Pederzoli (contre ceux qui osent mettre en doute son professionnalisme et sa sincérité) est d’attaquer et de les traiter d’antisémites.

Il faut qu’elle se dise juive pour cela, non ? C’est une mythomane. A chaque nouvelle accusation correspondra un nouveau délire. Il est honteux qu’elle jette la suspicion sur la loyauté du proviseure et des professeurs de son établissement.

Gintz.family

Vous êtes en colère sur quoi, vous êtes dégoûté par quoi? Ces deux sentiments exprimés démontrent que vous n’avez rien compris, cher collègue, à la Shoah. Alors,Je vais vous expliquer :
-La décision de votre CA réduit de moitié le nombre de participants au nom de la sécurité. Mais voilà un voyage à AUSCHWITZ n’est pas un voyage touristique en POLOGNE, ou une classe qu’on emmène une semaine au ski ou un voyage linguistique, il s’agit de montrer aux jeunes générations le mécanisme de destruction industriel d’un peuple pour son appartenance à une religion.Si les acteurs de votre CA en avait compris ce sens, ils auraient alors mis en oeuvre tous les moyens nécessaires pour que la totalité des participants puissent s’y rendre, et ces moyens-là sont de leur responsabilité. Et ce fait avéré, tous les MEDIAS, tous les soutiens de Madame PEDERZOLI l’ont fort bien compris.
-Ensuite une inspection générale a été déclenchée à la demande de votre chef d’établissement: Quel est le lien entre les contraintes sécuritaires et le contenu de l’enseignement de Catherine Pederzoli?
-Et enfin le rapport des deux inspecteurs généraux lui reproche l’utilisation du terme de Shoah et parle de « lavage de cerveau? A-t-elle enseigné une doctrine, a-t-elle essayé d’embrigader les élèves dans une secte? Le ministre a lu et a déjugé ce rapport, les hautes autorités morales ont lu et ont déjugé le rapport.
-Pour terminer, le comité anti-Pederzoli fait signer ses pétitions par le personnel administratif et technique, en quoi ce personnel a un droit de regard sur l’enseignement des professeurs, pourquoi ne pas faire signer aussi tous les fournisseurs du lycée LORITZ, afin de faire croire que tout le personnel, les élèves et les parents veulent se débarasser de cette collègue qui vous gêne et de ce fait vous n’entendrez plus le mot Shoah au lycée LORITZ et il n’y aura plus de voyage à AUSCHWITZ. C’est là où vous voulez en venir.
Hélène GINTZBURGER

Georges48

Chère professeure,
Malgrès les rapports des inspecteurs (qui n’ont aucun rapport avec la laicité)il faut continuer l’utilisation du mot Shoa pour invoquer les crimes commis par Hitler et ses collaborateurs dans les pays occupés car il n’est pas question là de génocide comme (il s’était passé dans des pays sous développés entre certains groupes ou tribus pour des questions de territoire ou politique), la Shoa n’est pas seulement un génocide, mais est surtout une affaire……. C R I M I N E L L E. et l’histoire a pour devoir de comdanner tout ceux qui s’y sont joint , et n’importe de quelle manière où niveau.
Alors, soyez forte et resistez à cette bataille car à la fin vous allez la gagner.
Courage.
G. Adjedj
Prof. de sciences physiques et technologie
Sdérot- ISRAEL

patben

Ce que votre réponse nous garantit, c’est votre stupidité.
Ainsi, les profs d’Histoire ne devraient parler de la Shoah ou visiter des camps de concentration avec leurs élèves seulement s’ils sont Juifs.
En quoi sa religion importe de quelque façon que ce soit dans cette sombre histoire?

evaeve

Merci à ce professeur de rétablir (un peu) la réalité. Car je connais Catherine Pederzoli depuis plus de 20 ans. C’est une mythomane, une menteuse et une manipulatrice. Elle n’est absolument pas juive. Ni de père ni de mère, ni de grand-mère ou d’arrière grand-mère. Ca je peux vous le garantir.

