Palestiniens et Israéliens ont décidé de prolonger le cessez-le-feu dans la bande de Gaza pour une nouvelle période de cinq jours. L’annonce en a été faite mercredi 13 août par la médiation égyptienne et un négociateur palestinien, à trois quarts d’heure de l’expiration de la trêve de soixante-douze entrée en vigueur lundi.ÉQUILIBRE PRÉCAIRE
L’armée israélienne et le Hamas avaient à peu près réussi à respecter cette première trêve de trois jours, la plus longue depuis le début des opérations israéliennes engagées le 8 juillet à Gaza.
L’équilibre de ce cessez-le-feu reste cependant très fragile. Mercredi soir, six roquettes ont été tirées depuis l’enclave palestinienne, a annoncé l’armée israélienne, sans préciser si elles avaient causé des dégâts ou des victimes. Après le tir de la première roquette, le Hamas avait aussitôt démenti être responsable de ce qui a constitué le premier incident sérieux depuis plusieurs jours.
En représailles, l’aviation israélienne a mené quatre raids sur la bande de Gaza, selon le ministère palestinien de l’intérieur. Ces derniers développements font redouter de nouvelles violences, alors que la guerre entre les combattants de l’Etat hébreu et du Hamas a déjà fait près de 2 000 morts côté palestinien et 67 côté israélien.
Bilan : 29 jours de conflit à Gaza en chiffres
A ce bilan s’est ajouté mercredi la mort de six personnes tuées par l’explosion accidentelle d’un missile israélien lors de son désamorçage. Parmi ces morts figure Simone Camilli, 35 ans, qui travaillait pour l’agence américaine Associated Press : il s’agit de la première journaliste étrangère a être tuée dans ce conflit.
LEVÉE DU BLOCUS EXIGÉE
Toute la journée de mercredi, les discussions entre délégués israéliens d’une part et délégués du Hamas, du Jihad islamique et du Fatah d’autre part se sont déroulées au quartier général du renseignement au Caire, où les Egyptiens faisaient la navette entre les deux délégations, enfermées dans des pièces distinctes.
Les Palestiniens font de la levée du blocus imposé depuis sept ans à Gaza une condition sine qua non du cessez-le-feu. Ismaïl Haniyeh, le dirigeant du Hamas à Gaza, a répété mercredi soir qu’« il n’y aura cessez-le-feu qu’avec la levée du blocus », arguant que « les sacrifices de notre peuple nous interdisent de brader nos exigences ».
Israël, fort d’un soutien ultramajoritaire de son opinion publique à la guerre, voudrait obtenir la démilitarisation de Gaza, ce dont les Palestiniens refusent d’entendre parler.
Voir : Comprendre la géographie de Gaza en une carte
La carte détaillée de Gaza.
Le Monde.fr avec AFP source Article original
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{{ {Il y des séquences que je n’arrive pas à comprendre ..
Comment le Hamas peut exiger des conditions aussi élevées alors qu’il est en position de faiblesse ?
Enfin, tout le monde sait que la levée de ce blocus signifie un débarquement massif d’armes en provenance d’Iran, de Turquie, etc .. Le Hamas est-il condamné à jouer les idiots ou à prendre Israël pour une cruche ?
Décidément, le culot des djihadistes est illimité ..
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