JForum revient sur la mort brutale de Claude Dray, connu par les institutions juives pour sa grande générosité. Où en est-on dans les enquêtes en cours.

Ce que l’on sait de la mort de Claude Dray, richissime homme d’affaires. Ce richissime homme d’affaires, qui avait fait fortune dans l’immobilier et les parfums, a été retrouvé mort à son domicile de Neuilly-sur-Seine. Les circonstances de son décès restent floues. LEXPRESS.fr fait le point. Tué de trois balles dans le cou

Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), quartier Saint-James, villa « Madrid ». C’est ici que le corps inerte de Claude Dray a été découvert par son majordome mardi 25 octobre vers 9h. Le richissime homme d’affaires gisait sur le sol de sa chambre à coucher en caleçon et tee-shirt. Le domestique affirme avoir quitté le propriétaire des lieux la veille, vers 23h, avant de retrouver ses quartiers. C’est la dernière personne à l’avoir vu en vie.

La mort de Claude Dray remonte à la nuit de « lundi à mardi ». L’homme était au moment du drame seul dans sa propriété, sa femme étant en voyage aux Etats-Unis. L’autopsie de Claude Dray « diligentée mercredi matin à l’institut médico-légal, a révélé qu’il était décédé après avoir reçu trois coups de feu au niveau de son cou. A ce stade, aucune hypothèse ne peut être écartée », détaille une source judiciaire.

« L’analyse de la scène de crime n’a pas révélé de traces de lutte ou de dispute ni de traces d’effraction », poursuit cette source. Deux hypothèses sont dès lors envisagées: soit Claude Dray connaissait son ou ses meurtriers, soit il a été surpris. « Malgré son âgé avancé 76 ans, NDLR »>Article original c’était un homme alerte », confie au Parisien un proche de l’affaire.

Une tentative d’extorsion de fonds en 2009

Cette affaire est qualifiée de « sensible » en raison de la personnalité de la victime. « C’était quelqu’un de riche, tué dans sa villa dans une ville peu habituée à ce genre de faits divers. Cela, suffit à en faire une affaire quelque peu à part », résume une source policière.

Claude Dray était originaire d’Oran en Algérie. Après des études de commerce, il avait fondé la société Cidinvest. Puis, en 1973, créé la chaîne de parfumerie « Patchouli ».

Il était également le propriétaire de l’Hôtel de Paris à Saint-Tropez. L’homme d’affaires avait racheté cet ancien hôtel de luxe laissé à l’abandon afin de rénover cette institution tropézienne. Mais un litige avec la société Immogroup Invest – qui lui contestait le titre de propriété – a mis à mal son plan. Claude Dray a obtenu gain de cause en février 2008: la cour de cassation tranche alors en sa faveur. Sept ans après l’acquisition de la bâtisse, les travaux commencent enfin. Les portes de l’Hôtel de Paris devraient rouvrir à la fin du printemps 2012.

Selon Le Parisien, il avait aussi fait l’objet de menaces et d’une tentative d’extorsion de fonds en 2009. Une affaire classée par le parquet de Paris courant 2010.

Le parc immobilier du riche homme d’affaires en ferait pâlir plus d’un. Outre sa villa à Neuilly, Claude Dray possédait un hôtel à Tel-Aviv et un autre à Miami ainsi qu’une villa à Saint-Tropez. Il était également un collectionneur d’art réputé, habitué des salles de ventes.

« On vérifie même les rumeurs »

Qui aurait pu en vouloir à Claude Dray? Pour répondre à cette question, une information judiciaire a été ouverte mardi 8 novembre et confiée à deux juges d’instruction de Nanterre. D’après une source, citée par 20 minutes, « même les rumeurs » sont vérifiées.

Parmi les « on dit », la piste d’un règlement de comptes sur fond de fraude à la taxe carbonne est envisagée par les enquêteurs, ajoute 20 minutes.

L’EXPRESS. Article original

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Meurtre de Neuilly: Le mystérieux Claude Dray

La villa Madrid, où Claude Dray a été retrouvé mort à Neuilly-sur-Seine, le 24 octobre 2011. M. GIRAULT / SIPA

ENQUÊTE – Les policiers tentent de démêler l’énigme du meurtre de l’homme d’affaires tué à Neuilly…

Les enquêteurs de la Brigade criminelle sont face à une multitude de pistes. Mais aucune n’a permis pour l’heure de remonter jusqu’aux assassins de Claude Dray, un riche homme d’affaires retrouvé mort par son majordome dans la chambre à coucher de son hôtel particulier, villa Madrid à Neuilly-sur-Seine, le 24 octobre dernier.

Homme discret, voire secret

Signe de la complexité de l’affaire, l’information judiciaire ouverte mardi dernier a été confiée en co-saisine aux juges d’instruction de Nanterre, Nathalie Turquey et Valentine Morel. Pour l’heure, toutes les pistes sont envisagées et aucune d’entre elles n’est privilégiée. «On vérifie même les rumeurs», souffle une source policière.

Les enquêteurs s’attachent plus particulièrement à dresser le portrait de la victime et tentent de retourner son passé pour comprendre qui aurait pu lui en vouloir. Claude Dray, 76 ans, richissime collectionneur d’art, homme d’affaires «âpre à la discussion» d’après une avocate qui a travaillé avec lui, a fait fortune dans l’immobilier et notamment l’hôtellerie, à Paris d’abord puis à Saint-Tropez, mais aussi à Miami.

«Quand j’ai appris l’assassinat, je me suis dit qu’on avait mis un contrat sur sa tête»

En 2006, lui et sa femme ont vendu aux enchères une partie de leur collection Art Déco pour 59,7 millions d’euros. Un record à l’époque, «dépassé depuis par la vente Yves-Saint-Laurent», précise-t-on chez Christie’s, qui a accueilli la vente. Malgré cet empire financier, l’homme restait discret et détestait les mondanités. «Je n’imaginais pas la puissance de sa fortune jusqu’à peu», atteste une connaissance qui dit l’avoir tutoyé. «Quand j’ai appris l’assassinat, je me suis dit qu’on avait mis un contrat sur sa tête», poursuit-il.

Un ordre mortel qui pourrait venir de Miami, où la réussite de Claude Dray avait fait des jaloux: il y avait acquis le luxueux National Hotel. Ou bien faut-il chercher du côté de Saint-Tropez où son bijou, le fameux Hôtel de Paris, est en rénovation et doit ouvrir au printemps?

Depuis la nuit du drame, à Neuilly, les volets de la maison familiale, villa Madrid, sont restés fermés. Une voiture n’a pas bougé. Une scène de crime figée qui renferme une énigme comme on en raffole à la brigade criminelle.

William Molinié 20 Minutes.fr Article original

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meller1

Entierement d accord surtout que le menteur tient a la voix des juifs

James

L’affaire sera tres probablement etouffee. Les meurtres antisemites ne sont pas de l’ordre du jour