mundizzi

Je suis EN COLÈRE et DÉGOUTE par ces journalistes qui sabotent leur travail au nom du « scoop à tout prix ». Ces articles sont écrits sans vérification des informations glanées (exemple grotesque : les suicides collectifs au Japon de joueurs).
En tant que professeur au lycée Loritz, je me permets d’intervenir non pour fustiger telle ou telle personne mais pour vous donner la réalité des faits, à vous ensuite de faire votre propre analyse.
Il n’a jamais été question d’interdire les voyages en Pologne ou ailleurs, pour la Shoah ou d’autres objectifs . Je salue TOUS les enseignants qui BÉNÉVOLEMENT s’investissent dans de telles organisations dont l’objectif est l’éveil PERSONNEL de l’élève.
Suite au voyage précédent, le proviseur du Lycée LORITZ a reçu un courrier d’un collègue relatant les comportements des élèves du lycée dans une auberge :
– Certaines remarques des élèves sur la Shoah ont amené ce proviseur à s’interroger sur la préparation de ceux-ci au voyage de mémoire.
– « Des beuveries, des beugleuries jusqu’à 5h du matin » qui ont conduit les accompagnateurs d’autres groupes et le propriétaire de l’auberge à intervenir.
On est en droit de s’interroger sur la respectabilité d’un tel comportement sur ce lieu de mémoire. Qu’en pensez-vous M Akkouche ?
Cette situation a conduit le conseil d’administration du lycée Loritz (et non le proviseur seul) à réduire le nombre d’élèves à ceux dont l’étude de la Shoah est au programme. Afin de garantir l’efficacité de l’encadrement et la sécurité.
Posons nous la question de la réaction des médias et de l’opinion publique, si lors de ces beuveries, un accident grave serait survenu.
Pour ma part, j’ai organisé un voyage de solidarité en Afrique et je sais quel travail cela représente. C’est aussi une satisfaction personnelle mais cela ne doit pas nous faire oublier notre mission, ni la sécurité des élèves.
Je terminerai en ajoutant que sans me tromper, la grande majorité du lycée Loritz est très satisfaite de l’action et du travail de l’équipe de direction actuelle. Et pour reprendre des mots d’actualité, il faut beaucoup de courage et de compétence pour diriger un tel navire dans ces eaux de polémique et de réforme.

Il est inadmissible que sur certains sites d’information, il soit impossible de poster un commentaire contradictoire sans que celui-ci soit rejeté par le modérateur. Je m’interroge sur la politique de certains groupes d’information. L’information ne peut-elle être que polémique ?

Patrice Marchal.

Manudelcamp.35

Je trouve que cette dame qui  »a cru comprendre » est bien empressée à sanctionner… Je pense sans vouloir être méchant… qu’elle confirme ainsi amplement le célèbre dicton  » Il y a plus d’un âne qui s’appelle Martin  »
Le révisionnisme et négationnisme rampant s’est infiltré subrepticement en quelques années dans  » L’enseignement  » Il serait temps que le ministre de la culture actuel Monsieur Luc Chatel : si y attèle… En s’intéressant une fois pour toutes à la révision des manuels d’Histoire…Il serait temps de pallier à cette  »lacune ». Ceci afin de prévenir par la suite toutes  »querelles »…

Fontdan

J’ai entendu ce matin madame Pederzoli-Ventura demander au ministre d’être rétablie dans ses fonctions et de pouvoir reprendre sa classe dès lundi. La balle est donc dans le camp de Luc Chatel. Aura-t-il le courage de prendre ses responsabilités ? Je considérerai un refus comme un geste politique très grave et un signal inquiétant aux négationnistes de tous poils.

Fhwkoopmans

L’analyse d’Ariel DAHAN est excellente, sauf sur un point. Il se trompe lorsqu’il affirme que les Nazis ont exterminé leurs victimes « en raison de leur appartenance cultuelle. En raison du fait qu’elles étaient de religion juive. »

Les Nazis gazaient aussi les Juifs athées et les chrétiens d’origine juive.

Il ne s’agissait pas pour les Nazis d’appartenance religieuse, mais de « race de sous-hommes à éliminer ».

Un Juif ne pouvait pas échapper à la chambre à gaz en devenant chrétien.

A ne pas confondre avec les Juifs d’Espagne, qui ont dû choisir en 1492 entre la conversion et l’exil en Turquie. Ceci est certes une abomination criminelle de la part d’Isabelle-la-Catholique, mais les Nazis sont allés plus loin encore dans la bestialité.

Honte à la ville de NANCY !

Guyporon

Il y a plusieurs points qui ne sont pas vraiment clairs, en fait rien n´est vraiment transparent dans cette histoire, si ce n´est que quelques « hautes personnalités » s´attaquent `a une personne pour ne pas être exactement dans leurs critères socio-pédagogiques! Il serait intéressant de connaitre par leur nom toutes ces personnes bien-pensantes, qui semblent être si dérangées, , comme on connait celui du prof d´histoire!
On n´est pas encore à l´époque de Dreyfus mais il y a vraiment un dérapage très dangereux car les choix de nos dirigeants nous conduisent tout droit dans cette fange! Pourquoi d´ailleurs s´offusquer lorsqu´un professeur d´histoire parle de la Shoah, il est aujourd´hui plus clever de passer rapidement sur cette thématique- dans les annés 70, je ne me souviens pas d´avoir entendu ce terme en cours.
-Prof juif de 53 ans enfermée dans les toilettes; oui, c´est un scandale,
-Prof « en procédure » pour ne pas employer la terminologie officielle historico-politique correcte, c´est un scandale
-Manque de doigté et de responsabilité des détenteurs de ces décisions…qui pensent d´ailleurs bien faire, c´est le bouquet!
L´affaire pourrait bien prendre d´autres dimensions..
.Je suis choqué, Messieurs les Très-hauts

Eric1234

Vous ne semblez pas avoir compris,
les rapporteurs n’ont fait que leur travail qui consistait a trouver des raisons de faire du mal a la professeur.

Plutot qu’examiner ce qui auraient pu se passer lors des accidents qui auraient ete rapportés, ils ont rapporté que le terme shoah utilisé trop souvent à leur gout justifiait la mesure de suspension

Meme si declaré provisoire et non une sanction, cette mesure est comme la mort provisoire ou l’execution provisoire une mort ou execution dont on ne revient pas. Si le tribunal renverse cette decision, il est donc normal que ceux qui l’avait prise soit aussi sanctionnés, par exemple le ministre déchu pendant au moins quatre mois et la meme chose pour la nouvelle direction et que la mesure soit publiciser de la meme maniere que la suspension qu’ils donnée à la professeur.

La carriere et sans doute plus que cela est en train d’etre détruite par le ministre et l’administration à la suite du pseudo rapport provisoire des mandataires qui nous fait penser à d’autres rapports par d’autres rapporteurs…

Les auteurs du rapport et leur comanditaire(s) peuvent se réjouir d’avoir réussi à intimer le peuple et tout autre qui ne conforme pas à leur vision.

Je suis content que la professeur et d’autres dont je pense faire partie ne font pas partie des conformistes.
Honte au Ministre , à la nouvelle direction et D. Benisse la professeur.

S’il y avait eu plus de professeurs comme elle il n’y aurait surement pas eu de shoah ni de génocide…

Eric Jacob B.

Maayan

Merci Ariel Dahan pour cet eclaircissement!

Maayan

Vous feriez mieux de vous abstenir de faire des commentaires de ce genre car avec tous les profs grevistes chaque annees, il y en a beaucoup qui ne finissent par leurs programees! On devraient les sanctionnes tous…
La France marche la tete a l’envers et nous sommes entrain d’aller tout droit vers un antisemitisme terrible et deja beaucoup d’entre nous sont memes fait attaques physiquement et verbalement. A cause de ca , nous avons du quitter la France. Vous feriez mieux de vous reveiller au lieu de defendre l’administration. Luc Chatel n’est pas tout rose dans l’histoire. Il y a beaucoup d’abus de pouvoir en France et les gens se laissent faire. Ces politiques et ces administrateurs usent d’un vocabulaire faux et tordu pour arriver a leur fin.Cela ressemble beaucoup aux annees 30 et 40, et cela me rapelle aussi l’affaire Dreyfus. La France me degoutte, il n’y fait plus bon vivre.

Forumeurcom

Difficile de se forger une opinion définitive à partir du dossier monté par Jforum. Des éléments d’information essentiels à la compréhension de cette affaire restent dans l’ombre. J’en ai relevé deux :

1.Dans l’introduction du dossier, il y a mention d’un climat d’hostilité manifeste à l’encontre de cette enseignante, « {{ {{ {une animosité entre personnes a opéré sous couvert d’une sombre affaire d’éthylisme non révélée à ce jour} }} }} » . Que cela signifie-t-il ? Quel rapport avec le reste ?

2.Le communiqué du BNVCA signale quand à lui qu’en 2004 Madame Catherine Pederzoli Ventura a été { {{enfermée dans les toilettes}} }. De nouveau, que cela signifie-t-il ? Quel est donc ce climat pourri dans lequel survient cette affaire ? Belle ambiance !!

Ceci mis à part, les attendus d’accusation qui prennent prétexte de l’utilisation du mot Shoah pour disqualifier l’enseignante sont à coup sur chargés d’une idéologie{{ qui pue}}. Sous couvert des bonnes règles d’éducation, c’est le fiel que l’on répand, derrière le paravent protecteur de bonnes règles d’éducation nationale. Lâche, cet antisémitisme avance en rampant, en se cachant.

pierrot

 » …ne semblerait pas plaire non plus à des professeurs responsables syndicaux qui auraient réclamé des expositions sur la Palestine ou les Harkis… »
{{Tout ça pue le néo-antisémitisme}} à plein nez : {{relativiser la Shoah}} pour effacer progressivement le sentiment de culpabilité des européens et pour continuer à le {{remplacer par une culpabilisation …des juifs}} (puisqu’il il y a quand même une dette morale à payer -ô combien- du fait imprescriptible de …la Shoah).

margaret traub

Vous avez » cru comprendre »? Alors si vous n´en etes pas certaine, gardez vos commentaires « injustifiés » pour vous-meme.

Dahan ariel

Sanctionner un professeur parce qu’il utilise 14 fois le terme « Shoa » au lieu du terme « Génocide » pour évoquer le massacre systématique et organisé des populations juives d’Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale est une abbération pure et simple.

D’une part parce que rien dans le programme accadémique ne vient interdire d’utiliser le terme « shoa »
D’autre part parce que le terme « génocide » ne recouvre pas la réalité de la « shoa » précisément.

En effet, le « Génocide » est un terme qui recouvre une définition très différente de la Shoa:

{“Le terme génocide est un néologisme formé en 1944 par Raphael Lemkin, professeur de droit américain d’origine juive polonaise, à partir de la racine grecque genos, « naissance », « genre », « espèce », et du suffixe « cide », qui vient du terme latin caedere, « tuer », « massacrer ». Le terme est apparu pour la première fois dans son étude Axis Rule in Occupied Europe en 1944 (le mot est introduit au chapitre IX intitulé « Génocide ») pour tenter de définir les crimes perpétrés par les nazis à l’encontre des peuples juif, slaves et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale, ceux commis par le gouvernement des Jeunes-Turcs de l’Empire ottoman à l’encontre des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, et ceux dont furent victimes les Assyriens en Irak en 1933[2]. Définissant ce mot hybride dans une étude publiée par la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale (Axis Rule in Occupied Europe) comme le crime contre l’humanité perpétré par les nazis contre les peuples juif et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale, il écrit : « De nouveaux concepts nécessitent de nouveaux mots. Par génocide, nous entendons la destruction d’une nation ou d’un groupe ethnique. »”}

Si l’on se réfère à cette définition « légale » d’un « génocide », ce terme s’étend (avec justesse) aux massacres perpétrés au Rwanda, notamment, et à la disparition des Indiens d’Amérique.

Mais surtout, à la différence du Génocide qui ne viserait qu’un seul peuple, une seule nation, un seul groupe ethnique, la Shoa a touché tous les peuples d’Europe, tous les groupes ethniques, toutes les nations.
En effet, les victimes de la Shoa n’ont pas été exterminées à raison de leur nationalité, ou de leur couleur de peau.
Elles l’ont été à raison de leur obédience cultuelle. En raison du fait qu’elles étaient de religion juive.
Or, la religion, ce n’est ni une ethnie ni une nation.
Les victimes de la Shoah se retrouvent en Russie, en Pologne, en Allemagne, en Autriche, au Danemark, en Suède, en Norvège, en Belgique, en France, en Angleterre, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Afrique du Nord sous domination allemande ou italienne, et en Turquie.

Parler de « génocide » me choque à ce niveau. A aucun moment il n’a s’agit de viser « une seule population » géographiquement ou ethniquement déterminée. Bien au rebours, il s’agissait d’exterminer toute trace juive dans l’ensemble des populations d’Europe.

Preuve que la Shoah est différente, intellectuellement, du simple Génocide.

Les mots ont un sens. Plus encore dans l’enseignement national. Et si nos Ministres ou leurs ministères ne les reconnaissent plus, c’est qu’ils sont devenus (ces ministres et ces ministères) méprisables.

Ariel DAHAN
Le

Dahan ariel

On n’a jamais vu, en France, un tel niveau de sanction pour le simple fait d’avoir du retard sur le programme. Les professeurs des écoles et des lycées qui choisissent de ne suivre du programme académique que ce qui leur plaisent doivent bien rigoler aujourd’hui. Il y a une très nette disproportion entre la sanction apparente, et les motifs officiels.
Cette disproportion est telle qu’elle ne pourra qu’être sanctionnée par le Tribunal Administratif qui a très certainement déjà été saisi.

Ariel DAHAN
Avocat

Daniele.saffar

Il n’a jamais été dit qu’elle ne finissait pas le programme, mais qu’elle risquait de ne pas le terminer. Cela ne justifie donc pas la décision. De plus, même si cela avait été le cas, cela impliquerait que tous les professeurs qui ne bouclent pas leur programme soient sanctionnés de la même façon, ce qui est très loin d’être vrai. Idem pour des histoires de problèmes de comportement des élèves pendant les voyages! J’ai des collègues qui ont été confrontés à ce genre de problème et personne ne s’en est pris à eux.

Fontdan

Faux, son programme est réalisé, tout les enfants se félicitent de cette enseignante, ses résultats sont excellents. Les inspecteurs lui reprochent de porter atteinte à la laïcité en employant le terme de Shoah 14 fois au lieu de celui de génocide, car c’est un mot hébreu. Je propose donc qu’on recherche dans la langue française tous les mots d’origine étrangère et qu’on interdise aux profs de les utiliser !
C’est du révisionnisme rampant, et c’est cela qui mérite d’être sanctionné.

David11cpy

En réponse à la réaction d’Anne Martin, réaction habituelle de beaucoup de français qui avalent toujours les informations au premier degré et surtout en faisant confiance au « pouvoir » en place, il est nécessaire de faire remarquer, au moins, les réponses évasives et parfois même imprécises des responsables de la décision de suspension!! Ensuite il convient de ne pas oublier que le véritable prétexte n’est pas souvent mis en avant car le pouvoir craint toujours les réactions possibles. Quoi qu’il en soit il reste totalement inadmissible de mettre en avant des querelles de vocabulaire entre deux mots qui finalement évoquent strictement, non pas la même chose, mais au moins des faits concordants! C’est ce qui est vraiment louche par conséquent…La réaction de beaucoup trop de français actuellement reste toujours malheureusement au niveau non plus de la défense d’une personne et de la présomption d’innocence qui est son droit minimum mais au niveau du soutien accordé de fait aux instances dirigeantes! Superbe retour à une période dont beaucoup trop d’entre nous ont souffert.
Claude-Pierre David

Anne.martin68

J’ai cru comprendre qu’elle avait été sanctionnée parce qu’en consacrant beaucoup de temps à la shoah , elle ne terminait pas le programme prévu . Dans ce cas , une sanction est justifiée , parce que cela n’a rien à voir avec la shoah en tant que telle ,mais avec un programme inachevé .